« Démocratie » : différence entre les versions
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=== [[Raymond Aron]] ===
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{{Réf Livre▼
|titre = Machiavel et les tyrannies modernes
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{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=avril|jour=26|commentaire=|}}
=== [[Alain Badiou]] ===
{{
|original=
|langue=français
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|page=6
}}
=== [[Étienne Balibar]] ===▼
{{
|précisions=« État d'urgence démocratique » paru initialement dans ''Le Monde'' du 19 février 1997.}}▼
{{Réf Livre|titre=Droit de cité. Culture et politique en démocratie|auteur=[[:w:Étienne Balibar|Étienne Balibar]]|éditeur=l'Aube |année=1998|page=18}}▼
=== [[Jorge Luis Borges]] ===
{{
langue=es}}
{{réf Livre|titre=Obras completas|auteur=Jorge Luis Borges|éditeur=Émece|année=[[w:1996|1996]]|page=122|ISBN=950049496
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=== [[Gilbert Keith Chesterton]] ===
{{
{{Réf Livre
|titre=Hérétiques
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}}
{{
{{Réf Livre
|titre=Hérétiques
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=== [[Winston Churchill]] ===
{{
|original=Democracy is the worst form of Government except all those other forms that have been tried from time to time
|langue=en}}
{{Réf Pub|nom=[[Winston Churchill]]|traducteur=Wikiquote|date=11 novembre 1947|lieu=à Londres, Chambre des communes|source=The Official Report, House of Commons (5th Series), 11 November 1947, vol. 444, cc. 206–07}}
=== Jean-Paul Clément sur [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] ===▼
{{
L'égalité, en passant par l'État, secrète en effet une égalité qui lui est consubstantielle. Certes, la Restauration décorera-t-elle la France napoléonienne — la vraie, celle qui survit à travers tout le XIXe siècle — de « fictions » aristocratiques (le mot est de Chateaubriand). Les journées de juillet 1830 en emporteront les lambeaux dérisoires.▼
En Angleterre, en revanche, estime Chateaubriand, « l'esprit aristocratique a tout pénétré : tout est privilèges, associations, corporations. Les anciens usages, comme les antiques lois et les vieux monuments, sont conservés avec une espèce de culte. Le principe démocratique n'est rien ; quelques assemblées tumultueuses qui se réunissent de temps en temps, en vertu de certains droits de comtés, voilà tout ce qui est accordé à la démocratie. Le peuple, comme dans l'ancienne Rome, client de la haute aristocratie, est le soutien et non le rival de la noblesse ». Il ajoute : « On conçoit, messieurs, que dans un pareil état de choses, la couronne n'a rien à craindre du principe démocratique ; on conçoit aussi comment des pairs de trois royaumes, comment des hommes qui auraient tout à perdre à une révolution, professent publiquement des doctrines qui sembleraient devoir détruire leur existence sociale : c'est qu'au fond, ils ne courent aucun danger. Les membres de l'opposition anglaise prêchent en sûreté la démocratie dans l'aristocratie ; rien n'est si agréable que se donner les discours populaires en conservant des titres, des privilèges et quelques millions de revenus. » On peut, à bon compte, être démocrate sans risque. Chateaubriand ne se prétendait-il pas « bourbonien par honneur » et « républicain par goût », mais aristocrate par la naissance et les manières ?</poem>}}▼
{{Réf Article|titre=Chateaubriand et l'Angleterre|auteur=Jean-Paul Clément|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=59|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}▼
=== Robert Falony <small>(ancien rédacteur au journal socialiste belge ''Le Peuple'')</small> ===
{{
{{Réf Livre
|titre=1914-2014 : la véritable histoire du siècle en Belgique et dans le monde
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=== [[Friedrich Hayek]] ===
{{
{{réf Livre
|titre=La Route de la servitude
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=== [[Alphonse de Lamartine]] ===
{{
|original=On entend par démocratie et par peuple la famille française tout entière, la nation dans sa généralité la plus complète dans toutes les classes, dans tous les modes d'existence, de situation, de professions qui la composent [...]. Voilà la démocratie, voilà la république démocratique, c'est-à-dire l'unité du peuple au lieu de la séparation privilégiée des
classes, l'universalité du gouvernement au lieu du privilége du gouvernement en haut, qu'on appelle aristocratie, ou du privilége du gouvernement en bas, qu'on appelle démagogie. Nous n'avons voulu ni de l'un ni de l'autre. L'aristocratie humilie les peuples avancés ; la démagogie les tue, les démembre et les dévore. La république démocratique ne reconnaît ni aristocratie ni démagogie ; elle ne veut pas deux peuples, ni trois peuples, ni dix peuples dans la nation, elle n'en veut qu'un.
