« Immigration » : différence entre les versions

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=== [[Hakim El Karoui]] ===
 
{{citation|Dans la société française, les boucs émissaires ont été les juifs, mais aussi, au Moyen Age, les « Lombards », à l'époque moderne, les protestants ou les catholique selon les camps, les agents royaux (du fisc par exemple) ou inversement les mendiants ou les prostituées, les « aristocrates » et parfois les prêtres à la Révolution; les « capitalistes », les « bourgeois » à l'époque contemporaine, les immigrés non encore assimilés à toutes les époques. Aujourd'hui, le bouc émissaire, ce sont les Arabes. Demain, ce seront peut-être les Noirs ou les Chinois. Les Arabes, parce qu'ils portent encore une différence (leur nom, leur religion) mais aussi et surtout parce que la société française se rend compte qu'ils sont de moins en moins différents. Leur différence apparaît alors d'autant plus importante qu'elle est finalement de plus en plus résiduelle. [...] Ainsi, plus les « étrangers » ressemblent aux Français, plus ils peuvent attirer la violence sur eux, comme les juifs allemands dans les années trente, qui n'avaient jamais été autant « allemands », et « menaçaient » alors de se confondre avec les « vrais Allemands ». Ce que le groupe majoritaire leur reprochait, c'était de trop leur ressembler !
}}
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}}
 
{{citation|Le métissage, quant à lui, se porte bien [..]. On estime que 30 % des enfants qui naissent en France aujourd'hui ont un ascendant étranger de première ou deuxième génération, la plupart du temps d'origine afro-asiatique. 11,25 % des mariages officiels sont mixtes, sans compter les unions concubines qui passent à travers les statistiques. La grande majorité des métissages [...] concerne des couples où la femme est européenne. [...] Sur 780 000 naissances annuelles en France, un des chiffres les plus bas de notre histoire, 250 000 naissances sont le fait de femmes maghrébines, africaines ou asiatiques, ou bien de couples mixtes. [...] Aujourd'hui, 8 % des adultes sont d'origine extra-européenne, 20 % des collégiens, en majorité Afro-maghrébins, et 34 % des enfants de moins de cinq ans.
}}
{{Réf Livre|titre=La colonisation de l'Europe
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{{Réf Livre
|titre=Crime and the Académie Française: dispatches from PariParis
|éditeur=Viking
|année=1993
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{{citation|On peut intégrer des individus ; et encore, dans une certaine mesure seulement. On n’intègre pas des peuples, avec leur passé, leurs traditions, leurs souvenirs communs de batailles gagnées ou perdues, leurs héros.
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{{Réf Livre|titre=La Ve République, 1958-1995 : de De Gaulle à Chirac
|auteur=Arnaud Teyssier
|éditeur=Pygmalion
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{{citation|citation=Ce qu’il faut dire aux Algériens, ce n’est pas qu’ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d’eux. C’est qu’ils ne sont pas un fardeau ou que, s’ils le sont pour l’instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d’une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés. J’affirme que dans la religion musulmane rien ne s’oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur l’essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D’autre part, je ne crois pas qu’il existe plus de race algérienne que de race française [...]. Je conclus : offrons aux musulmans d’Algérie l’entrée et l’intégration dans une France dynamique. Au lieu de leur dire comme nous le faisons maintenant : « Vous nous coûtez très cher, vous êtes un fardeau », disons leur : « Nous avons besoin de vous . Vous êtes la jeunesse de la Nation » […] Comment un pays qui a déploré longtemps de n’avoir pas assez de jeunes pourrait-il dévaluer le fait d’en avoir cinq ou six millions?
|précisions=Intervention du député Jean-Marie Le Pen pour soutenir le maintien de l'Algérie française, le 28 janvier 1958, à l'Assemblée Nationale
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{{Citation
|Comment expliquer dans ces conditions la mise en route d'un tel flux migratoire? Par les besoins de l'économie en main-d'oeuvred’œuvre? Mais les gains de productivité et le choix de l'automatisation auraient pu épargner aux sociétés européennes l'importation de main-d'oeuvred’œuvre non européenne, le Japon en a donné l'exemple. On a vu d'ailleurs notre volant de chômage augmenter de façon brutale, ce qui en faisant pression sur les salaires a pu satisfaire certains patrons à courte vue mais ne répond pas à une saine gestion de l'économie, ni à la moindre nécessité économique.
|original=
|langue=fr
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=== [[Emmanuel Macron]] ===
{{citation|Contrairement à ce que certains disent, nous ne sommes pas aujourd’hui confrontés à une vague d’immigration. [...] Le sujet de l’immigration ne devrait donc pas inquiéter la population française. [...] Nous ne devons pas mentir à nos concitoyens : l’immigration n’est pas quelque chose dont nous pourrions nous départir. De surcroît, l’immigration se révèle une chance d’un point économique, culturel, social. Dans toutes les théories de la croissance, elle fait partie des déterminants positifs. Mais à condition de savoir la prendre en charge. Quand on sait les intégrer, les former, les femmes et les hommes renouvellent notre société, lui donnent une impulsion nouvelle, des élans d’inventivité, d’innovation.
}}
{{Réf Article
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=== [[Patrick Peugeot]] ===
{{citation|citation=L'existence d'un problème d'immigration en France n'est pas contestable. « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde », avait clamé Michel Rocard. Avant d'ajouter « qu'elle doit en prendre sa juste part ». Certes, il n'est pas commode de définir cette juste part. Seule certitude, la France, prisonnière de sa frilosité, ne l'assume pas. Et elle gaspille d'inouïes opportunités. Quand donc acceptera-t-on enfin l'incontestable : la majorité des adultes immigrants arrive formée, et leur niveau moyen est supérieur à celui des Français ; ils pèsent moins sur les résultats de l'assurance-maladie que les Français, et gonflent, quand on les autorise à travailler, la cohorte des cotisants (à la Sécurité sociale, la retraite, l'Assedic...Assedic…). Résultat, ils participent à l'élévation du niveau général en France —capital— capital dans le concert de la compétitivité mondiale — et à la résorption des déficits. L'avenir de la France passe par un accueil massif et de qualité des immigrants. Encore faut-il le faire avec dignité et respect.
}}
{{réf Livre