« Anna de Noailles » : différence entre les versions

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|page=1 (supplément littéraire)
|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2729161/f1}}
 
{{citation|Elle était plus intelligente, plus malicieuse que personne. Ce poète avait la sagacité psychologique d'un Marcel Proust, l'âpreté d'un Mirbeau, la cruelle netteté d'un Jules Renard.
|précisions=[[Jean Rostand]], préface à ''Choix de poésies d'Anna de Noailles''.}}
{{Réf Livre
|titre=Choix de poésies
|auteur=Anna de Noailles
|éditeur=Grasset
|année=1976
|page=9}}
 
{{citation|Impossible de rien noter de la conversation. {{Mme|de Noailles}} parle avec une volubilité prodigieuse ; les phrases se pressent sur ses lèvres, s'y écrasent, s'y confondent ; elle en dit trois, quatre à la fois. Cela fait une très savoureuse compote d'idées, de sensations, d'images, un ''tutti-frutti'' accompagné de gestes de mains et de bras, d'yeux surtout qu'elle lance au ciel dans une pâmoison pas trop feinte, mais plutôt trop encouragée. […] Il faudrait beaucoup se raidir pour ne pas tomber sous le charme de cette extraordinaire poétesse au cerveau bouillant et au sang froid.}}
{{Réf Livre
|titre=[[André Gide]]
|auteur=Journal
|éditeur=Gallimard
|année=1951
|page=109-110
|chapitre=20 janvier 1910}}
 
{{Citation|{{Mme|Mathieu de Noailles}} aime les approbations […] Elle voudrait la croix, l'Arc de Triomphe, être Napoléon. C'est l'hypertrophie du moi. Elle est le déchaînement. Elle aurait dû vivre à l'époque alexandrine, byzantine. Elle est une fin de race. Elle voudrait être aimée de tous les hommes qui aiment d'autres femmes qu'elle […] elle aurait dû épouser le soleil, le vent, un élément.}}
{{Réf Livre
|auteur=[[Abbé Mugnier]]
|titre=Journal
|éditeur=Mercure de France
|année=1985
|page=174
|chapitre=24 novembre 1908}}
 
 
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