« Jean Cavaillès » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
deux citations à sourcer plus précisément
Src. demandées.
Ligne 65 :
{{Citation
|citation= Connaître ''le monde'', c’est parier — parier que certains actes réussiront, expériences de laboratoire ou techniques industrielles. Le caractère vital, extra-intellectuel, en est profondément aperçu par [[Émile Borel|Borel]] dans sa description du pari : demandez à un homme de choisir entre un gain à pile ou face et tel pronostic, si la somme est importante pour lui, son choix vous instruira. C’est la loi d’intérêt qui guide : s’insérer dans la nature, vivant au sein du devenir, inventer les mouvements qui réussiront, l’invention elle-même étant partie du devenir, élément d’un dialogue, comme les gestes du corps dans l’escalade. Il semble qu’une explicitation fidèle de l’intention du physicien devrait suivre cette ligne […] L’élaboration mathématique des théories représenterait une coordination systématique de gestes efficaces.
}}J. Cavaillès, « Du collectif au pari », in ''Revue de métaphysique et de morale'', XLVII, {{p.|160}}, {{Réf[[Presses imprécise|éditeur|année}}universitaires de France]], [[Paris]], 1940.
 
{{Citation
Ligne 80 :
{{Citation
|citation= L’activité même de la conscience, le rapport entre raison et devenir, d’abord opaque, mais partiellement pénétré par elle, se trouvent ici en jeu. Le pari se situe à la ligne de partage entre action pure vécue et spéculation autonome : à la fois élan vers l’avenir, reconnaissance d’une nouveauté radicale, risque, et d’autre part, essai de domination par imposition d’un ordre, établissement de symétries.}}
J. Cavaillès, « Du collectif au pari », op. cité, {{p.|163}}. {{Réf imprécise|éditeur|année}}
 
== Philosophie des sciences ==