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[[Fichier:Paris - Salon du livre 2012 - Alexandre Najjar - 004.jpg|thumb|Alexandre Najjar]]
'''{{w|Alexandre Najjar}}''' (en arabe {{lang|rtl|ar|إسكندر نجّار}}) est un avocat et écrivain
== Citations ==
=== ''L’Astronome'', 1997 ===
{{À sourcer|date=2019-11-23}}
{{Citation
|citation=<poem>— À quoi bon développer les arts dans un pays occupé ?
— Un pays ne meurt pas quand il est occupé : c'est quand sa culture disparaît qu'il meurt vraiment</poem>
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= Dans un pays occupé, il n'est pire que l'accoutumance. L'accoutumance, c'est quand on prend le pli de l'occupation ; quand les débordements de l'occupant deviennent acceptables parce qu'on en a pris l'habitude.
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= Se remet-on jamais vraiment de la disparition d'une mère ? N'éprouve-t-on pas le sentiment d'avoir perdu le droit de vivre puisque celle qui nous a pourvu de ce droit a elle-même cessé d'exister ?
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= Notre différence enrichit notre amour, elle ne lui fait pas obstacle.
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= L'amour est une herbe folle qui pousse où elle veut.
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= L'amour, frère de l'insouciance, qui, en même temps qu'il nous ouvre le cœur comme les vannes d'une écluse, nous ferme les yeux et nous plonge dans un état de doux aveuglement !
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= Se cacher pour aimer : jamais je n'aurais accepté cela. Comment admettre la clandestinité quand on considère l'amour comme un sentiment si grand qu'il a besoin d'espace pour s'épanouir, comme un soleil que rien ni personne ne peuvent empêcher de briller ?
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= Quelque puissant qu'il soit, l'amour est toujours fragile parce qu'il est à la merci de la mort, parce qu'il n'est pas capable de forcer le destin et de brider ses caprices.
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= Entre aimer et assumer un amour, il existe une grande différence. La différence qui sépare la velléité du courage !
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= Celui qui souffre ne voit que sa propre douleur, jalouse le bonheur des autres, ne comprend pas pourquoi le destin s'acharne contre lui. Pour celui qui souffre, les autres sont coupables d'être heureux.
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= La Méditerranée ne connaît pas de ligne d'horizon : elle est le prolongement du ciel.
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= Le vent est un chat capricieux. Tantôt câlin, tantôt rebelle, il gémit, ronronne, râle, miaule, hurle sans que l'on sache toujours pourquoi. Le vent est fils de la volupté : il aime la chair. Sa main soyeuse nous effleure la peau, la caresse, s'attarde sur nos lèvres, nos paupières, nos narines, nos oreilles, dessine les contours de notre visage… Sa fraîcheur est celle d'un baiser. Mais comme tout amour passionné, son amour est destructeur : s'il vient à s'emporter, il ne se contrôle plus. Sa violence éclate. Il agresse ceux qu'il chérissait.
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= Mais nous avons les souvenirs. En revivant les moments que nous avons partagés, nous aurons l'illusion d'être toujours ensemble !
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= L'exil m'a appris que l'absent qu'on aime ne s'éloigne jamais.
}}
{{réf absente}}
=== ''Athina'', 2000 ===
{{À sourcer|date=2019-11-23}}
{{Citation
|citation= J'aime les îles. Elles n'ont pas d'amarres, point de cordon ombilical : les îles sont libres.
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= La liberté se nourrit de patience et d'espoir. Elle est comme l'eau : elle finit par rouiller la lame la plus aiguisée et ronge le rocher le plus résistant. Il faut quelquefois dormir longtemps et rêver sans discontinuer qu'on est libre, avant de se réveiller et de découvrir que la liberté est là et que le rêve s'est réalisé !
}}
{{réf absente}}
{{Citation
|citation= L'injustice est pareille à l'eau qu'on chauffe dans une marmite. Quand elle bout trop longtemps, elle déborde : c'est cela, la révolte.
}}
{{réf absente}}
=== ''Le Roman de Beyrouth'', 2005 ===
{{citation|citation=On ne me prendra pas Beyrouth !
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
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|page=11
}}
{{citation|citation=Je porte le [[deuil]] de ces [[souvenir]]s qu’on m’a confisqués. Mais que ceux qui œuvrent à la destruction de notre [[passé]] se rassurent : quoi qu’ils fassent, et même si je n’ai plus mes yeux pour voir, '''Beyrouth m’habite'''. Elle est hors de l’espace et du temps. Elle fait partie de ces lieux que nul ne peut envahir. Comme le paradis.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
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}}
{{citation|citation=Tu sais, jeune homme, remonter aux origines n’est jamais facile : il y a l’[[oubli]]
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
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}}
{{citation|citation= «
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 106 ⟶ 137 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 116 ⟶ 147 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 123 ⟶ 154 :
}}
{{citation|citation= La [[justice]] sous l’occupation est une notion illusoire, une vue de l’esprit. Le jugement est toujours écrit à l’avance ; '''les officiers dictent leur loi aux magistrats'''. [
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 136 ⟶ 167 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 146 ⟶ 177 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 156 ⟶ 187 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 166 ⟶ 197 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 173 ⟶ 204 :
}}
{{citation|citation=En temps de [[guerre]], la vie est suspendue. On passe des jours dans les abris à ne rien faire, à tourner en rond, à l’écoute des dernières nouvelles du front. On ne sait plus vraiment ce qui se passe dehors, si la radio ment ou pas, si les déflagrations qu’on entend sont des « départs » ou des « arrivées ». En temps de guerre, on bannit le confort : on s’adapte à tout, on ''fait avec''. En cas de pénurie d’essence, on attend des heures devant les stations-service ; quand le pain manque, on prend d’assaut les boulangeries ; et lorsque l’eau tarit dans les réservoirs, on court à la fontaine remplir les bidons. En temps de guerre, '''plus rien ne compte sauf Dieu''', seule planche de salut dans un pays livré à la violence aveugle des hommes. Églises et mosquées ne désemplissent pas ; ceux qui n’ont jamais cru se retrouvent à genoux. En temps de guerre, enfin, les normes n’existent plus : le milicien fait la loi ; le gendarme se planque. Ceux qui ne se battent pas deviennent des lâches ; ceux qui tuent, des héros.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
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}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 194 ⟶ 224 :
}}
{{citation|citation=[J]’étais allergique à la censure et encore plus à certains juges qui s’érigeaient en parangons de vertu et en gardiens de l’ordre religieux et moral. Je ne comprenais pas comment, dans «
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 207 ⟶ 237 :
}}
{{Réf Livre
|titre=Le
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
Ligne 225 ⟶ 255 :
}}
{{citation|citation= Je regrette amèrement l’époque où, en compagnie de ma mère, je fréquentais l’église Saint Jean-Baptiste à Achrafieh. Celui qu’on appelle « le Précurseur » a toujours été mon saint préféré. Je ne sais pas s’il était essénien ou non. Ce que je sais, c’est qu’'''il eut le courage de tout abandonner pour aller prêcher dans le désert''' !
