« Déborah Heissler » : différence entre les versions
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'''{{w|Déborah Heissler}}''' (né à {{w|Mulhouse}}, {{w|Alsace}}, [[France]], le {{date|05|mai|1976}}) est une {{cat|poète}} {{personnalité|française}}, plusieurs fois primée pour son oeuvre poétique depuis ses débuts en 2005, l'année où elle se voit attribuer le [[w:Prix de la Vocation en poésie|Prix de la Vocation]] de la Fondation [[w:Marcel Bleustein-Blanchet|Bleustein-Blanchet]] pour son premier recueil publié chez [[w:Éditions Cheyne|Cheyne éditeur]] (''Près d'eux, la nuit sous la neige'').
{{citation|L’horizon comme un cheminement sans fin. Se perdre, ne pas insister. Bouches dans le silence. Trêve. Voir. Sentir. Jouir. ▼
▲L’horizon comme un cheminement sans fin. Se perdre, ne pas insister. Bouches dans le silence. Trêve. Voir. Sentir. Jouir.
Tu le sais, que quelque chose peut se passer. Que tu sens. Cri. Gorge. Nuit comme lignes qui se fondent.
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=== ''Kaimamiru, entrevoir'' ===
{{citation|Montagnes. Tendres mouvements aux limites de la terre ou du tableau, où chercher la lumière entre les ramures du bois, où changent les couleurs comme si l'on tenait une lampe derrière les nuages. Ces saules et peupliers blancs, lignes fuyantes et courbes du paysage flouté, dans mon esprit.▼
{{citation|Le corps amoureux sur sa couche. Et si tout était d'un seul coup englouti dans la dévoration calme de ce bout du monde, et que plus jamais je n'avais besoin de partir, comme lorsqu'on sort d'une ville et qu'on atteint les premières forêts. Comme dans cet espace pareil à une maison, où quelque chose pourrait se passer peut-être bien, s'entrouvrir, s'éclairer.▼
}}
{{Réf Livre|titre=Comme un morceau de nuit, découpé dans son étoffe|auteur=Déborah Heissler
|éditeur=Cheyne|année=2010
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▲{{citation|Montagnes. Tendres mouvements aux limites de la terre ou du tableau, où chercher la lumière entre les ramures du bois, où changent les couleurs comme si l'on tenait une lampe derrière les nuages. Ces saules et peupliers blancs, lignes fuyantes et courbes du paysage flouté, dans mon esprit.
▲{{citation|Le corps amoureux sur sa couche. Et si tout était d'un seul coup englouti dans la dévoration calme de ce bout du monde, et que plus jamais je n'avais besoin de partir, comme lorsqu'on sort d'une ville et qu'on atteint les premières forêts. Comme dans cet espace pareil à une maison, où quelque chose pourrait se passer peut-être bien, s'entrouvrir, s'éclairer.
}}
{{Réf Livre|titre=Comme un morceau de nuit, découpé dans son étoffe|auteur=Déborah Heissler
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