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Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres
Et se mirant dans l'eau de poix et de salpêtre
dD'un canal droit, marquant sa barre à l'infini,
Face à face, le long des quais d'ombre et de nuit,
Par à travers les faubourgs lourds
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</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Villes tentaculaires|auteur=Émile Verhaeren|année=1982|année d'origine=1895|éditeur=Gallimard|Collection ''Poésie''|page=119}}
 
{{citation|citation=<poem>
Automatiques et minutieux,
Des ouvriers silencieux
Règlent e mouvement
D'universel tictaquement
Qui femente de fièvre et de folie
Et déchiquette, avec ses dents d'entêtement,
La parole humaine abolie.
 
Plus loin, un vacarme tonnant de chocs
Monte de l'ombre et s'érige par blocs ;
Et, tout à coup, cassant l'élan des violences,
Des murs de bruit semblent tomber
Et se taire, dans une mare de silence,
Tandis que les appels exacerbés
Des sifflets crus et des signaux
Hurlent soudain vers les fanaux,
Dressant leurs feux sauvages,
En buissons d'or, vers les nuages.
</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Villes tentaculaires|auteur=Émile Verhaeren|année=1982|année d'origine=1895|éditeur=Gallimard|Collection ''Poésie''|page=121}}
 
== ''Les Heures d’après-midi'', 1905 ==