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‎[[fichier:Plato-raphael.jpg|thumb|upright=0.9|Platon (sous les traits de Léonard de Vinci) dans ''[[w:L'École d'Athènes|L'École d'Athènes]]'' de [[w:Raphaël (peintre)|Raphaël]]]]
'''{{w|Platon}}''', (né en 428 / 427 {{av. J.-C.JC}} et mort en 348 / 347 {{av. J.-C.)JC}}, est un {{w|Catégorie:Philosophe[[Philosophie|philosophe}}]] grecathénien, disciple de {{w|[[Socrate|Socrate}}]] et fondateur de l'Académie.
 
== Citations de Platon ==
 
=== ''[[{{w:Gorgias (Platon)|Gorgias]]Apologie de Socrate}}'' ===
{{Loupe|GorgiasApologie de Socrate (Platon)}}
{{Citation
{{citation
|citation=
{{Personnage|Socrate}} : Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?
{{Personnage|Socrate}} : Je suis de ceux qui ont plaisir à être réfutés, s'ils disent quelque chose de faux, et qui ont plaisir aussi à réfuter les autres, quand ils avancent quelque chose d'inexact, mais qui n'aiment pas moins à être réfutés qu'à réfuter. Je tiens en effet qu'il y a plus à gagner à être réfuté, parce qu'il est bien plus avantageux d'être soi-même délivré du plus grand des maux que d'en délivrer autrui ; car, à mon avis, il n'y a pour l'homme rien de plus funeste que d'avoir une opinion fausse sur le sujet qui nous occupe aujourd'hui.
|précisions=Socrate s'entretient avec Gorgias concernant l'art de la rhétorique.
}}
{{Réf Livre|titre=Gorgias
|titre= Apologie de Socrate. Criton
|auteur=Platon
|auteur= Platon
|traducteur=Emile Chambry
|éditeur= Flammarion
|année= 2017
|collection=Librio
|page= 105
|année=2013
|section= 29a
|ISBN=978-2-290-05865-7
|ISBN= 978-2-0814-1602-4
|page=24
|collection= GF
|titre de la contribution= Apologie de Socrate
|traducteur de la contribution= Luc Brisson
}}
 
{{Citation
|citation=
{{Personnage|Socrate}} : [U]ne vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue, […].
}}
{{Réf Livre
|titre= Apologie de Socrate. Criton. Phédon
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1965
|page= 51
|section= 38a
|collection= GF
|titre de la contribution= Apologie de Socrate
|traducteur de la contribution= Émile Chambry
}}
 
{{Citation
== ''{{w|Critias (Platon)|Critias}}'' ==
{{citation
|citation=
{{Personnage|Socrate}} : [I]l n'y a pas de mal possible pour l'homme de bien, ni pendant sa vie, ni après sa mort, […].
{{Personnage|Тimée}} : Avec quel plaisir, Socrate, j’arrive au terme de ce discours ; il me semble que je respire enfin après une longue route. Puisse ce Dieu que nous venons d’établir et de proclamer tout à l’heure, bien qu’il ne soit pas nouveau, nous tenir compte des vérités que nous avons pu dire, et nous imposer la punition que nous méritons s’il nous est échappé involontairement des choses indignes de lui. Or, la punition due à celui qui s’égare, c’est de l’éclairer. Nous prions donc ce Dieu, pour qu’à l’avenir, en traitant de la génération des Dieux, nous puissions dire la vérité ; nous le prions de nous accorder le plus sûr et le meilleur talisman, la science.}}
}}
{{Réf Livre
|titre= Apologie de Socrate. Criton. Phédon
|titre=Critias (Platon)
|auteur={{w}}|éditeur=Rey et GravierPlaton
|éditeur= Flammarion
|traducteur={{w|Victor Cousin}}
|année=1846 1965
|page=247 54
|section= 41c-d
|s=Critias (trad. Cousin)
|collection= GF
|titre de la contribution= Apologie de Socrate
|traducteur de la contribution= Émile Chambry
}}
 
