« Barbare » : différence entre les versions

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=== [[Michel de Montaigne]] ===
{{Citation bloc|Je pense qu’il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu’à le manger mort, à déchirer par tourments et par géhennes, un corps encore plein de sentiment, à le faire rôtir par le menu (…) (comme nous l’avons non seulement lu, mais vu de fraiche mémoire, non entre des ennemis anciens, mais entre des voisins et des concitoyens, et, qui pis est, sous prétexte de piété et de religion) que de le rôtir et manger après qu’il est trépassé (…)| [[Michel de Montaigne]], ''[[Essais]]'', I, 31}}
{{réf livre
|auteur=Michel de Montaigne
|titre=Essais
|partie= I
|chapitre= 31
|page=83-90
|année=1595
|éditeur= de Bordeaux
|s=Essais/édition de Bordeaux, 1595}}
 
{{Citation bloc|Nous les pouvons donc bien appeler barbares, eu égard aux règles de la raison, mais non pas eu égard à nous, qui les surpassons en toute sorte de barbarie.}}
{{réf livre
| [[auteur=Michel de Montaigne]], ''[[Essais]]'', I, 31 }}
|titre=Essais
|partie= I
|chapitre= 31
|page=83-90
|année=1595
|éditeur= de Bordeaux
|s=Essais/édition de Bordeaux, 1595}}
 
{{Citation bloc|Les tyrans pour faire tous les deux ensemble, et tuer et faire sentir leur colère, ils ont employé toute leur suffisance à trouver moyen d'allonger la mort. Ils veulent que leurs ennemis s'en aillent, mais non pas si vite qu'ils n'aient loisir de savourer leur vengeance. Là dessus ils sont en grand peine: car, si les tourments sont violents, ils sont courts ; s'ils sont longs, ils ne sont pas assez douloureux à leur gré: les voilà à dispenser leurs engins. Nous en voyons mille exemples en l'Antiquité, et je ne sais si, sans y penser, nous ne retenons pas quelque trace de cette barbarie. Tout ce qui est au delà de la mort simple, me semble pure cruauté.| [[Michel de Montaigne]], ''[[Essais]]'', II, 27 }}