« Démocratie » : différence entre les versions

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La '''{{w|démocratie}}''' est le régime politique dans lequel le peuple est souverain.
 
== [[Alain Badiou]]Citations ==
 
=== [[Raymond Aron]] ===
{{citation|Ce qui est essentiel dans l'idée d'un régime démocratique, c'est d'abord la légalité : régime où il y a des lois et où le pouvoir n'est pas arbitraire et sans limites. Je pense que les régimes démocratiques sont ceux qui ont un minimum de respect pour les personnes et ne considèrent pas les individus uniquement comme des moyens de production ou des objets de propagande.|précisions= ''États démocratiques et États totalitaires'', communication à la Société française de philosophie, 17 juin 1939.}}
{{Réf Livre|titre=Machiavel et les tyrannies modernes |auteur=[[:w:Raymond Aron|Raymond Aron]]|éditeur=Livre de Poche |année=1995|page=187}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=avril|jour=26|commentaire=|}}
 
=== [[Alain Badiou]] ===
{{citation|Il est tout simplement faux (…) que le vote soit l'expression de la liberté des opinions. Il est en réalité surplombé par ce que j'appellerai le principe de l'homogène : tout le monde peut être candidat, mais ne peuvent venir aux places précodées du pouvoir possible que ceux qui sont conforme à une norme. En vérité, ceux dont on sait à coup sûr qu'ils ne feront rien d'''essentiellement'' différent de ceux qui les ont précédés (…)
|original=
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}}
 
=== [[GilbertJorge KeithLuis ChestertonBorges]] ===
{{citation|La démocratie, ce curieux abus de la statistique.|original=la democracia, ese curioso abuso de la estadística.|
langue=es}}
{{réf Livre|titre=Obras completas|auteur=Jorge Luis Borges|éditeur=Émece|année=[[w:1996|1996]]|page=122|ISBN=950049496
|langue=es}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=avril|jour=27|commentaire=|}}
 
=== [[Gilbert Keith Chesterton]] ===
{{citation|La démocratie n'est pas de la philanthropie, ce n'est pas même de l'altruisme ni de la réforme sociale. La démocratie n'est pas fondée sur la pitié pour l'homme ordinaire, elle est fondée sur le respect, ou, si vous préférez, sur la crainte de l'homme ordinaire. Elle ne défend pas l'homme parce que l'homme est misérable, mais parce que l'homme est sublime. Ce qu'elle reproche à l'homme commun, c'est moins d'être esclave que de ne pas être roi, car son rêve est toujours le rêve de la première république romaine, une nation de rois.}}
{{Réf Livre
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}}
 
=== [[Jacques Chirac]] ===
{{Citation|[J]'ai la conviction que notre génération saura créer les institutions et les règles d'une démocratie planétaire ouverte et solidaire.}}
{{Réf Pub|nom=[[:w:Jacques Chirac|Jacques Chirac]]|date=21 mai 2003 |source=[http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais_archives/interventions/discours_et_declarations/2003/mai/discours_du_president_de_la_republique_a_propos_de_la_presidence_francaise_du_sommet_d_evian.3676.htmlDiscours du Président de la République à propos de la présidence française du sommet d'Evian]|parution=Site officiel de l'Elysée|auteur=Jacques Chirac }}
 
=== [[Winston Churchill]] ===
{{citation|La démocratie est le plus mauvais système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire.
|original=Democracy is the worst form of Government except all those other forms that have been tried from time to time
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{{Réf Pub|nom=[[Winston Churchill]]|traducteur=Wikiquote|date=11 novembre 1947|lieu=à Londres, Chambre des communes|source=The Official Report, House of Commons (5th Series), 11 November 1947, vol. 444, cc. 206–07}}
 
=== Robert Falony <small>(ancien rédacteur au journal socialiste belge ''Le Peuple'')</small> ===
{{citation|Et pourtant, il faut le dire avec force : mieux vaut l'État de droit (un minimum de droits…), mieux vaut la liberté de la presse (même aux mains des puissances d'argent, mais qui peut dénoncer un scandale…), mieux vaut cela que la suppression totale des droits démocratiques. Vulgairement parlant, « Cause toujours » vaut mieux que « Ferme ta gueule ».}}
{{Réf Livre
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}}
 