|langue=fr}}
{{Réf Livre|titre=[http://books.google.fr/books?id=bZAGAAAAQAAJ&pg=PA269 Le conseiller du peuple] |auteur=[[:w:Alphonse de Lamartine|Alphonse de Lamartine]]|éditeur=Michel Levy |année=1865|page=269-271}}
=== Jean-Paul Marthoz == =▼
{{
{{Réf Article▼
|titre=Quand Churchill et Kay Graham entraient en dissidence▼
|auteur=Jean-Paul Marthoz▼
|publication=[[w:Le Soir|Le Soir]]▼
|date=16 février 2018▼
|url=▼
}}▼
=== [[Ueli Maurer]] ===
{{
{{Réf Article
|titre=J’ai l’impression que nous, les Suisses, nous réagissons souvent de façon trop défensive aux reproches et aux chantages
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=== [[Montesquieu]] ===
{{
|original=La liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut. Dans un état, c'est-à-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir. Il faut se mettre dans l'esprit ce que c'est que l'indépendance, et ce que c'est que la liberté. La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent, et si un citoyen pouvoit faire ce qu'elles défendent, il n'auroit plus de liberté, parce que les autres auroient tout de même ce pouvoir.
|langue=fr}}
{{Réf Livre|titre=[http://books.google.fr/books?id=fpgNAAAAIAAJ&pg=RA4-PA290 De l'esprit des lois] |auteur=[[:w:Montesquieu|Montesquieu]]|éditeur=Pourrat|année=1831|année d'origine=1748|page=290|tome=1|chapitre=III-Ce que c'est que la liberté}}
{{
{{Réf Livre|titre de la contribution=De l'esprit des lois|titre=Œuvres complètes|auteur=Montesquieu|éditeur=Adamant|année=2001|tome=1|section=livre V|chapitre=III|page=37|ISBN= 0543996123|s=De l'esprit des lois}}
=== [[Jean-Pierre Raffarin]] ===
{{
|précisions=Citation de Jacques Chirac à Silvio Berlusconi lors des débats sur la guerre en Irak en 2003, rapportée par [[Jean-Pierre Raffarin]].}}
{{Réf Émission|auteur=[[Jean-Pierre Raffarin]]|émission=Journal de 20 heures|diffuseur=TF1|date=11 mars 2007 (commentaire à la suite l'allocution de Jacques Chirac au cours de laquelle il annonce n'être pas candidat à l'élection présidentielle).}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=août|jour=27|commentaire=|}}
=== [[Jean-Christophe Rufin]] ===▼
{{Citation|L'ennemi, c'est celui qui vous hait et veut vous détruire, l'adversaire, c'est celui qui vous aime et veut vous transformer. Les démocraties cultivent leurs ennemis ; elles liquident leurs adversaires.}}▼
{{Réf Livre|section= Réunion des oligarques|titre=Globalia |auteur=[[Jean-Christophe Rufin]]|éditeur= Folio|année=2005|page=470|ISBN=2-07-030918-5}}▼
=== [[Emmanuel-Joseph Sieyès]] ===
{{
{{Réf Pub|nom=[[Emmanuel-Joseph Sieyès]]|date=7 septembre 1789|lieu=Discours du Citoyen Sieyès à la tribune de l'Assemblée constituante|source=Discours du Citoyen Sieyès, Archives parlementaires - série 1 - vol. 8}}
=== [[Leo Strauss]] ===▼
{{
|précisions= Leo Strauss, Éducation libérale et responsabilité}}▼
{{Réf Livre
|titre=L'État culturel, essai sur une religion moderne▼
|auteur=[[Marc Fumaroli]]
|éditeur=Éditions de Fallois
|année=1992
|ISBN=2-253-06081-X▼
|page=11
}}
=== [[Didier Tauzin]] ===
{{
La dérive oligarchique, quand quelques-uns détournent le pouvoir à leur seul profit en manipulant les électeurs.<br />
La dérive dictatoriale, quand l'autorité élue s'affranchit de la décision exprimée souverainement par le peuple. <br />
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=== [[Alexis de Tocqueville]] ===
{{
{{réf Livre|titre de la contribution=Souvenirs|année de la contribution=1814-1859|auteur de la contribution=[[Alexis de Tocqueville]] <!-- Une source primaire serait préférable. -->|auteur=Jean Vigreux, Jean-Marc Moriceau (dir.)|titre=Les campagnes dans les évolutions sociales et politiques en Europe|éditeur=SEDES/CNED|année=2005|page=162}}
{{
|précisions= Alexis de Tocqueville, ''De la démocratie en Amérique''
}}
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== [[Karl Popper]] ==
{{
{{Réf Livre|titre=La Société ouverte et ses ennemis|auteur=[[Karl Popper]]|éditeur=Seuil|année=1980|page=8|tome=1|chapitre=préface}}
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== [[Francesco Rosi]] ==
{{
{{Réf Article|titre=Cadavre exquis|auteur=Jean-Baptiste Thoret|publication=[[Charlie Hebdo]]|numéro=1178|date=14 janvier 2015|page= 12|ISSN= 1240-0068}}
▲== [[Étienne Balibar]] ==
▲{{citation|Un pouvoir est légitime dans la mesure où il n’entre pas en contradiction avec certaines lois supérieures de l’humanité [...] le respect des vivants et des morts, l’hospitalité, l’inviolabilité de l’être humain, l’imprescriptibilité de la vérité. [...] De telles lois non écrites sont au-dessus de toute législation de circonstance.
