« Vies parallèles des hommes illustres » : différence entre les versions

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+Vie d'Alexandre
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|section=XVIII, 7
|page=551-552
}}
 
=== ''Vie d'Alexandre''' ===
{{citation|citation=Olympias, qui recherchait la possession divine avec plus de ferveur que les autres et s'abandonnait à l'enthousiasme avec encore plus de barbarie, traînait avec elle, dans les thiases, de grands serpents apprivoisés qui se glissaient souvent hors du lierre et des corbeilles mystiques, s'enroulaient autour des thyrses et des couronnes que portaient les femmes, et frappaient de terreur les hommes.}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=II, 9
|page=1228
}}
 
{{citation|citation=Alors que ses compagnons lui demandaient s'il voulait concourir à Olympie pour l'épreuve du stade, car il était agile, il répondit : "Oui, à condition d'avoir des rois pour adversaires."
|précisions=À propos d'Alexandre le Grand.}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=IV, 10
|page=1230
}}
 
{{citation|citation=Mon enfant, cherche un royaume à ta mesure. La Macédoine n'est pas assez grande pour toi.
|précisions=Paroles qu'aurait dites Philippe II de Macédoine à son fils Alexandre quand ce dernier eut réussi à dompter Bucéphale.}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=VI, 8
|page=1232
}}
 
{{citation|citation=Il considérait l’''Iliade'' comme le viatique de la vertu militaire et l'appelait ainsi ; il en avait reçu une version corrigée par Aristote, qu'on appelle l'édition "de la Cassette", et, selon Onésicrite, il la gardait toujours sous son oreiller, avec son poignard.
|précisions=}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=VIII, 2
|page=1233
}}
 
{{citation|citation=La dispute la plus spectaculaire fut déclenchée par Attale aux noces de Cléopâtre, une jeune fille que Philippe épousait, s'en étant épris en dépit de son âge. Attale, l'oncle de la mariée, qui s'était enivré pendant le banquet, invita les Macédoniens à prier les dieux d'accorder à Philippe et à Cléopâtre un fils légitime qui hériterait de la royauté. Aussitôt Alexandre, furibond, s'écria : "Et moi, mauvaise tête, suis-je donc un bâtard, à ton avis ?", et il lui lança une coupe à la figure. Philippe bondit sur Alexandre, l'épée tirée, mais par bonheur pour tous deux, il glissa, sous l'effet de la colère et du vin, et tomba. Alos Alexandre l'insulta en ces termes : "L'homme que vous voyez, mes amis, s'apprêtait à passer d'Europe en Asie, mais en passant d'un lit à l'autre, il se retrouve par terre !"
|précisions=}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=IX, 6-9
|page=1234-1235
}}
 
{{citation|citation=Beaucoup d'hommes politiques et de philosophes vinrent le trouver et le féliciter. Il espérait que Diogène de Sinope, qui vivait à Corinthe, en ferait autant. Comme il ne prêtait pas la moindre attention à Alexandre et restait tranquillement au Crancion, ce fut Alexandre lui-même qui se déplaça. Diogène se trouvait allongé au soleil. En voyant arriver tout le monde, il se redressa un peu et jeta les yeux sur Alexandre. Celui-ci, l'ayant salué, lui adressa la parole le premier pour lui demander s'il avait besoin de quelque chose ; "Écarte-toi un peu du soleil", répondit l'autre. Alexandre en fut profondément frappé, dit-on ; le philosophe le méprisait, mais lui, il admirait son dédain et sa grandeur : alors que ses compagnons, en s'en allant, riaient et se moquaient, il leur dit : "Eh bien moi, si je n'étais pas Alexandre, je serais Diogène !"
|précisions=}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=XIV, 2-5
|page=1239
}}