=== [[Friedrich Hayek]] ===
{{citation|La démocratie est essentiellement un moyen, un procédé utilitaire pour sauvegarder la paix intérieure et la liberté individuelle. En tant que telle, elle n'est nullement infaillible. N'oublions pas non plus qu'il a souvent existé plus de liberté culturelle et spirituelle sous un pouvoir autocratique que sous certaines démocraties, - et qu'il est au moins concevable que sous le gouvernement d'une majorité homogène et doctrinaire, la démocratie soit aussi tyrannique que la pire des dictatures.}}
{{réf Livre
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}}
 
=== [[UeliAlphonse Maurerde Lamartine]] ===
{{citation|On entend par ''démocratie'' et par ''peuple'' la famille française ''tout entière''.
|original=On entend par démocratie et par peuple la famille française tout entière, la nation dans sa généralité la plus complète dans toutes les classes, dans tous les modes d'existence, de situation, de professions qui la composent [...]. Voilà la démocratie, voilà la république démocratique, c'est-à-dire l'unité du peuple au lieu de la séparation privilégiée des
classes, l'universalité du gouvernement au lieu du privilége du gouvernement en haut, qu'on appelle aristocratie, ou du privilége du gouvernement en bas, qu'on appelle démagogie. Nous n'avons voulu ni de l'un ni de l'autre. L'aristocratie humilie les peuples avancés ; la démagogie les tue, les démembre et les dévore. La république démocratique ne reconnaît ni aristocratie ni démagogie ; elle ne veut pas deux peuples, ni trois peuples, ni dix peuples dans la nation, elle n'en veut qu'un.
|langue=fr}}
{{Réf Livre|titre=[http://books.google.fr/books?id=bZAGAAAAQAAJ&pg=PA269 Le conseiller du peuple] |auteur=[[:w:Alphonse de Lamartine|Alphonse de Lamartine]]|éditeur=Michel Levy |année=1865|page=269-271}}
 
=== [[Ueli Maurer]] ===
{{citationLa Suisse prend un chemin qu’aucun autre pays n’ose prendre. Nous devons nous rendre compte de ce que cela a signifié à l’époque: des droits populaires au lieu du droit divin. Dans les autres pays c’est le contraire: c’est une minorité qui décide. La grande majorité doit obéir. Gouverner et administrer sont estimés comme un art très complexe. Le peuple ne peut pas tout comprendre, il ne fait que déranger et ne doit par conséquent pas râler. Les princes et leurs ministres siègent en secret. Sans public, sans contrôle, sans participation démocratique des sujets.}}
{{Réf Article
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|ISBN=}}
 
=== [[AlexisEmmanuel-Joseph de TocquevilleSieyès]] ===
{{citation|Les citoyens qui désignent des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; donc ils n'ont pas de volonté particulière à imposer. Toute influence, tout pouvoir leur appartient sur la personne de leur mandataire, mais c'est tout. S'ils dictaient des volontés ce ne serait plus un état représentatif, ce serait un état démocratique.}}
{{Réf Pub|nom=[[Emmanuel-Joseph Sieyès]]|date=7 septembre 1789|lieu=Discours du Citoyen Sieyès à la tribune de l'Assemblée constituante|source=Discours du Citoyen Sieyès, Archives parlementaires - série 1 - vol. 8}}
 
=== [[Alexis de Tocqueville]] ===
{{citation|Tous ces hommes se mirent à la file deux par deux, suivant l'ordre alphabétique ; je voulus marcher au rang que m'assignait mon nom, car je savais que dans les temps et les pays démocratiques, il faut se faire mettre à la tête du peuple et ne pas s'y mettre soi-même.}}
{{réf Livre|titre de la contribution=Souvenirs|année de la contribution=1814-1859|auteur de la contribution=[[Alexis de Tocqueville]] <!-- Une source primaire serait préférable. -->|auteur=Jean Vigreux, Jean-Marc Moriceau (dir.)|titre=Les campagnes dans les évolutions sociales et politiques en Europe|éditeur=SEDES/CNED|année=2005|page=162}}
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|page=343
}}
 
