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{{Citation|citation=<poem>
''(Raoul et Paul Volfoni entrent dans la pièce)''
{{personnage|Maître Folace}} : Touche pas au grisby, salope !
{{personnage|PaulRaoul Volfoni}} : LBougez pas ! Les mains sur la table. J'alcoolvous àpréviens cqu'ton a la puissance de feu d'âge-làun !croiseur et des flingues de concours.
{{personnage|Jean}} : ''(il est entré discrètement dans leur dos et les met en joue)'' Si ces messieurs veulent bien me les confier.
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Non mais c'est un scandale hein ?
{{personnage|Raoul Volfoni}} : NousQuoi par contre, on est des adultes, on pourrait peut-être s'en faire un petit ? Hein?
{{personnage|Patricia}} : ''(elle fait irruption dans la cuisine)'' Oh non, on est encore en panne de sandwiches... Tu sais mon oncle, si tes amis veulent danser... ''(elle ressort)''
{{personnage|Jean}} : Allons vite messieurs. Quelqu'un pourrait venir, on pourrait se méprendre, et on jaserait. Nous venons déjà de frôler l'incident.
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Tu sais ce que je devrais faire ? Rien que pour le principe.
''(Maître Folace se lève et désarme les Volfoni)''
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Tu ne trouves pas que c'est un peu rapproché ?
{{personnage|Paul Volfoni}} : J'te disais que cette démarche ne s'imposait pas. Au fond maintenant, les diplomates prendraient plutôt le pas sur les hommes d'action. L'époque serait aux tables rondes et à la détente. Hein ? Qu'est-ce que t'en penses ?
{{personnage|Monsieur Fernand}} : J'dis pas non. ''(il s'assoit et commence à faire des sandwichs)''
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Mais dis donc, on est quand même pas venu pour beurrer des sandwiches ?
{{personnage|Paul Volfoni}} : Pourquoi pas ? Au contraire, les tâches ménagères ne sont pas sans noblesse. ''(il s'assoit)'' Surtout lorsqu'elles constituent le premier pas vers des négociations fructueuses. Hein ? ''(Maître Folace lui tend des assiettes)'' Merci.
''(Jean sort de la pièce ; Raoul Volfoni se penche sur une sac rempli de billets sur la table)''
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Maître Folace... Vous avez oublié de planquer les motifs de fâcherie.
''(Maître Folace ferme et dissimule le sac, Raoul Volfoni s'assoit)''
{{personnage|Paul Volfoni}} : Oh Monsieur Fernand...
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Je connais la vie Monsieur Paul .... Mais pour en revenir au travail manuel, ce que vous disiez est finement observé. Et puis, ça reste une base.
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Ah ça c'est bien vrai. Si on rigolait plus souvent, on aurait moins la tête aux bêtises.
</poem>}}
{{Réf Film|titre=Les Tontons flingueurs|auteur=Michel Audiard|date=1963|acteur=[[w:Robert Dalban|Robert Dalban]], [[w:Jean Lefebvre|Jean Lefebvre]], [[w:Bernard Blier|Bernard Blier]], [[w:Francis Blanche|Francis Blanche]], [[w:Lino Ventura|Lino Ventura]] et [[w:Sabine Sinjen|Sabine Sinjen]]}}
 
{{Citation|citation=<poem>
''(une jeune fille fait irruption dans la pièce, visiblement éméchée)''
{{personnage|Invitée}} : Jean ? Mais où il est Jean ?
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Qu'est-ce que vous lui voulez ?
{{personnage|Invitée}} : Y'a plus de glace et y'a plus de scotch !
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Maître Folace, donnez lui des jus de fruit, allez...
{{personnage|Invitée}} : Pas de jus de fruit, du scotch ! Vos jus de fruit vous pouvez vous les f...
{{personnage|Maître Folace}} : ''(il l'interrompt)'' Allons mademoiselle ! L'oncle de Patricia vous dit qu'il n'y a plus de scotch, un point c'est tout.
{{personnage|Invitée}} : Vous n'avez qu'à en acheter. ''(elle ramasse des billets qui traînaient sur la table)'' Avec ça !
{{personnage|Maître Folace}} : (''il lui saisit violemment le bras)'' Touche pas au grisby, salope !
''(la jeune fille sort de la pièce en titubant)''
{{personnage|Paul Volfoni}} : L'alcool à c't'âge-là.
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Non mais c'est un scandale, hein ?
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Nous par contre, on est des adultes, on pourrait peut-être s'en faire un petit ? Hein ?
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Ça... le fait est... Maître Folace ?
{{personnage|Maître Folace}} : Seulement, le tout-venant a été piraté par les mômes. Qu'est ce qu'on fait ? onOn se risque sur le... le bizarre ?... Ça va rajeunir personne. ''(il sort la bouteille)''
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Ben nous voilà sauvés.
{{personnage|Maître Folace}} : Sauvés... ? Faut voir !...
{{personnage|Jean}} : ''(il revient dans la pièce)'' Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
{{personnage|Paul Volfoni}} : Pourquoi vous dites ça ?
{{personnage|Maître Folace}} : Eh !
{{personnage|Paul Volfoni}} : Il a pourtant un air honnête.
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Sans être franchement malhonnête, au premier abord, comme ça, il... a l'air assez curieux.
{{personnage|Maître Folace}} : Il date du Mexicain, du temps des grandes heures,. seulementSeulement on a dû arrêter la fabrication, y'a des clients qui devenaient aveugles. Alors, ça faisait des histoires ! .
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Allez !
''(ils trinquent puis boivent prudemment)''
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Faut r'connaître... c'est du brutal ! .
{{personnage|Paul Volfoni}} : ''(les larmes aux yeux)'' Vous avez raison, il est curieux, hein ?
{{personnage|Monsieur Fernand}} : J'ai connu une Polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner. Faut quand même admettre :, c'est plutôt une boisson d'homme... ''(il tousse)''
''(Jean ressert tout le monde)''
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Tu sais pas ce qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de Biên Hòa, pas tellement loin de Saïgon. "Les volets rouges"... etEt la taulière, une blonde comac... Comment qu'elle s'appelait, nom de Dieu ?
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Lulu la Nantaise.
{{personnage|Raoul Volfoni}} : T'as connu ?
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{{personnage|Maître Folace}} : Y'en a.
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Eh bien c'est devant chez elle que Lucien "le cheval" s'est fait dessouder.
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Et par qui ? Hein ?
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Ben v'là que j'ai plus ma tête.
{{personnage|Monsieur Fernand}} : Par Teddy de Montréal, un fondu qui travaillait qu'à la dynamite.
{{personnage|Raoul Volfoni}} : Toute une époque !...
</poem>}}
{{Réf Film|titre=Les Tontons flingueurs|auteur=Michel Audiard|date=1963|acteur=[[w:Robert Dalban|Robert Dalban]], [[w:Jean Lefebvre|Jean Lefebvre]], [[w:Bernard Blier|Bernard Blier]], [[w:Francis Blanche|Francis Blanche]] et [[w:Lino Ventura|Lino Ventura]]}}