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|section=LX, 14
|page=1279
}}
 
=== Vie de César ===
{{citation|citation=Tu n'en es plus à miner le terrain, César : ce sont désormais des machines de guerre que tu dresses contre la République !
|précisions=Propos attribués à Lutiatus Catulus après une manœuvre de César pour s'attirer la faveur du peuple.}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=VI, 6
|page=1298
}}
 
{{citation|citation=Pendant la traversée des Alpes, dit-on, alors qu'il passait près d'une bourgade barbare qui comptait fort peu d'habitants et qui était très misérable, ses amis se mirent à rire et déclarèrent en plaisantant : "Il y a peut-être, même ici, des disputes pour les charges, des rivalités pour occuper les premiers rangs et des jalousies entre les notables." César répliqua sur un ton très sérieux : "Pour moi, je préfèrerais être le premier personnage ici que le second à Rome !"
|précisions=}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=XI, 3-4
|page=1302-1303
}}
 
{{citation|citation=De toutes les mesures politiques du consulat de César, celle qui parut la plus honteuse fut l'élection au tribunat de la plèbe de ce même Clodius qui avait outragé son foyer et les Mystères des cérémonies nocturnes.
|précisions=Clodius, agitateur politique au service de Céar, avait été condamné entre autres pour impiété après s'être introduit illégalement dans une cérémonie des Mystères de la Bona Dea réservée aux femmes.}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=XIV, 16
|page=1306
}}
 
{{citation|citation=On peut comprendre que le danger qu'il courut devant Alésia soit resté célèbre à plus d'un titre : jamais, dans aucun autre combat, il n'eut à déployer autant d'audace et d'habileté.
|précisions=À propos du siège d'Alésia, bataille décisive de la guerre des Gaules.}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=XXVII, 5
|page=1317
}}
 
{{citation|citation=Le chef suprême de la guerre, Vercingétorix, prit ses plus belles armes, para son cheval et sortit de la ville. Il décrivit un cercle sur sa monture, autour de César, qui était assis, puis sauta à terre, jeta toutes ses armes, s'assit aux pieds de César, et ne bougea plus. Alors César le fit mettre sous bonne garde pour son triomphe.
|précisions=Au sujet de la reddition du chef gaulois Vercingétorix à l'issue du siège d'Alésia.}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=XXVII, 9-10
|page=1318
}}
 
{{citation|citation=Quand il fut arrivé au bord du cours d'eau, nommé Rubicon, qui marque la frontière entre la Gaule Cisalpine et le reste de l'Italie, il se mit à réfléchir, mesurant mieux, à l'approche du danger, l'audace de son entreprise. Il suspendit sa course. Pendant cette halte, il s'absorba en silence dans de profondes réflexions, passant d'un parti à l'autre, et changeant d'avis à de nombreuses reprises. Il confia même son incertitude aux amis qui l'accompagnaient, notamment à Asinius Pollion. Il calculait tous les maux que le passage de ce cours d'eau allait infliger à l'humanité entière et tout ce qu'en dirait la postérité. Pour finir, dans un mouvement de passion, comme s'il se détournait de la raison pour s'élancer dans l'avenir, il murmura le mot suivant, que prononcent souvent ceux qui tentent une Fortune incertaine et audacieuse : '''"Que le dé en soit jeté !"''' Puis il s'empressa de traverser le cours d'eau. Il avança dès lors au pas de course, tomba sur Ariminum avant le jour et s'en empara. La nuit qui avait précédé le passage du Rubicon, il avait eu, dit-on, un songe abominable : il avait rêvé qu'il avait avec sa mère des raports incestueux.
|précisions=Au sujet du passage du Rubicon, coup de force par lequel César sort complètement de la légalité et marche sur Rome pour y prendre le pouvoir. Le rêve incestueux symbolise, selon l'antiquisante Anne-Marie Ozanam (page 1322, note 169), le viol de la patrie que constitue le franchissement du Rubicon.}}
{{Réf Livre
|titre=Vies parallèles
|traducteur=Anne-Marie Ozanam
|auteur=[[Plutarque]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
|année=2001
|titre de la contribution=Alexandre
|section=XXXII, 5-9
|page=1322
}}