{{Citation
== ''{{w|La République|La République}}'' ==
|citation=
{{Loupe|La République}}
{{Personnage|Socrate}} : Mais voici l'heure de nous en aller, moi pour mourir, vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur partage, nul ne le sait, excepté le dieu.
{{citation|citation=Il y a, selon moi, naissance de société du fait que chacun de nous, loin de se suffire à lui-même, a au contraire besoin d'un grand nombre de gens.}}
}}
{{Réf Livre|titre=La République|auteur=Platon|éditeur=Pleiade|année=1950|année d'origine={{-s-|IV}}|page=914|partie=II, (369c)}}
{{Réf Livre
|titre= Apologie de Socrate. Criton. Phédon
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1965
|page= 55
|section= 42a
|collection= GF
|titre de la contribution= Apologie de Socrate
|traducteur de la contribution= Émile Chambry
}}
 
=== ''{{w|Le Banquet (Platon)|Le Banquet}}'' ===
{{citation|citation= Et, par conséquent, en ce sens encore, la possession, autant que l'accomplissement de ce qui nous est propre et qui est nôtre, on s'accorderait à dire que c'est justice.}}
{{Citation
{{Réf Livre|titre=La République|auteur=Platon|éditeur=Pleiade|année=1950|année d'origine={{-s-|IV}}|page=1000|partie=IV, (433c)}}
|citation= [I]l appartient au même homme de savoir traiter la comédie et la tragédie, […], quand on est poète tragique par art, on est aussi poète comique.
}}
{{Réf Livre
|titre= Le Banquet. Phèdre
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1997
|page= 96
|section= 223d
|ISBN= 2-08-070004-9
|collection= GF
|titre de la contribution= Le Banquet
|traducteur de la contribution= Émile Chambry
}}
 
=== ''{{w|Critias (Platon)|Critias}}'' ===
{{citation|citation=Le contraire de cette injustice serait donc la justice, qui consisterait pour chaque classe - celle de l'homme d'affaire, celle du militaire auxiliaire, celle du gardien - à exercer ses propres activités dans la cité ; c'est cela qui rendrait la cité juste. [...] Une cité semblait précisément être juste quand les trois groupes naturels présents en elle exerçaient chacun sa tâche propre, et elle nous semblait modérée, ou encore courageuse et sage, en raison d'affections et de dispositions particulières de ces mêmes groupes.}}
{{Citation
{{Réf Livre|titre=La République|auteur=Platon|éditeur=GF Flammarion|année=2002|année d'origine={{-s-|IV}}|page=239|partie=IV, (434c-435b)}}
|citation=
{{Personnage|Тimée}} : Avec quel plaisir, Socrate, j'arrive au terme de ce discours ; il me semble que je respire enfin après une longue route. Puisse ce Dieu que nous venons d'établir et de proclamer tout à l'heure, bien qu'il ne soit pas nouveau, nous tenir compte des vérités que nous avons pu dire, et nous imposer la punition que nous méritons s'il nous est échappé involontairement des choses indignes de lui. Or, la punition due à celui qui s'égare, c'est de l'éclairer. Nous prions donc ce Dieu, pour qu'à l'avenir, en traitant de la génération des Dieux, nous puissions dire la vérité ; nous le prions de nous accorder le plus sûr et le meilleur talisman, la science.
}}
{{Réf Livre
|titre= Œuvres de Platon
|auteur= Platon
|éditeur= Rey et Gravier
|année= 1846
|page= 247-248
|section= 106a-b
|titre de la contribution= Critias
|traducteur de la contribution= [[Victor Cousin]]
|s= Critias (trad. Cousin)
}}
 