▲|précisions=« État d'urgence démocratique » paru initialement dans ''Le Monde'' du 19 février 1997.}}
▲{{Réf Livre|titre=Droit de cité. Culture et politique en démocratie|auteur=[[:w:Étienne Balibar|Étienne Balibar]]|éditeur=l'Aube |année=1998|page=18}}
== [[Charles-Augustin Sainte-Beuve]] ==
{{
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=54|partie=[[Denis Diderot|Diderot]]|section=20 janvier 1851. ''Causeries du lundi'', t. III|ISBN=2-7056-6178-6}}
▲== Jean-Paul Clément sur [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] ==
▲{{citation|<poem>En 1831, [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] fulmine contre la monarchie bourgeoise « débiffée » de juillet [...].
▲L'égalité, en passant par l'État, secrète en effet une égalité qui lui est consubstantielle. Certes, la Restauration décorera-t-elle la France napoléonienne — la vraie, celle qui survit à travers tout le XIXe siècle — de « fictions » aristocratiques (le mot est de Chateaubriand). Les journées de juillet 1830 en emporteront les lambeaux dérisoires.
▲En Angleterre, en revanche, estime Chateaubriand, « l'esprit aristocratique a tout pénétré : tout est privilèges, associations, corporations. Les anciens usages, comme les antiques lois et les vieux monuments, sont conservés avec une espèce de culte. Le principe démocratique n'est rien ; quelques assemblées tumultueuses qui se réunissent de temps en temps, en vertu de certains droits de comtés, voilà tout ce qui est accordé à la démocratie. Le peuple, comme dans l'ancienne Rome, client de la haute aristocratie, est le soutien et non le rival de la noblesse ». Il ajoute : « On conçoit, messieurs, que dans un pareil état de choses, la couronne n'a rien à craindre du principe démocratique ; on conçoit aussi comment des pairs de trois royaumes, comment des hommes qui auraient tout à perdre à une révolution, professent publiquement des doctrines qui sembleraient devoir détruire leur existence sociale : c'est qu'au fond, ils ne courent aucun danger. Les membres de l'opposition anglaise prêchent en sûreté la démocratie dans l'aristocratie ; rien n'est si agréable que se donner les discours populaires en conservant des titres, des privilèges et quelques millions de revenus. » On peut, à bon compte, être démocrate sans risque. Chateaubriand ne se prétendait-il pas « bourbonien par honneur » et « républicain par goût », mais aristocrate par la naissance et les manières ?</poem>}}
▲{{Réf Article|titre=Chateaubriand et l'Angleterre|auteur=Jean-Paul Clément|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=59|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
▲== Jean-Paul Marthoz ==
▲{{citation|[…] la survie de la démocratie et de la liberté ne passe jamais par l'arrangement avec des forces ténébreuses, qui inévitablement, donnent le « la » et mènent le bal.}}
▲{{Réf Article
▲|titre=Quand Churchill et Kay Graham entraient en dissidence
▲|auteur=Jean-Paul Marthoz
▲|publication=[[w:Le Soir|Le Soir]]
▲|date=16 février 2018
▲|page= 18-19
▲|url=
▲}}
▲== [[Jean-Christophe Rufin]] ==
▲{{Citation|L'ennemi, c'est celui qui vous hait et veut vous détruire, l'adversaire, c'est celui qui vous aime et veut vous transformer. Les démocraties cultivent leurs ennemis ; elles liquident leurs adversaires.}}
▲{{Réf Livre|section= Réunion des oligarques|titre=Globalia |auteur=[[Jean-Christophe Rufin]]|éditeur= Folio|année=2005|page=470|ISBN=2-07-030918-5}}
▲== [[Leo Strauss]] ==
▲{{citation|Nous n'avons pas le droit d'être des flatteurs de la démocratie, justement parce que nous sommes ses amis et ses alliés. Nous n'avons pas le droit de garder le silence sur les périls auxquels elle s'expose elle-même, et auxquels elle expose ce qui porte les hommes vers le haut. Mais nous ne pouvons pas oublier qu'en donnant à tous la liberté, la démocratie l'a aussi donnée à ceux dont le souci est de maintenir les hommes tournés vers le haut.
▲|précisions= Leo Strauss, Éducation libérale et responsabilité}}
▲{{Réf Livre
▲|titre=L'État culturel, essai sur une religion moderne
▲|auteur=[[Marc Fumaroli]]
▲|éditeur=Éditions de Fallois
▲|année=1992
▲|ISBN=2-253-06081-X
▲|page=11
▲}}
=== [[Simone Weil]] ===
{{
{{Réf Livre
|titre = Note sur la suppression générale des partis politiques
|auteur = [[Simone Weil]]
|éditeur = Flammarion
|collection = Climats
|année = 2017
|année d'origine = 1940
|ISBN = 978-2-0814-0874-6
|page = 21
}}
{{
}}
{{Réf Livre
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}}
== Voir aussi ==
{{
{{DEFAULTSORT:Democratie}}
|