« Benoît Mandelbrot » : différence entre les versions

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[[File:1909 Diagramme de Pareto Constante de la distribution des richesses humaines26042020.jpg|thumb|Courbe des revenus selon le diagramme de Pareto en 1909]]
 
{{citation|Bien que s'exprimant au travers d'une équation claire, cette constatation apparut dure et darwinienne au yeux de Pareto. Dans le bas de la courbe de richesse, nota-t-il, les hommes et femmes souffrent de la faim et les enfants meurent en bas âge. Le large milieu de la courbe est fait de remous et de mouvements : les gens montent et descendent, s'élevant par leur talent ou par la chance, tombant à cause de l'alcoolisme, de la tuberculose ou quelque autre forme d'inadaptation. Tout en haut, dans la partie très fine se situe l'élite qui contrôle la richesse et la puissance pendant un temps - jusqu'à ce que ses représentants en soient éjectés par une révolution ou l'avènement d'une nouvelle classe aristocratique. Le progrès n'existe pas dans l'histoire de l'humanité. La démocratie est une supercherie. La nature humaine est primitive, émotionnelle, inflexible. Les plus intelligents, les plus aptes, les plus forts et les plus rusés se taillent la part du lion. Les faibles meurent de faim, sauf à faire dégénérer la société : on peut, écrivit Pareto, ''comparer le corps social au corps humain, qui périrait promptement si on l'empêchait d'éliminer les toxines''. A sa mort en 1923, les facistes italiens le béatifiaient, les républicains le diabolisaient.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner