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[[Fichier:Paris - Salon du livre 2012 - Alexandre Najjar - 004.jpg|thumb|Alexandre Najjar]]
'''{{w|Alexandre Najjar}}''' (en arabe {{lang|rtl|ar|إسكندر نجّار}}) est un avocat et écrivain libanais[[liban]]ais francophone né à [[Beyrouth]] le {{date-|5 février 1967}}. Il est avocat spécialisé en droit bancaire et financier, responsable du supplément francophone ''L’Orient littéraire'', et auteur d’essais (''Dictionnaire amoureux du Liban'', ''De Gaulle et le Liban''), de romans (''Le romanRoman de Beyrouth'', ''Phénicia''), de biographies (''Khalil Gibran'', ''Le Censeur de Baudelaire''), de poèmes (''À quoi rêvent les statues ?''), de récits (''Les angesAnges de Millesgarden'', ''L’écoleL’École de la guerre'', ''Le Silence du Ténor'') et de nouvelles (''Comme un aigle en dérive''), traduits dans une douzaine de langues. Il a obtenu plusieurs distinctions, dont les insignes d’officier dans l’ordre des Arts et des Lettres en France, et de nombreux prix au Liban et en France, dont le Prix Méditerranée, le Prix Hervé Deluen de l’Académie française, le Prix de l’Asie, le Prix Gibran et la Bourse de l’écrivain de la Fondation Hachette.
 
== Citations ==
=== ''L’Astronome'', 1997 ===
{{À sourcer|date=2019-11-23}}
{{Citation
|citation=<poem>— À quoi bon développer les arts dans un pays occupé ?
— Un pays ne meurt pas quand il est occupé : c'est quand sa culture disparaît qu'il meurt vraiment</poem>
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
===L’Astronome===
|citation= Dans un pays occupé, il n'est pire que l'accoutumance. L'accoutumance, c'est quand on prend le pli de l'occupation ; quand les débordements de l'occupant deviennent acceptables parce qu'on en a pris l'habitude.
  
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
« - A quoi bon développer les arts dans un pays occupé ?
|citation= Se remet-on jamais vraiment de la disparition d'une mère ? N'éprouve-t-on pas le sentiment d'avoir perdu le droit de vivre puisque celle qui nous a pourvu de ce droit a elle-même cessé d'exister ?
- Un pays ne meurt pas quand il est occupé : c'est quand sa culture disparaît qu'il meurt vraiment"
}}
 
{{réf absente}}
 
{{Citation
« Dans un pays occupé, il n'est pire que l'accoutumance. L'accoutumance, c'est quand on prend le pli de l'occupation ; quand les débordements de l'occupant deviennent acceptables parce qu'on en a pris l'habitude."
|citation= Notre différence enrichit notre amour, elle ne lui fait pas obstacle.
 
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
"Se remet-on jamais vraiment de la disparition d'une mère ? N'éprouve-t-on pas le sentiment d'avoir perdu le droit de vivre puisque celle qui nous a pourvu de ce droit a elle-même cessé d'exister ?"
|citation= L'amour est une herbe folle qui pousse où elle veut.
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
|citation= L'amour, frère de l'insouciance, qui, en même temps qu'il nous ouvre le cœur comme les vannes d'une écluse, nous ferme les yeux et nous plonge dans un état de doux aveuglement !
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
-"Notre différence enrichit notre amour, elle ne lui fait pas obstacle »
|citation= Se cacher pour aimer : jamais je n'aurais accepté cela. Comment admettre la clandestinité quand on considère l'amour comme un sentiment si grand qu'il a besoin d'espace pour s'épanouir, comme un soleil que rien ni personne ne peuvent empêcher de briller ?
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
|citation= Quelque puissant qu'il soit, l'amour est toujours fragile parce qu'il est à la merci de la mort, parce qu'il n'est pas capable de forcer le destin et de brider ses caprices.
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
"L'amour est une herbe folle qui pousse où elle veut."
|citation= Entre aimer et assumer un amour, il existe une grande différence. La différence qui sépare la velléité du courage !
 