}}
{{Réf Livre
Ligne 246 ⟶ 275 :
}}
{{citation|citation= «
}}
{{Réf Livre
Ligne 256 ⟶ 285 :
}}
{{citation|citation= Le [Liban] est [
}}
{{Réf Livre
Ligne 276 ⟶ 305 :
}}
{{citation|citation= Ils étaient riches, oui, car la [[culture]] est un [[trésor]]. […] Avec une machine pareille, Kozhaya et la Kadicha allaient s’imposer comme un phare culturel incontournable au Levant, en Asie et en Afrique, et cela, il le savait, n’avait pas de prix.
}}
{{Réf Livre
Ligne 307 ⟶ 335 :
}}
{{citation|citation= ''Memento mori'' [
}}
{{Réf Livre
Ligne 337 ⟶ 365 :
}}
{{citation|citation= À gauche, perchée sur un massif rocheux, Bécharré ; à droite, un paysage qu’on dirait tridimensionnel : une colline baignée de lumière se découpe sur une colline obscure que le [[soleil]] couchant n’éclaire plus… Une brume pellucide ajoute à la féerie de cette vision. <br> — C’est beau, dis-je, émerveillé. '''Voilà le Liban que j’aime !'''
}}
{{Réf Livre
Ligne 348 ⟶ 375 :
}}
{{citation|citation= « Un ascète ne pleure pas », se dit-il en serrant les lèvres. Il eut envie de crier, d’extérioriser sa douleur, mais, craignant que l’écho ne le trahît en répercutant sa voix, il se ravisa. Il ouvrit alors les Évangiles et relut la fameuse phrase de Jésus : « '''Celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra.''' » Sa mère n’était donc pas morte.
}}
{{Réf Livre
Ligne 379 ⟶ 405 :
}}
{{citation|citation=
}}
{{Réf Livre
Ligne 389 ⟶ 415 :
}}
{{citation|citation= [L]e [[silence]] et la [[solitude]] ont un sens : elles permettent de s’unir à Dieu. Quant à la souffrance, elle a une valeur rédemptrice : la valeur du salut ! [
}}
{{Réf Livre
Ligne 399 ⟶ 425 :
}}
{{citation|citation= Souviens-toi avec quelle sérénité {{M.
}}
{{Réf Livre
Ligne 408 ⟶ 434 :
|page=188
}}
{{citation|citation= La [[mort]] n’a pas d’âge.
Ligne 430 ⟶ 455 :
}}
{{citation|citation= Le but de la [[vie]] est de nous rapprocher de ses [[secret]]s, et la [[folie]] en est le seul moyen ! [
}}
{{Réf Livre
Ligne 450 ⟶ 475 :
}}
{{citation|citation= L’art est le reflet de l’âme ; la [[poésie]], le rythme de la vie. Si l’âme est triste et que la vie est obscurcie par les malheurs, à quoi bon l’image suggestive et le vers réussi ? Mieux vaut se retrancher dans la méditation plutôt que de façonner des œuvres avec nos pulsions
}}
{{Réf Livre
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== Bibliographie sélective ==
* ''La
* ''À quoi rêvent les statues ?'', Anthologie, 1989.
* ''Comme un aigle en dérive'', Publisud, 1993.
* ''Les Exilés du Caucase'', Grasset, 1995.
* ''L’Astronome'', Grasset, 1997.
* ''
* ''Athina'', Grasset, 2000.
* ''Le Crapaud'', 2001.
Ligne 478 ⟶ 503 :
* ''La Passion de lire'', éd. librairie Antoine, 2005.
* ''Saint Jean-Baptiste'', biographie, Pygmalion, 2005.
* ''Le
* ''Le Silence du ténor'', Plon, 2006.
* ''Phénicia'', Plon, 2008.
* ''Berlin 36'', Plon, 2010.
* ''
* ''Sur les traces de Gibran'', Dergham, 2011.
* ''Anatomie d’un tyran : Mouammar Kadhafi'', Actes Sud/L’Orient des livres, 2011.
* ''Kadicha'', Plon, 2011.
* ''L’Homme de la providence, Abouna Yaacoub'', L’Orient des Livres, 2012.
* ''Les
* ''Dictionnaire amoureux du Liban'', Plon, 2014.
* ''Mimosa'', Les Escales, 2017.
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