== [[Emmanuel-Joseph Sieyès]] ==
{{citation|Les citoyens qui désignent des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; donc ils n'ont pas de volonté particulière à imposer. Toute influence, tout pouvoir leur appartient sur la personne de leur mandataire, mais c'est tout. S'ils dictaient des volontés ce ne serait plus un état représentatif, ce serait un état démocratique.}}
{{Réf Pub|nom=[[Emmanuel-Joseph Sieyès]]|date=7 septembre 1789|lieu=Discours du Citoyen Sieyès à la tribune de l'Assemblée constituante|source=Discours du Citoyen Sieyès, Archives parlementaires - série 1 - vol. 8}}
 
== [[Jorge Luis Borges]] ==
{{citation|La démocratie, ce curieux abus de la statistique.|original=la democracia, ese curioso abuso de la estadística.|
langue=es}}
{{réf Livre|titre=Obras completas|auteur=Jorge Luis Borges|éditeur=Émece|année=[[w:1996|1996]]|page=122|ISBN=950049496
|langue=es}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=avril|jour=27|commentaire=|}}
 
 
== [[Alphonse de Lamartine]] ==
{{citation|On entend par ''démocratie'' et par ''peuple'' la famille française ''tout entière''.
|original=On entend par démocratie et par peuple la famille française tout entière, la nation dans sa généralité la plus complète dans toutes les classes, dans tous les modes d'existence, de situation, de professions qui la composent [...]. Voilà la démocratie, voilà la république démocratique, c'est-à-dire l'unité du peuple au lieu de la séparation privilégiée des
classes, l'universalité du gouvernement au lieu du privilége du gouvernement en haut, qu'on appelle aristocratie, ou du privilége du gouvernement en bas, qu'on appelle démagogie. Nous n'avons voulu ni de l'un ni de l'autre. L'aristocratie humilie les peuples avancés ; la démagogie les tue, les démembre et les dévore. La république démocratique ne reconnaît ni aristocratie ni démagogie ; elle ne veut pas deux peuples, ni trois peuples, ni dix peuples dans la nation, elle n'en veut qu'un.
|langue=fr}}
{{Réf Livre|titre=[http://books.google.fr/books?id=bZAGAAAAQAAJ&pg=PA269 Le conseiller du peuple] |auteur=[[:w:Alphonse de Lamartine|Alphonse de Lamartine]]|éditeur=Michel Levy |année=1865|page=269-271}}
 
== [[Noam Chomsky]] ==
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{{Citation|On ne peut pas parler sérieusement de la démocratie si l'on n'est pas capable d'envisager que d'autres modèles politiques que ceux de la démocratie sont possibles.}}
{{Réf Livre|titre=De la démocratie participative : fondements et limites|auteur=Marc Crépon et [[Bernard Stiegler]]|éditeur=Mille et une nuits|année=2007|page=65|chapitre=Français, encore un effort, ''par Bernard Stiegler''|ISBN=978-2-75550-033-2|collection=Essai}}
 
== [[Raymond Aron]] ==
{{citation|Ce qui est essentiel dans l'idée d'un régime démocratique, c'est d'abord la légalité : régime où il y a des lois et où le pouvoir n'est pas arbitraire et sans limites. Je pense que les régimes démocratiques sont ceux qui ont un minimum de respect pour les personnes et ne considèrent pas les individus uniquement comme des moyens de production ou des objets de propagande.|précisions= ''États démocratiques et États totalitaires'', communication à la Société française de philosophie, 17 juin 1939.}}
{{Réf Livre|titre=Machiavel et les tyrannies modernes |auteur=[[:w:Raymond Aron|Raymond Aron]]|éditeur=Livre de Poche |année=1995|page=187}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=avril|jour=26|commentaire=|}}
 
 
== [[Francesco Rosi]] ==