« Libéralisme » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
à vérifier : devient un fourre-tout (manque plus que le libéralisme théologique)
Aucun résumé des modifications
Ligne 2 :
Le '''{{w|libéralisme}}''' est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain.
 
== [[Milton Friedman]]Citations ==
 
=== [[Milton Friedman]] ===
{{citation|citation=Il existe une contradiction fondamentale entre l’''idéal'' des «parts équitables» (ou l'idéal dont il dérive : «A chacun selon ses besoins») et l’''idéal'' de la liberté personnelle. Et cette contradiction a été la plaie de toute tentative de placer l'égalité des résultats comme principe de base de l'organisation sociale. Cela a abouti invariablement à un état de terreur : la Russie, la Chine et plus récemment le Cambodge en offrent des preuves évidentes et convaincantes}}
{{Réf Livre|titre=La Liberté du choix|auteur=[[Milton Friedman]]|éditeur=Belfond|année=1980|page=159|chapitre=5|ISBN=2714413439|traducteur=Guy Casaril}}
Ligne 9 ⟶ 11 :
{{Réf Livre|titre=La Liberté du choix|auteur=[[Milton Friedman]]|éditeur=Belfond|année=1980|page=173|chapitre=5|ISBN=2714413439|traducteur=Guy Casaril}}
 
=== [[Nicolás Gómez Dávila]] ===
{{citation|
Le libéralisme s'avère défavorable à la liberté car il ignore les restrictions que la liberté doit s'imposer afin de ne pas se détruire elle-même.
Ligne 23 ⟶ 25 :
}}
 
=== [[Thomas Guénolé]] ===
{{citation|
D'une part, les politiques économiques que la mondialisation actuelle impose aux pays qu'elle touche consistent surtout à démanteler l'État-providence et à déposséder l'État-actionnaire. Puisque c'est donc un grand bond en arrière de la place de l'État dans l'économie et le social, le préfixe « néo- » est inapproprié. D'autre part, le vrai libéralisme économique est résolument hostile à toute rente de situation, à tout privilège, et à toute entente entre une poignée de grands groupes pour contrôler un marché. Prétendre que cette mondialisation est libérale alors qu'elle fabrique partout de grands oligopoles, c'est donc une usurpation.
Ligne 37 ⟶ 39 :
}}
 
===[[Friedrich Hayek]]===
{{citation|citation=Il n'y a rien dans les principes du libéralisme qui permette d'en faire un dogme immuable; il n'y a pas de règles stables, fixées une fois pour toutes. Il y a un principe fondamental : à savoir que dans la conduite de nos affaires nous devons faire le plus grand usage possible des forces sociales spontanées et recourir le moins possible à la coercition
}}
{{réf Livre|titre=La Route de la servitude|auteur=[[Friedrich Hayek]]|traducteur=G. Blumberg|éditeur=PUF|collection=Quadrige|année=1993|page=20|année d'origine=1943|ISBN=9782130389576}}
 
=== [[John Milbank]] ===
{{citation|
[L'erreur du libéralisme] est double et essentiellement anthropologique : c'est une théorie politique qui part du postulat d'une supposée nature de l'individu. Qu'il pense en termes de contrat ou de « sympathie » projetée, cet individu est toujours considéré comme fondamentalement isolé et autonome. Deuxièmement, cet individu est interprété de façon pessimiste : égoïste et craintif, selon [[Thomas Hobbes|Hobbes]] (le « libéralisme de droite »), avide et inconstant, selon [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], et donc soumis à un désir mimétique (le « libéralisme de gauche »).
Ligne 55 ⟶ 57 :
}}
 
===[[François Mitterrand]]===
{{citation|citation=Selon une excellente définition de Guy Mollet, et il me permettra de lui emprunter […], les libéraux [sont ceux], qui, évidemment acceptent comme nous l’héritage démocratique dans le domaine politique, mais qui refusent nos méthodes et nos structures sur le plan de l’économie.
|précisions=Discours prononcé lors du congrès d’Épinay.}}
Ligne 65 ⟶ 67 :
|auteur=Mehdi Ouraoui}}
 
