« Lénine » : différence entre les versions

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==Citations==
 
{{Citation|citation= Cette information nous apprend, tout d'abord, que l'entrée dans le gouvernement révolutionnaire de représentants du prolétariat socialiste aux côtés de la petite bourgeoisie est, sur le plan des principes, parfaitement acceptable et, dans des conditions déterminées, tout simplement obligatoire. Cette information nous montre ensuite que la tâche réelle dont la Commune a dû s'acquitter était avant tout la réalisation de la dictature non pas socialiste, mais démocratique, l'application de notre « programme minimum ». Enfin, cette information nous rappelle que, tirant la leçon de la Commune de Paris, nous devons imiter non ses erreurs (les communards n'ont pas pris la Banque de France, ils n'ont pas lancé d'offensive contre Versailles, n'avaient pas de programme clair, etc.), mais ces actions pratiques couronnées de succès qui nous montrent la voie à suivre. Nous ne devons pas emprunter le mot « Commune » aux grands combattants de 1871, nous ne devons pas répéter aveuglément chacun de leurs mots d'ordre, mais promouvoir clairement des mots d'ordre de programme et d'action qui répondent à la situation actuelle de la Russie et que l'on peut résumer ainsi: dictature révolutionnaire démocratique du prolétariat et des paysans.}}
{{Réf Livre|titre=Sur La Commune de Paris
|auteur=Marx, Engels, Lénine
|éditeur=Les Éditions du Progrès, Moscou, URSS
|année=1971
|page=305
|partie=Lénine
|chapitre=
}}
 
{{Citation| L'indignation vertueuse avec laquelle nos libéraux parlent de pogromes ne peut manquer de donner à tout révolutionnaire une impression de lâcheté lorsque nos libéraux, tout en portant cette condamnation vertueuse contre les pogromes, n'en envisagent pas moins l'idée d'engager des pourparlers et de passer des accords avec leurs auteurs. La monarchie devait forcément se défendre contre la révolution et la monarchie semi-asiatique, féodale, "russe" des Romanov, ne pouvait se défendre que par les moyens les plus grossiers, les plus répugnants, les plus cruels et les plus vils : la seule méthode de lutte contre les pogromes qui soit digne d'un socialiste et d'un démocrate, la seule qui soit raisonnable, ce n'est pas de prononcer des condamnations vertueuses, mais d'apporter une contribution entière et dévouée à la révolution, d'organiser la révolution capable de "renverser" une telle monarchie. Le pogromiste Stolypine s'est préparé à la charge ministérielle de la seule façon dont les gouvernements tsaristes pouvaient le faire : en sévissant contre les paysans, en organisant des pogromes et en sachant couvrir cette "pratique" asiatique de vernis et de phrases, de poses et de gestes "à l'européenne."}}