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
"L'amour, frère de l'insouciance, qui, en même temps qu'il nous ouvre le coeur comme les vannes d'une écluse, nous ferme les yeux et nous plonge dans un état de doux aveuglement !"
|citation= Celui qui souffre ne voit que sa propre douleur, jalouse le bonheur des autres, ne comprend pas pourquoi le destin s'acharne contre lui. Pour celui qui souffre, les autres sont coupables d'être heureux.
 
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
"Se cacher pour aimer : jamais je n'aurais accepté cela. Comment admettre la clandestinité quand on considère l'amour comme un sentiment si grand qu'il a besoin d'espace pour s'épanouir, comme un soleil que rien ni personne ne peuvent emprêcher de briller ?"
|citation= La Méditerranée ne connaît pas de ligne d'horizon : elle est le prolongement du ciel.
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
 
|citation= Le vent est un chat capricieux. Tantôt câlin, tantôt rebelle, il gémit, ronronne, râle, miaule, hurle sans que l'on sache toujours pourquoi. Le vent est fils de la volupté : il aime la chair. Sa main soyeuse nous effleure la peau, la caresse, s'attarde sur nos lèvres, nos paupières, nos narines, nos oreilles, dessine les contours de notre visage… Sa fraîcheur est celle d'un baiser. Mais comme tout amour passionné, son amour est destructeur : s'il vient à s'emporter, il ne se contrôle plus. Sa violence éclate. Il agresse ceux qu'il chérissait.
"Quelque puissant qu'il soit, l'amour est toujours fragile parce qu'il est à la merci de la mort, parce qu'il n'est pas capable de forcer le destin et de brider ses caprices."
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
|citation= Mais nous avons les souvenirs. En revivant les moments que nous avons partagés, nous aurons l'illusion d'être toujours ensemble !
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
"Entre aimer et assumer un amour, il existe une grande différence. La différence qui sépare la velléité du courage !"
|citation= L'exil m'a appris que l'absent qu'on aime ne s'éloigne jamais.
}}
{{réf absente}}
 
=== ''Athina'', 2000 ===
"Celui qui souffre ne voit que sa propre douleur, jamouse le bonheur des autres, ne comprend pas pourquoi le destin s'acharne contre lui. Pour celui qui souffre, les autres sont coupables d'être heureux."
{{À sourcer|date=2019-11-23}}
{{Citation
|citation= J'aime les îles. Elles n'ont pas d'amarres, point de cordon ombilical : les îles sont libres.
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= La liberté se nourrit de patience et d'espoir. Elle est comme l'eau : elle finit par rouiller la lame la plus aiguisée et ronge le rocher le plus résistant. Il faut quelquefois dormir longtemps et rêver sans discontinuer qu'on est libre, avant de se réveiller et de découvrir que la liberté est là et que le rêve s'est réalisé !
}}
{{réf absente}}
 
{{Citation
"La Méditerranée ne connaît pas de ligne d'horizon : elle est le prolongement du ciel."
|citation= L'injustice est pareille à l'eau qu'on chauffe dans une marmite. Quand elle bout trop longtemps, elle déborde : c'est cela, la révolte.
 
}}
 
{{réf absente}}
"Le vent est un chat capricieux. Tantôt câlin, tantôt rebelle, il gémit, ronronne, râle, miaule, hurle sans que l'on sache toujours pourquoi. Le vent est fils de la volupté : il aime la chair. Sa main soyeuse nous effleure la peau, la caresse, s'attarde sur nos lèvres, nos paupières, nos narines, nos oreilles, dessine les contours de notre visage... Sa fraîcheur est celle d'un baiser. Mais comme tout amour passionné, son amour est destructeur : s'il vient à s'emporter, il ne se contrôle plus. Sa violence éclate. Il agresse ceux qu'il chérissait."
 