=== ''{{w|Criton (Platon)|Criton}}'' ===
{{citation|citation=Il faut, répondis-je, d'après ce dont nous sommes convenus, que, le plus souvent possible, ce soit l'élite des hommes qui ait commerce avec l'élite des femmes, et, au contraire, le rebut avec le rebut; que les rejetons des premiers soient élevés, non ceux des seconds, si l'on veut que le troupeau garde sa qualité éminente.}}
{{Loupe|Criton}}
{{Réf Livre|titre=La République|auteur=Platon|éditeur=Pleiade|année=1950|année d'origine={{-s-|IV}}|page=1033|partie=V, (459c)}}
{{Citation
|citation=
{{Personnage|Socrate}} : [M]ême à l'injustice il ne faut en aucune façon répondre par l'injustice, comme se l'imaginent les gens, dès lors que l'on admet qu'il ne faut jamais commettre l'injustice.
}}
{{Réf Livre
|titre= Apologie de Socrate. Criton
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 2017
|page= 201
|section= 49b
|ISBN= 978-2-0814-1602-4
|collection= GF
|titre de la contribution= Criton
|traducteur de la contribution= Luc Brisson
}}
 
=== ''{{w|Gorgias (Platon)|Gorgias}}'' ===
{{citation|citation=Aucun homme libre ne doit s'engager dans l'apprentissage de quelque connaissance que ce soit comme un esclave.}}
{{Loupe|Gorgias (Platon)}}
{{Réf Livre|titre=La République|auteur=Platon|éditeur=GF Flammarion|année=2002|année d'origine={{-s-|IV}}|page=393|partie=VII, (536e)}}
{{Citation
{{Choisie citation du jour
|citation=
|puce=*
{{Personnage|Socrate}} : Je suis de ceux qui ont plaisir à être réfutés, s'ils disent quelque chose de faux, et qui ont plaisir aussi à réfuter les autres, quand ils avancent quelque chose d'inexact, mais qui n'aiment pas moins à être réfutés qu'à réfuter. Je tiens en effet qu'il y a plus à gagner à être réfuté, parce qu'il est bien plus avantageux d'être soi-même délivré du plus grand des maux que d'en délivrer autrui ; car, à mon avis, il n'y a pour l'homme rien de plus funeste que d'avoir une opinion fausse sur le sujet qui nous occupe aujourd'hui.
|année=2009
|précisions= Socrate s'entretient avec Gorgias sur l'art de la rhétorique.
|mois=novembre
}}
|jour=9
{{Réf Livre
|commentaire=
|titre= Gorgias
|}}
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 2013
|page= 24
|section= 458a-b
|ISBN= 978-2-290-05865-7
|traducteur= Émile Chambry
|collection= Librio
}}
 
=== ''{{w|Phédon (Platon)|Phédon}}'' ===
{{Citation
|citation=
{{Personnage|Socrate}} à {{Personnage|Cébès}} : [I]l ne faut pas se tuer avant que Dieu nous en impose la nécessité, comme il le fait aujourd'hui pour moi.
}}
{{Réf Livre
|titre= Apologie de Socrate. Criton. Phédon
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1965
|page= 110
|section= 62c
|collection= GF
|titre de la contribution= Phédon
|traducteur de la contribution= Émile Chambry
}}
 
{{Citation
{{citation|citation=Si l'on arrive pas, ou bien à ce que les philosophes règnent dans les cités, ou bien à ce que ceux qui à présent sont nommés rois et hommes puissants philosophent de manière authentique et satisfaisante, et que coïncident l'un avec l'autre pouvoir politique et philosophie; et à ce que les nombreuses natures de ceux qui à présent se dirigent séparément vers l'une ou l'autre carrière en soient empêchées par la contrainte, il n'y aura pas de cesse aux maux des cités, ni non plus il me semble, du genre humain.}}
|citation=
{{Réf Livre|titre=La République|page=293|partie=V, 473d|éditeur=Folio essais|auteur=Platon|année=1993|traducteur=Pierre Pachet|année d'origine={{-s-|IV}}}}
{{Personnage|Socrate}} à {{Personnage|Cébès}} : [L]orsqu'on a ressenti la violence d'un plaisir ou d'une peine, d'une peur ou d'un appétit, le mal qu'on subit en conséquence n'est pas tellement celui auquel on pourrait penser […] ; non, le plus grand de tous les maux, le mal suprême, on le subit, mais sans le prendre en compte.
|précisions= Le plus grand de tous les maux est l'ignorance de la réalité vraie (Monique Dixsaut, note 185, page 357).
}}
{{Réf Livre
|titre= Phédon
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1991
|page= 249
|section= 83b-c
|ISBN= 978-2-0807-0489-4
|traducteur= Monique Delsaut
|collection= GF
}}
 
