« Henri Poincaré » : différence entre les versions

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|page=29
|année d'origine=1908}}
 
{{citation|citation=On peut s'étonner de voir invoquer la sensibilité à propos de démonstrations mathématiques, qui, semble-t-il, ne peuvent intéresser que l'intelligence. Ce serait oublier le sentiment de la [[w:beauté mathématique|beauté mathématique]], de l’harmonie des nombres et des formes, de l'élégance géométrique. C'est un véritable sentiment esthétique que tous les vrais mathématiciens connaissent. Et c'est bien là de la sensibilité.}}
{{Réf Livre|titre=Science et méthode
|chapitre=L'invention mathématique.
|auteur=Henri Poincaré
|éditeur=Flammarion
|année=1947
|page=57
|année d'origine=1908
|s=Science et méthode/Livre premier, § III}}
 
{{Citation|citation=M. [[Bertrand Russell|B. Russell]] arrive à cette conclusion qu'une proposition fausse quelconque implique toutes les autres propositions vraies ou fausses. M. Couturat dit que cette conclusion semblera paradoxale au premier abord. Il suffit cependant d'avoir corrigé une mauvaise thèse de mathématique, pour reconnaître combien M. Russell a vu juste. Le candidat se donne souvent beaucoup de mal pour trouver la première équation fausse ; mais dès qu’il l’a obtenue, ce n'est plus qu'un jeu pour lui d'accumuler les résultats les plus surprenants, dont quelques-uns même peuvent être exacts.}}