 
"Mais nous avons les souvenirs. En revivant les moments que nous avons partagés, nous aurons l'illusion d'être toujours ensemble !"
 
 
"L'exil m'a appris que l'absent qu'on aime ne s'éloigne jamais."
 
 
=== Athina ===
 
"J'aime les îles. Elles n'ont pas d'amarres, point de cordon ombilical : les îles sont libres. "
 
 
"La liberté se nourrit de patience et d'espoir. Elle est comme l'eau : elle finit par rouiller la lame la plus aiguisée et ronge le rocher le plus résistant. Il faut quelquefois dormir longtemps et rêver sans discontinuer qu'on est libre, avant de se réveiller et de découvrir que la liberté est là et que le rêve s'est réalisé !"
 
 
 
"L'injustice est pareille à l'eau qu'on chauffe dans une marmite. Quand elle bout trop longtemps, elle déborde : c'est cela, la révolte."
 
 
=== ''Le roman de Beyrouth'', 2005 ===
 
=== ''Le Roman de Beyrouth'', 2005 ===
{{citation|citation=On ne me prendra pas Beyrouth !
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
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|page=11
}}
 
 
{{citation|citation=Je porte le [[deuil]] de ces [[souvenir]]s qu’on m’a confisqués. Mais que ceux qui œuvrent à la destruction de notre [[passé]] se rassurent : quoi qu’ils fassent, et même si je n’ai plus mes yeux pour voir, '''Beyrouth m’habite'''. Elle est hors de l’espace et du temps. Elle fait partie de ces lieux que nul ne peut envahir. Comme le paradis.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
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}}
 
{{citation|citation=Tu sais, jeune homme, remonter aux origines n’est jamais facile : il y a l’[[oubli]] '''ce grand trou noir''' , la nostalgie, la pudeur qui ''transmuent'' les souvenirs. Et si raconter ma propre vie suppose que je vide ma mémoire sans crainte de réveiller d’anciennes douleurs, '''raconter celle des autres exige le secours de l’[[imagination]]'''. Car enfin, comment appréhender la [[pensée]], les [[sentiment]]s, les secrets d’autrui quand on ne les a pas partagés ? Comment pénétrer, comment violer, le sanctuaire d’une vie ? Comment remplir les blancs que nos semblables ont, sciemment ou non, laissés derrière eux ? Comment cerner tout ce qui a déterminé leur action, comment justifier leurs actes si tant est qu’il faille toujours «  justifier  » ?
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
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}}
 
{{citation|citation= «  Les révolutionnaires, se dit-il, sont comme ces [[folie|fous]] d’[[amour]] qui foncent tête baissée vers l’objet de leur convoitise, sans se poser de questions, sans mesurer les conséquences de leur audace, comme si '''leur désir rendait leur folie légitime''', comme si la passion leur donnait tous les droits.  »
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 106 ⟶ 137 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 116 ⟶ 147 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 123 ⟶ 154 :
}}
 
{{citation|citation= La [[justice]] sous l’occupation est une notion illusoire, une vue de l’esprit. Le jugement est toujours écrit à l’avance ; '''les officiers dictent leur loi aux magistrats'''. [...] Critiquer l’occupation n’est pas un délit, c’est un devoir !
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 136 ⟶ 167 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 146 ⟶ 177 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 156 ⟶ 187 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 166 ⟶ 197 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 173 ⟶ 204 :
}}
 
{{citation|citation=En temps de [[guerre]], la vie est suspendue. On passe des jours dans les abris à ne rien faire, à tourner en rond, à l’écoute des dernières nouvelles du front. On ne sait plus vraiment ce qui se passe dehors, si la radio ment ou pas, si les déflagrations qu’on entend sont des « départs » ou des « arrivées ». En temps de guerre, on bannit le confort : on s’adapte à tout, on ''fait avec''. En cas de pénurie d’essence, on attend des heures devant les stations-service ; quand le pain manque, on prend d’assaut les boulangeries ; et lorsque l’eau tarit dans les réservoirs, on court à la fontaine remplir les bidons. En temps de guerre, '''plus rien ne compte sauf Dieu''', seule planche de salut dans un pays livré à la violence aveugle des hommes. Églises et mosquées ne désemplissent pas ; ceux qui n’ont jamais cru se retrouvent à genoux. En temps de guerre, enfin, les normes n’existent plus : le milicien fait la loi ; le gendarme se planque. Ceux qui ne se battent pas deviennent des lâches ; ceux qui tuent, des héros.
 
