« Phèdre (Racine) » : différence entre les versions

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+à propos de "Phèdre"
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|s=Phèdre (Racine)}}
 
== À propos de ''Phèdre'' ==
=== Roland Barthes, ''Sur Racine'' ===
{{citation|citation=Il suffit de visiter aujourd'hui la Grèce pour comprendre la violence de la petitesse, et combien la tragédie racinienne, par sa natur "contrainte", s'accorde à ces lieux que Racine n'avait jamais vus : Thèbes, Buthrot, Trézène, ces capitales de la tragédie sont des villages. Trézène, où Phèdre se meurt, est un tertre aride, fortifié de pierrailles. Le soleil fait un extérieur pur, net, dépeuplé ; la vie est dans l'ombre, qui est à la fois repos, secret, échange et faute. Même hors de la maison, il n'y a pas de vrai souffle : c'est le maquis, le désert, un espace inorganisé.}}
{{réf Livre|titre=Sur Racine
|auteur=Roland Barthes
|année d'origine=1960
|année=1963
|éditeur=Seuil
|collection=Points Seuil Essais
|page=17}}
 
{{citation|citation=L'enjeu tragique est ici beaucoup moins le sens de la parole que son apparition, beaucoup moins l'amour de Phèdre que son aveu.
|précisions=Au sujet de ''Phèdre''.}}
{{réf Livre|titre=Sur Racine
|auteur=Roland Barthes
|année d'origine=1960
|année=1963
|éditeur=Seuil
|collection=Points Seuil Essais
|page=115}}
 
{{citation|citation=Phèdre est son silence même : dénouer ce silence, c'est mourir, mais aussi mourir ne peut être qu'avoir parlé. Avant que la tragédie ne commence, Phèdre veut déjà mourir, mais cette mort est suspendue : silencieuse, Phèdre n'arrive ni à vivre ni à mourir : seule, la parole va dénouer cette mort immobile, rendre au monde son mouvement.
|précisions=Au sujet de ''Phèdre''.}}
{{réf Livre|titre=Sur Racine
|auteur=Roland Barthes
|année d'origine=1960
|année=1963
|éditeur=Seuil
|collection=Points Seuil Essais
|page=116}}
 
{{DEFAULTSORT:Phedre}}