{{Citation
|citation=
{{Personnage|Socrate}} à {{Personnage|Simmias}} : Bien mieux, Simmias, à parler exactement, aucune âme n'aura part au vice, si elle est une harmonie ; car il est hors de doute qu'une harmonie, si elle est pleinement ce qu'est une harmonie, n'aura jamais part à la dissonance.
}}
{{Réf Livre
|titre= Apologie de Socrate. Criton. Phédon
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1965
|page= 151
|section= 94a
|collection= GF
|titre de la contribution= Phédon
|traducteur de la contribution= Émile Chambry
}}
 
=== ''{{w|Phèdre (Platon)|Phèdre}}'' ===
{{Loupe|Phèdre (Platon)}}
{{citation
|citation=
|citation={{Personnage|Socrate}} : [L’]excès de liberté doit aboutir à un excès de servitude, et dans l’individu et dans l’État.
{{Personnage|Socrate}} : [A]u témoignage des anciens, le délire l'emporte en noblesse sur la sagesse, le don qui vient des dieux sur le talent qui vient de l'homme.
}}
{{Réf Livre
|titre=La RépubliqueLe Banquet. Phèdre
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année=1966 1997
|page=323 140
|section=Livre VIII244d
|ISBN= 2-08-070090070004-19
|collection= GF
|traducteur=Robert Baccou
|titre de la contribution= Phèdre
|collection=GF
|traducteur de la contribution= Émile Chambry
|s=La République
}}
{{Choisie citation du jour
|puce= *
|année= 2017
|mois= mai
|jour=23
}}
 
== ''[[w:Apologie de Socrate|Apologie de Socrate]]'' ==
{{Loupe|Apologie de Socrate (Platon)}}
 
=== ''{{w|Protagoras (Platon)|Protagoras}}'' ===
{{Loupe|Protagoras (Platon)}}
{{Citation
|citation= {{Personnage|Protagoras}} : Personne, […], ne châtie un coupable en ne tenant compte, pour tout motif, que de la faute commise, à moins de s'abandonner, comme une bête sauvage, à la vengeance de manière totalement irrationnelle ; celui qui entreprend de châtier rationnellement ne se venge pas d'une injustice passée — car ce qui est fait est fait —, mais il châtie en vue de l'avenir, pour dissuader le coupable, ou quiconque aura assisté au châtiment, de commettre une nouvelle injustice ; et penser cela revient à penser que la vertu peut s'enseigner, puisque c'est pour dissuader qu'il châtie.
|citation= Qu’est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d’un savoir que l’on n’a point ?
}}
{{Réf Livre
|titre= Apologie de Socrate - CritonProtagoras
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 20171997
|page= 10589
|section= 29a324a-b
|ISBN= 978-2-08140807-16020761-41
|traducteur= Frédérique Ildefonse
|collection= GF
}}
|auteur de la contribution= Platon
|titre de la contribution= Apologie de Socrate
|traducteur de la contribution = Luc Brisson
}}
 
=== ''{{w|La République}}'' ===
{{citation|citation=Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue.}}
{{Loupe|La République}}
{{Réf Livre|titre=Apologie de Socrate - Criton - Phédon|auteur=Platon|éditeur=Garnier-Flammarion|année=1965|partie=38a|page=51|traducteur=Émile Chambry}}
{{Citation
|citation=
{{Personnage|Socrate}} : Il y a, selon moi, naissance de société du fait que chacun de nous, loin de se suffire à lui-même, a au contraire besoin d'un grand nombre de gens.
}}
{{Réf Livre
|titre= Œuvres complètes
|auteur= Platon
|éditeur= Gallimard
|année= 1950
|page= 914
|tome= I
|section= Livre II, 369b
|collection= Bibliothèque de la Pléiade
|titre de la contribution= La République
|traducteur de la contribution= [[Léon Robin]]
}}
 