{{citation|citation=En temps de [[guerre]], la vie est suspendue. On passe des jours dans les abris à ne rien faire, à tourner en rond, à l’écoute des dernières nouvelles du front. On ne sait plus vraiment ce qui se passe dehors, si la radio ment ou pas, si les déflagrations qu’on entend sont des « départs » ou des « arrivées ». En temps de guerre, on bannit le confort : on s’adapte à tout, on ''fait avec''. En cas de pénurie d’essence, on attend des heures devant les stations-service ; quand le pain manque, on prend d’assaut les boulangeries ; et lorsque l’eau tarit dans les réservoirs, on court à la fontaine remplir les bidons. En temps de guerre, '''plus rien ne compte sauf Dieu''', seule planche de salut dans un pays livré à la violence aveugle des hommes. Églises et mosquées ne désemplissent pas ; ceux qui n’ont jamais cru se retrouvent à genoux. En temps de guerre, enfin, les normes n’existent plus : le milicien fait la loi ; le gendarme se planque. Ceux qui ne se battent pas deviennent des lâches ; ceux qui tuent, des héros.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 187 ⟶ 217 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 194 ⟶ 224 :
}}
 
{{citation|citation=[J]’étais allergique à la censure et encore plus à certains juges qui s’érigeaient en parangons de vertu et en gardiens de l’ordre religieux et moral. Je ne comprenais pas comment, dans «  l’État de droit et des institutions  » que prônaient nos dirigeants, dans un pays '''prétendument''' démocratique, considéré comme un havre de liberté par les autres pays arabes, pareille mesure pouvait être décrétée.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 207 ⟶ 237 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le romanRoman de Beyrouth
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 225 ⟶ 255 :
}}
 
{{citation|citation= Je regrette amèrement l’époque où, en compagnie de ma mère, je fréquentais l’église Saint Jean-Baptiste à Achrafieh. Celui qu’on appelle « le Précurseur » a toujours été mon saint préféré. Je ne sais pas s’il était essénien ou non. Ce que je sais, c’est qu’'''il eut le courage de tout abandonner pour aller prêcher dans le désert''' !
 
{{citation|citation= Je regrette amèrement l’époque où, en compagnie de ma mère, je fréquentais l’église Saint Jean-Baptiste à Achrafieh. Celui qu’on appelle « le Précurseur » a toujours été mon saint préféré. Je ne sais pas s’il était essénien ou non. Ce que je sais, c’est qu’'''il eut le courage de tout abandonner pour aller prêcher dans le désert''' !
}}
{{Réf Livre
Ligne 246 ⟶ 275 :
}}
 
{{citation|citation= «  Raisonnable »... Ce mot me poursuit depuis l’enfance. Est-ce mon éducation religieuse chez les jésuites qui me commande de sacrifier mes [[désir]]s sur l’autel de la raison ? Je ne saurais le dire. Tout ce que je sais, c’est que je ressemble à un navire en partance, attiré par le grand large, mais qui reste à quai, incapable de larguer les amarres.
}}
{{Réf Livre
Ligne 256 ⟶ 285 :
}}
 
