« Ridicule (film) » : différence entre les versions

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Bricoles
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{{personnage|Abbé de Vilecourt}} : (''chuchote au Marquismarquis de Bellegarde'') Je crois reconnaître votre obligé… (''se tournant vers Ponceludon'') Tout frais de votre belle province, vous devez avoir un regard aiguisé sur les ridiculités de la Cour !<br/>
{{personnage|Ponceludon de Malavoy}} : Il est écrit ne« Ne juge point, et tu ne seras point jugé ».<br/>
{{personnage|Abbé de Vilecourt}} : Vous pensez bien que si les Évangiles étaient de quelque utilité à Versailles, ça serait venu à ma connaissance.<br/>
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{{citation|citation =
{{personnage|Le Roiroi Louis XVI}} : Faites-nous un mot, là, au débotté. Sur moi par exemple.<br/>
{{personnage|Ponceludon de Malavoy}} : Sire, le roi n'est pas un sujet !
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{{citation|citation =
{{personnage|Ponceludon de Malavoy}} : (''en découvrant l'éventail truqué'') Il semble que l’abbé de Vilecourt se fie plus à sa mémoire qu’à son fameux esprit !<br/>
{{personnage|Madame de Blayac}} : Le prix, monsieur, de votre discrétion ?<br/>
{{personnage|Ponceludon de Malavoy}} : Madame, soyez sans crainte! Votre procédé ne sera pas ... éventé!<br />
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{{personnage|Un autre}} : Pour ma part, je ne fréquente plus les filles publiques. Elles sont aussi dépravées que les femmes de bien.<br/>
{{personnage|Un autre}} : On peut dire qu’il est plus facile de mourir pour une femme que d’en trouver une qui le mérite.<br/>
{{personnage|CompteComte de Montaliéri}} : Je n’épouse que des pucelles. Mais elles nous vendent bien cher un trésor... dont tous les hommes ont la clef.<br/>
{{personnage|Madame de Blayac}} : (''à Monseigneur d'Artimont'') Avez-vous remarqué, monseigneur, que les confesseurs des femmes deviennent presque tous archevêques ?<br/>
{{personnage|L'évêque}} : Les femmes ont plus d’à-propos que les hommes... Et quand le pêcheur est sans esprit, la pénitence est pour le confesseur.<br/>
{{personnage|Une autre}} : Monseigneur, laissez un peu l’esprit. Il ne sert qu’à s’ennuyer avec ceux qui n’en ont pas. (''se tournant vers Ponceludon dont c'est le tour'') On dit d’un homme d’esprit qui se tait qu’il n’en pense pas moins...<br/>
{{personnage|Un autre}} : Un sot qui se tait n’en pense pas davantage.<br/>
{{personnage|Abbé de Vilecourt}} : Ne décriez pas les ennuyeux, mon cher. C’est la plaine qui donne du relief à la montagne !<br/>
{{personnage|Ponceludon de Malavoy}} : (pris de court) L’esprit est comme l’argent, moins on en a, plus on est satisfait.<br/>
{{personnage|Madame de Blayac}} : L’esprit est le contraire de l’argent. Moins on en a, plus on est satisfait. Voltaire ! Il est préférable de comprendre ceux qu’on pille. La joute est terminée !<br/>
{{personnage|Ponceludon de Malavoy}} : J’ai grand faim. Faites-moi servir en cuisine, avec les valets, je vous prie.<br/>
{{personnage|L'évêque}} : Sachez qu’on juge un homme à ses fréquentations.<br/>
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{{personnage|Abbé de Vilecourt}} : "Je suis tout ce qui est, tout ce qui a été, tout ce qui sera." Les égyptiensÉgyptiens qui gravèrent ces mots sur le fronton de leur temple croyait qu'il n'y a qu'un effet dont on puisse demander qu'elle est sa cause. Or l'univers ne se présentait à ces païens que sous l'aspect d'une cause très puissante. La cause première de toute chose doit être absolue, nécessaire, parfaite ! Donc il ne peut y avoir deux êtres infiniment parfaitparfaits, car deux ne ferait pas plus qu'un. L'être parfait ne peut être divisé. Celui qui est par lui-même ne peut changer or le temps est la mesure du changement. L'infiniment parfait ne change pas : Unité, Immutabilité, Éternité c'est...(''en hurlant'') C'est lui ! C'est Dieu !<br/>
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{{Réf Film|titre=Ridicule