{{Citation
{{citation|citation=Il n'y a pas de mal possible pour l'homme de bien, ni pendant sa vie, ni après sa mort.}}
|citation= Et, par conséquent, en ce sens encore, la possession, autant que l'accomplissement de ce qui nous est propre et qui est nôtre, on s'accorderait à dire que c'est justice.
{{Réf Livre|titre=Apologie de Socrate - Criton - Phédon|auteur=Platon|éditeur=Garnier-Flammarion|année=1965|page=54|traducteur=Émile Chambry}}
}}
{{Réf Livre
|titre= Œuvres complètes
|auteur= Platon
|éditeur= Gallimard
|année= 1950
|page= 1000
|tome= I
|section= Livre IV, 433b <!--ou 441e ?-->
|collection= Bibliothèque de la Pléiade
|titre de la contribution= La République
|traducteur de la contribution= Léon Robin
}}
 
{{Citation
{{citation|citation=Mais voici l'heure de nous en aller, moi pour mourir, vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur partage, nul ne le sait, excepté le dieu.}}
|citation= Le contraire de cette injustice serait donc la justice, qui consisterait pour chaque classe — celle de l'homme d'affaire, celle du militaire auxiliaire, celle du gardien — à exercer ses propres activités dans la cité ; c'est cela qui rendrait la cité juste. […] Une cité semblait précisément être juste quand les trois groupes naturels présents en elle exerçaient chacun sa tâche propre, et elle nous semblait modérée, ou encore courageuse et sage, en raison d'affections et de dispositions particulières de ces mêmes groupes.
{{Réf Livre|titre=Apologie de Socrate - Criton - Phédon|auteur=Platon|éditeur=Garnier-Flammarion|année=1965|page=55|traducteur=Émile Chambry}}
}}
{{Réf Livre
|titre= La République
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 2002
|page= 239
|section= Livre IV, 434c, 435b
|traducteur= Georges Leroux
|collection= GF
}}
 
{{Citation
== ''[[w:Phédon|Phédon]]'' ==
|citation= Il faut, répondis-je, d'après ce dont nous sommes convenus, que, le plus souvent possible, ce soit l'élite des hommes qui ait commerce avec l'élite des femmes, et, au contraire, le rebut avec le rebut; que les rejetons des premiers soient élevés, non ceux des seconds, si l'on veut que le troupeau garde sa qualité éminente.
}}
{{Réf Livre
|titre= Œuvres complètes
|auteur= Platon
|éditeur= Gallimard
|année= 1950
|page= 1033
|tome= I
|section= Livre V, 459d-e
|collection= Bibliothèque de la Pléiade
|titre de la contribution= La République
|traducteur de la contribution= Léon Robin
}}
 
{{Citation
{{citation|citation={{personnage|Socrate}} à {{personnage|Cébès}} : Il ne faut pas se tuer avant que Dieu nous en impose la nécessité, comme il le fait aujourd'hui pour moi.}}
|citation= Si l'on arrive pas, ou bien à ce que les philosophes règnent dans les cités, ou bien à ce que ceux qui à présent sont nommés rois et hommes puissants philosophent de manière authentique et satisfaisante, et que coïncident l'un avec l'autre pouvoir politique et philosophie; et à ce que les nombreuses natures de ceux qui à présent se dirigent séparément vers l'une ou l'autre carrière en soient empêchées par la contrainte, il n'y aura pas de cesse aux maux des cités, ni non plus il me semble, du genre humain.
{{Réf Livre|titre=Apologie de Socrate - Criton - Phédon
}}
|auteur=Platon
{{Réf Livre
|éditeur=Garnier-Flammarion
|titre= La République
|année=1965
|auteur= Platon
|page=110
|éditeur= Gallimard
|traducteur=Émile Chambry}}
|année= 1993
|page= 293
|section= Livre V, 473c-d
|traducteur= Pierre Pachet
|collection= Folio essais
}}
 