{{citation|citation= Le [Liban] est [...] une mosaïque de dix-huit communautés religieuses. '''Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone'''. Nous vivons ''avec'' les musulmans, nous ne vivons pas ''chez'' eux. Musulmans et chrétiens forment les deux piliers du Liban «  définitif  » et indépendant. Si l’un de ces piliers s’effondre, le pays tout entier s’écroule ! C’est sans doute en pensant à cette cohabitation que le pape Jean-Paul II a déclaré un jour que «  le Liban est plus qu’un [[pays]], c’est un [[message]]  » ! La présence des chrétiens au Liban est indispensable, elle est d’ailleurs souhaitée par les musulmans modérés qui voient en eux un facteur d’enrichissement, d’ouverture et d’équilibre. Mais ce n’est certainement pas l’avis des intégristes...intégristes…
}}
{{Réf Livre
Ligne 276 ⟶ 305 :
}}
 
{{citation|citation= Ils étaient riches, oui, car la [[culture]] est un [[trésor]]. […] Avec une machine pareille, Kozhaya et la Kadicha allaient s’imposer comme un phare culturel incontournable au Levant, en Asie et en Afrique, et cela, il le savait, n’avait pas de prix.
 
{{citation|citation= Ils étaient riches, oui, car la [[culture]] est un [[trésor]]. [...] Avec une machine pareille, Kozhaya et la Kadicha allaient s’imposer comme un phare culturel incontournable au Levant, en Asie et en Afrique, et cela, il le savait, n’avait pas de prix.
}}
{{Réf Livre
Ligne 307 ⟶ 335 :
}}
 
{{citation|citation= ''Memento mori'' [...]. C’est pour se rappeler la [[mort]] et mieux s’y préparer ! [...] On n’a pas à accomplir des choses extraordinaires pour devenir des saints. '''La sainteté est dans l’exercice des détails les plus anodins de la vie quotidienne avec amour et en communion avec [[Dieu]]''' ! [...] La Kadicha est le lieu idéal pour la prière et la solitude. Ici, j’ai atteint une paix intérieure à laquelle je ne renoncerais pour rien au monde ! [...] Chacun a une mission dans la vie. Tout être doit écouter Dieu et faire ce qu’Il lui dit. Moi, il m’a demandé de venir ici, je suis venu. C’est ici, dans cette grotte de la Kadicha, que je souhaite mourir !
}}
{{Réf Livre
Ligne 337 ⟶ 365 :
}}
 
{{citation|citation= À gauche, perchée sur un massif rocheux, Bécharré ; à droite, un paysage qu’on dirait tridimensionnel : une colline baignée de lumière se découpe sur une colline obscure que le [[soleil]] couchant n’éclaire plus… Une brume pellucide ajoute à la féerie de cette vision. <br> — C’est beau, dis-je, émerveillé. '''Voilà le Liban que j’aime !'''
 
{{citation|citation= À gauche, perchée sur un massif rocheux, Bécharré ; à droite, un paysage qu’on dirait tridimensionnel : une colline baignée de lumière se découpe sur une colline obscure que le [[soleil]] couchant n’éclaire plus... Une brume pellucide ajoute à la féerie de cette vision. <br> — C’est beau, dis-je, émerveillé. '''Voilà le Liban que j’aime !'''
}}
{{Réf Livre
Ligne 348 ⟶ 375 :
}}
 
{{citation|citation= « Un ascète ne pleure pas », se dit-il en serrant les lèvres. Il eut envie de crier, d’extérioriser sa douleur, mais, craignant que l’écho ne le trahît en répercutant sa voix, il se ravisa. Il ouvrit alors les Évangiles et relut la fameuse phrase de Jésus : « '''Celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra.''' » Sa mère n’était donc pas morte.
 