=== [[Jean-Marie Pelt]] ===
{{citation|citation=Le système libéral peut-il respecter le « droit de nature », ce fameux ''jus naturale'' respectueux de la liberté de chacun, tout en préservant l'ensemble de ses besoins vitaux ? Il est manifeste que le libéralisme prive de ce droit les générations futures, et, dès à présent, les peuples et les individus les plus pauvres. Or une organisation sociale n'est acceptable que si elle ne contraint pas ses membres à renoncer à leur « droit de nature » au profit de quelques-uns. Les notions de profit et de lutte économique devront faire place à des concepts tels que réciprocité, mutualisme, réconciliation. Seule une exigence éthique unanimement partagée permettra de préserver durablement, pour tous, la liberté et la paix.}}
{{Réf Livre|titre=La Solidarité chez les plantes, les animaux, les humains|auteur={{w}}|éditeur=Fayard|année=2004|chapitre=Du libéralisme au mutualisme|page=169}}
 
=== [[Thomas Piketty]] ===
 
{{Citation|La capacité des États à prélever l’impôt a été minée par ces mouvements qui, contrairement à ce que l’on prétend, ne sont pas le produit de la seule liberté d’entreprendre, mais d’une idéologie. [...] Ronald Reagan et ses mentors prétendent que, grâce au libéralisme à tout va, la croissance va s’accroître et que tout le monde va en profiter. Un système légal très sophistiqué se met en place pour permettre cette évasion fiscale mondiale. [...] Il est temps de revenir sur l’illusion du reaganisme, à la lumière des faits.}}
Ligne 95 ⟶ 97 :
}}
 
=== [[Pascal Salin]] ===
{{citation|citation=Les libéraux sont « ailleurs » et il est erroné de les situer à droite ou à gauche. Ils sont favorables à la liberté individuelle dans tous les domaines, précisément parce que la vie des hommes ne peut pas se découper en tranches, avec une partie économique, une partie sociale ou une partie familiale.}}
{{Réf Livre|titre=Libéralisme
Ligne 112 ⟶ 114 :
|ISBN=2738108091}}
 
=== Monique Canto-Sperber ===
{{citation|citation=Dès le {{s-|XVIII|e}}, les thèmes fondateurs du libéralisme sont définis : intégrité de l’individu humain, respect de l’autonomie des activités sociales, immanence des règles de la coexistence humaine.
}}
Ligne 125 ⟶ 127 :
}}
 
=== [[Philippe Manière]] ===
{{citation|citation=La France est la grande malade de l'Europe et elle est aussi, de loin !, le pays le moins libéral des Quinze. On peut à la rigueur choisir de ne pas relever cette intéressante coïncidence. Mais imputer au recul de l'État la dégradation de la situation de notre pays relève purement et simplement de l'escroquerie intellectuelle.
}}
Ligne 153 ⟶ 155 :
}}
 
=== [[Jean-François Revel]] ===
{{citation|citation=Il n’y a plus aujourd’hui que diverses façons de pratiquer le capitalisme, avec plus ou moins de marché, de propriété privée, d’impôts et de redistribution. Aussi la correction des vices de fonctionnement du libéralisme ne saurait-elle venir que du libéralisme même.}}
{{Réf Livre
Ligne 170 ⟶ 172 :
|page=63}}
 
=== [[Ian Watson]] ===
{{citation| On a réinventé la jungle, avec du béton de l'acier et des ordures. Plus nous nous modernisons, plus nous nous rapprochons de l'âge de pierre.}}
{{réf livre|titre=Orgasmachine
Ligne 180 ⟶ 182 :
}}
 
=== [[Tomislav Sunić]] ===
{{citation|Dans l'optique optimiste, même un aveugle peut s'apercevoir que le Système est mort. L'expérience avec ses dogmes abstraits de multiculturalisme et de progrès économique a échoué. Tant en Europe qu'aux Etats-Unis, on voit chaque jour que l'expérience libérale a touché à sa fin il y a bien longtemps. Il y a suffisamment de preuves empiriques pour nous démontrer ce fait. On n'a qu'à choisir le plus visible et le plus audible. Il est caractéristique de la classe politique moribonde de vanter la "perfectibilité", l'"éternité", et la "véracité" de son Système - précisément au moment où son Système est en train de s'écrouler. Ces vœux pieux et d'auto-satisfaction, on a pu les observer tant et tant de fois dans l'histoire. Même les notions de la classe dirigeante actuelle portant sur la fin des temps et la "fin de l'Histoire" nous rappellent la mentalité de la classe politique des anciens pays communistes, en l'occurrence la Yougoslavie peu avant son effondrement. En 1990, il y avait encore de grands défilés proyougoslaves et pro-communistes en Yougoslavie où les politiciens locaux se vantaient de l'indestructibilité du Système yougoslave. Quelques mois plus tard, la guerre commença - et le Système mourut.
|original=
Ligne 194 ⟶ 196 :
|page=49}}
 
== Voir aussi ==
{{autres projets|w=Libéralisme}}