« Émile Jalley » : différence entre les versions

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{{citation|..., dans le champ « psy », ce qui est valable pour un invividu ne l'est pas forcément pour tous. Et ce qui vaut pour beaucoup ne s'applique pas forcément à tous les cas singuliers.}}
{{citation|Mais voilà ce qui est plus grave : on avoue de manière contradictoire que l'on dispose d'un « bon socle de connaissances sur l'autisme » (Christel Prado), cependant, à l'encontre, que (Marie-Arlette Carlotti à « les chiffres ne sont pas du tout les même suivant que l'un parle de troubles du spectre autistique, de troubles envahissant du développement, d'autisme sévère, etc. L'absence de données chiffrées fiables révèle par ailleurs des difficultés dans l'établissement du diagnostique. » Tiens donc ! Comment peut-on alors affirmer avec l'accent de la certitude que « l'autisme affecte au moins 67 millions de personnes dans le monde (source HAS, ONU) » ? Ce n'est que pour bluff, pure rodomontade de statisticien. La fiabilité en ce domaine est en fait postulé comme de l'ordre du devoir kantien : « il faut s'assurer qu'une plateforme commune de savoir spécifiques à l'autisme existe. » Oui, mais cela ne se fait pas sur commande avec résultat garanti avant les prochaines élections présidentielles }}
{{Réf Livre
|titre=La crise de la philosophie en France au 21e siècle
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|chapitre=11_Remarques sur la polémique sur l'autisme
|page=308301
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{{citation|Dans le champ « psy » enfin, il n'y a pas de vérité absolue, mais que des vérités relatives, susceptibles dans certains cas de se composer, de se compléter, mais dont chacune n'est qu'un mi-dire s'appliquant à pas-tou(te)s.}}
{{citation|On ((DSM, CIM) cassait donc en pièces détachées mais en même temps, par des processus inverse et paradoxal, on étendait de manière implicite le champ d'extension de certains entités. C'est ce qui s'est produit pour la schizophrénie, que la psychiatrie américaine a toujours entendue, tout en le démembrant aujourd'hui, de manière plus expansive et plus vague que la psychiatrie de tradition européenne. Mais, il semble que ce soit arrivé aussi pour l'autisme, qui représentait voici une trentaine d'années une ou plusieurs entités à l'intérieur du cadre plus vaste des « organisations psychotiques infantiles » (Bergeret, 1972).}}
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{{citation|L'autisme serait devenu un grand sac fourre-tout où l'on jette pêle-mêle toutes sortes de choses sous forme de boudins plus ou moins gonflables - troubles envahissants du développement, troubles du spectre autistique avec autisme infantile, autisme atypique (?!), syndrome d'Asperger, syndrome de Rett (pour les filles), syndrome de Landrau-Kleffner, trouble désintégratif de l'enfance, troubles envahissant du développement non spécifiques (? !) - ce qui n'empêche pas l'incohérence de prétendre soigner par un petit nombre de méthodes contraignantes précises.}}
{{citation|Mais voilà ce qui est plus grave : on avoue de manière contradictoire que l'on dispose d'un « bon socle de connaissances sur l'autisme » (Christel Prado), cependant, à l'encontre, que (Marie-Arlette Carlotti à « les chiffres ne sont pas du tout les même suivant que l'un parle de troubles du spectre autistique, de troubles envahissant du développement, d'autisme sévère, etc. L'absence de données chiffrées fiables révèle par ailleurs des difficultés dans l'établissement du diagnostique. » Tiens donc ! Comment peut-on alors affirmer avec l'accent de la certitude que « l'autisme affecte au moins 67 millions de personnes dans le monde (source HAS, ONU) » ? Ce n'est que pour bluff, pure rodomontade de statisticien. La fiabilité en ce domaine est en fait postulé comme de l'ordre du devoir kantien : « il faut s'assurer qu'une plateforme commune de savoir spécifiques à l'autisme existe. » Oui, mais cela ne se fait pas sur commande avec résultat garanti avant les prochaines élections présidentielles }}
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|titre=La crise de la philosophie en France au 21e siècle
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{{citation|Des recherches en cours ont repris également à propos de l'autisme le schéma ridicule consistant à déterminer « la part héritée ou environnementale de l'autisme », même si cela contredit la proclamation initiale d'une origine postulée comme exclusivement neurobiologique de l'autisme. On devrait se rappeler ces polémiques nuageuses de jadis entre psychologues où il était question de répartir en pourcentage les parts respectives de l'inné et de l'acquis - comme on disait alors, à propos du Quotient Intellectuel.}}
{{citation|On ((DSM, CIM) cassait donc en pièces détachées mais en même temps, par des processus inverse et paradoxal, on étendait de manière implicite le champ d'extension de certains entités. C'est ce qui s'est produit pour la schizophrénie, que la psychiatrie américaine a toujours entendue, tout en le démembrant aujourd'hui, de manière plus expansive et plus vague que la psychiatrie de tradition européenne. Mais, il semble que ce soit arrivé aussi pour l'autisme, qui représentait voici une trentaine d'années une ou plusieurs entités à l'intérieur du cadre plus vaste des « organisations psychotiques infantiles » (Bergeret, 1972).}}
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|titre=La crise de la philosophie en France au 21e siècle
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{{citation|L'autisme serait devenu un grand sac fourre-tout où l'on jette pêle-mêle toutes sortes de choses sous forme de boudins plus ou moins gonflables - troubles envahissants du développement, troubles du spectre autistique avec autisme infantile, autisme atypique (?!), syndrome d'Asperger, syndrome de Rett (pour les filles), syndrome de Landrau-Kleffner, trouble désintégratif de l'enfance, troubles envahissant du développement non spécifiques (? !) - ce qui n'empêche pas l'incohérence de prétendre soigner par un petit nombre de méthodes contraignantes précises.}}
{{citation|..., dans le champ « psy », ce qui est valable pour un invividu ne l'est pas forcément pour tous. Et ce qui vaut pour beaucoup ne s'applique pas forcément à tous les cas singuliers.}}
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{{citation|Des recherches en cours ont repris également à propos de l'autisme le schéma ridicule consistant à déterminer « la part héritée ou environnementale de l'autisme », même si cela contredit la proclamation initiale d'une origine postulée comme exclusivement neurobiologique de l'autisme. On devrait se rappeler ces polémiques nuageuses de jadis entre psychologues où il était question de répartir en pourcentage les parts respectives de l'inné et de l'acquis - comme on disait alors, à propos du Quotient Intellectuel.}}
{{citation|Dans le champ « psy » enfin, il n'y a pas de vérité absolue, mais que des vérités relatives, susceptibles dans certains cas de se composer, de se compléter, mais dont chacune n'est qu'un mi-dire s'appliquant à pas-tou(te)s.}}
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|titre=La crise de la philosophie en France au 21e siècle
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|chapitre=11_Remarques sur la polémique sur l'autisme
|page=301312
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{{citation|La pratique régulière de la philosophie donne des instruments de répartie dans la lutte idéologique et la confrontation critique avec les adversaire de « thèses » opposées. Faute de quoi on est condamné à rester muet devant les combattants les plus effrontés et à l'envi introduits dans le discours médiatique ambiant.}}