{{citation|citation= « Un ascète ne pleure pas », se dit-il en serrant les lèvres. Il eut envie de crier, d’extérioriser sa douleur, mais, craignant que l’écho ne le trahît en répercutant sa voix, il se ravisa. Il ouvrit alors les Évangiles et relut la fameuse phrase de Jésus : « '''Celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra.''' » Sa mère n’était donc pas morte.
}}
{{Réf Livre
Ligne 379 ⟶ 405 :
}}
 
{{citation|citation= « Je suis entré pauvre dans la vie monastique, j’en sortirai intérieurement riche ».
}}
{{Réf Livre
Ligne 389 ⟶ 415 :
}}
 
{{citation|citation= [L]e [[silence]] et la [[solitude]] ont un sens : elles permettent de s’unir à Dieu. Quant à la souffrance, elle a une valeur rédemptrice : la valeur du salut ! [...] [Le père Nehmetallah al-Hardini] disait : «  Le moine dans son monastère est un roi dans son palais : sa congrégation est son royaume ; ses frères constituent son armée ; ses vertus sont sa gloire ; l’amour de Dieu et de son ordre forment sa couronne ; sa pureté et sa chasteté lui servent de spectre ; sa pauvreté, son obéissance et ses prières sont ses armes ; son habit de pourpre est tissé d’humilité et de mansuétude.  »
}}
{{Réf Livre
Ligne 399 ⟶ 425 :
}}
 
{{citation|citation= Souviens-toi avec quelle sérénité {{M. |de Chasteuil}} a affronté le départ de sa mère. [[Victor Hugo]], qui a perdu sa fille, disait que «  les morts sont des invisibles, mais non des absents !  » Ta maman est toujours présente, même si on ne la voit pas. Prête l’oreille au silence, tu l’entendras...l’entendras…
}}
{{Réf Livre
Ligne 408 ⟶ 434 :
|page=188
}}
 
 
{{citation|citation= La [[mort]] n’a pas d’âge.
Ligne 430 ⟶ 455 :
}}
 
{{citation|citation= Le but de la [[vie]] est de nous rapprocher de ses [[secret]]s, et la [[folie]] en est le seul moyen ! [...] Et moi, je suis en exil dans un pays lointain où vivre en ermite est considéré comme une folie !
}}
{{Réf Livre
Ligne 450 ⟶ 475 :
}}
 
{{citation|citation= L’art est le reflet de l’âme ; la [[poésie]], le rythme de la vie. Si l’âme est triste et que la vie est obscurcie par les malheurs, à quoi bon l’image suggestive et le vers réussi ? Mieux vaut se retrancher dans la méditation plutôt que de façonner des œuvres avec nos pulsions négatives...négatives… [...] Entre-temps, ne nous taisons pas : l’art reste encore la voie la plus sûre pour arriver à [[Dieu]] !
}}
{{Réf Livre
Ligne 461 ⟶ 486 :
 
== Bibliographie sélective ==
* ''La honteHonte du survivant'', Naaman, 1989.
* ''À quoi rêvent les statues ?'', Anthologie, 1989.
* ''Comme un aigle en dérive'', Publisud, 1993.
* ''Les Exilés du Caucase'', Grasset, 1995.
* ''L’Astronome'', Grasset, 1997.
* ''L’écoleL’École de la guerre'', Balland, 1999.
* ''Athina'', Grasset, 2000.
* ''Le Crapaud'', 2001.
Ligne 478 ⟶ 503 :
* ''La Passion de lire'', éd. librairie Antoine, 2005.
* ''Saint Jean-Baptiste'', biographie, Pygmalion, 2005.
* ''Le romanRoman de Beyrouth'', Plon, 2005.
* ''Le Silence du ténor'', Plon, 2006.
* ''Phénicia'', Plon, 2008.
* ''Berlin 36'', Plon, 2010.
* ''L’enfantL’Enfant terrible'', L’Orient-Le Jour, 2010.
* ''Sur les traces de Gibran'', Dergham, 2011.
* ''Anatomie d’un tyran : Mouammar Kadhafi'', Actes Sud/L’Orient des livres, 2011.
* ''Kadicha'', Plon, 2011.
* ''L’Homme de la providence, Abouna Yaacoub'', L’Orient des Livres, 2012.
* ''Les angesAnges de Millesgarden'', Gallimard, 2013.
* ''Dictionnaire amoureux du Liban'', Plon, 2014.
* ''Mimosa'', Les Escales, 2017.