{{Citation
{{citation|citation={{personnage|Socrate}} à {{personnage|Simmias}} : Simmias, à parler exactement, aucune âme n’aura part au vice, si elle est une harmonie ; car il est hors de doute qu’une harmonie, si elle est pleinement ce qu’est une harmonie, n’aura jamais part à la dissonance.}}
|citation= [A]ucun homme libre ne doit s'engager dans l'apprentissage de quelque connaissance que ce soit comme un esclave.
{{Réf Livre|titre=Phédon
}}
|auteur=Platon
{{Réf Livre
|éditeur=Garnier - Flammarion
|titre= La République
|année=1973
|auteur= Platon
|page=100
|éditeur= Flammarion
|traducteur=Émile Chambry}}
|année= 2002
|page= 393
|section= Livre VII, 536e
|traducteur= Georges Leroux
|collection= GF
}}
{{Choisie citation du jour
|puce= *
|année= 2009
|mois= novembre
|jour= 9
}}
 
 
{{Citation
{{citation|citation={{personnage|Socrate}} à {{personnage|Cébès}} : Lorsqu’on a ressenti la violence d’un plaisir ou d’une peine, d’une peur ou d’un appétit, le mal qu'on subit en conséquence n’est pas tellement celui auquel on pourrait penser, mais celui qu’on subit sans s’en rendre compte.}}
|citation=
{{Réf Livre|titre=Phédon
{{Personnage|Socrate}} : [L']excès de liberté doit aboutir à un excès de servitude, et dans l'individu et dans l'État.
|auteur=Platon
}}
|éditeur=Garnier - Flammarion
{{Réf Livre
|année=2008
|titre= La République
|page=1203
|auteur= Platon
|traducteur=Monique Dixsaut}}
|éditeur= Flammarion
|année= 1966
|page= 323
|section= Livre VIII, 564a
|ISBN= 2-08-070090-1
|traducteur= Robert Baccou
|collection= GF
}}
 
=== Citations sur''{{w|Timée (Platon)|Timée}}'' ===
{{Citation
|citation=
{{Personnage|Timée}} : [U]n dieu a donné à chacun de nous, comme un démon, cette espèce d'âme-là dont nous disons, ce qui est parfaitement exact, qu'elle habite dans la partie supérieure de notre corps, et qu'elle nous élève au-dessus de la terre vers ce qui, dans le ciel, lui est apparenté car nous sommes une plante non point terrestre, mais céleste. C'est à cette région en effet, à partir de laquelle poussa la première naissance de l'âme, que l'espèce divine accroche notre tête, c'est-à-dire nous enracine, et maintient ainsi tout notre corps droit.
}}
{{Réf Livre
|titre= Timée. Critias
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 2017
|page= 216
|section= 90a-b
|ISBN= 978-2-0814-2156-1
|collection= GF
|titre de la contribution= Timée
|traducteur de la contribution= Luc Brisson
}}
 
== Citations sur Platon et son œuvre ==
‎[[Fichier:Raffael 067.jpg|vignette|Platon sous les traits de [[Léonard de Vinci]] (détail de ''{{w|L'École d'Athènes}}'' de [[Raphaël (peintre)|Raphaël]], 1508-1512).]]
 
=== Nicolás Gómez Dávila ===
{{Citation
|citation= Le monde moderne est un soulèvement contre Platon.
}}
{{Réf Livre
|titre= Les Horreurs de la démocratie
|auteur= [[Nicolás Gómez Dávila]]
|éditeur= Le Rocher
|année= 2003
|page= 129
|ISBN= 2-268-04467-X
|traducteur= Michel Bibard
|collection= Anatolia
}}
 
=== Charles Huit ===
{{Citation
{{citation
|citation= L’histoireL'histoire de la philosophie ne renferme pas un second exemple d’und'un penseur aussi illustre effaçant de son œuvre les moindres traces de sa personnalité, afin de faire spontanément hommage de ses méditations les plus profondes, de ses inspirations les plus éloquentes à celui dont les leçons lui avaient ouvert la voie de la vérité.
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre= La Vie et l’Œuvrel'Œuvre de Platon
|auteur= Charles Huit
|éditeur= Librairie Thorin et fils
Ligne 148 ⟶ 400 :
|tome= I
|partie= La Vie de Platon
|chapitre= III. Platon jusqu’àjusqu'à la mort de Socrate
}}
 
=== [[Joseph Joubert]] ===
{{Citation
 
{{citation|citation= Il y a des citations dont il faut faire usage, pour donner au discours plus de force, pour y ajouter des tons plus tranchants, en un mot, pour en fortifier les pleins. Il en est d’autresd'autres qui sont bonnes pour y jeter de l’étenduel'étendue, de l’espacel'espace, et, pour ainsi dire, du ciel, par des teintes plus délayées. Telles sont celles de Platon.
}}
{{Réf Livre
|titre= Pensées
|auteur= [[Joseph Joubert]]
|éditeur= Librairie {{Vve|Le Normant}}
|année= 1850
|page= 115
|tome= 2
|année d'origine=~1780-1824
|année d'origine= ~1780-1824
|tome=2
|s= Pensées
}}
 
{{Citation
{{citation|Platon trouva la philosophie faite de brique, et la fit d’or.
|citation= Platon trouva la philosophie faite de brique, et la fit d'or.
}}
{{Réf Livre
|titre= Pensées
|auteur= [[Joseph Joubert]]
|éditeur= Librairie {{Vve|Le Normant}}
|année= 1850
|page= 152
|tome= 2
|année d'origine=~1780-1824
|année d'origine= ~1780-1824
|tome=2
|s= Pensées
}}
 
{{Citation
{{citation|
|citation= Dans Platon, l’espritl'esprit de poésie anime les langueurs de la dialectique.
}}
{{Réf Livre
|titre= Pensées
|auteur= [[Joseph Joubert]]
|éditeur= Librairie {{Vve|Le Normant}}
|année= 1850
|page= 154
|tome= 2
|année d'origine=~1780-1824
|année d'origine= ~1780-1824
|tome=2
|s= Pensées
}}
 
{{Citation
{{citation|Platon doit être traduit d’un style pur, mais un peu lâche, un peu traînant. Ses idées sont déliées ; elles ont peu de corps, et, pour les revêtir, il suffit d’une draperie, d’un voile, d’une vapeur, de je ne sais quoi de flottant. Si on leur donne un habit serré, on les rend toutes contrefaites.
|citation= Platon doit être traduit d'un style pur, mais un peu lâche, un peu traînant. Ses idées sont déliées ; elles ont peu de corps, et, pour les revêtir, il suffit d'une draperie, d'un voile, d'une vapeur, de je ne sais quoi de flottant. Si on leur donne un habit serré, on les rend toutes contrefaites.
}}
{{Réf Livre
|titre= Pensées
|auteur= [[Joseph Joubert]]
|éditeur= Librairie {{Vve|Le Normant}}
|année= 1850
|page= 156
|tome= 2
|année d'origine=~1780-1824
|année d'origine= ~1780-1824
|tome=2
|s= Pensées
}}
 
=== [[Michel de Montaigne]] ===
{{Citation
 
{{citation|citation= Cléombrotus Ambraciota, ayant lu le ''Phédon'' de Platon, entra en si grand appétit de la vie à venir que, sans autre occasion, il s'alla précipiter en la mer.
}}
{{Réf Livre
|titre= Essais
|auteur= [[Michel de Montaigne]]
|éditeur= Gallimard
|année= 1973
|collection=Folio
|année= 1965
|page= 48
|tome= 2
|année d'origine=
|section= II, 3
|tome=2
|année d'origine= 1580
|section=II, 3
|collection= Folio
|s=
|s=
}}
 
=== [[Jacqueline de Romilly]] ===
{{Citation
{{citation
|citation= On lit aujourd’huiaujourd'hui plus volontiers les [[présocratiques]] que Platon : [[Nietzsche]], en ce domaine, a montré la voie. Et notre époque en général pourrait bien être un terrain défavorable : elle est à la fois trop matérialiste, trop hantée par l’absurdel'absurde et la relativité, trop ouverte, aussi, à toutes les tolérances, pour se reconnaître en Platon.
}}
{{Réf Livre
|titre= Pourquoi la Grèce ?
|auteur= [[Jacqueline de Romilly]]
|éditeur= Éditions de Fallois
|année= 1994
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}}
 
== Liens externes ==
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|w= Platon
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[[Catégorie:Personnalité de la Grèce antique]]
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