« Jules Romains » : différence entre les versions

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|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=19932018 (première parution 1924)
|page=78
|acte=II
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|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=19932018 (première parution 1924)
|page=81
|acte=II
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|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=19932018 (première parution 1924)
|page=86
|acte=II
|scène=4}}
 
{{citation|citation={{Personnage|La dame en violet}} : J'ai voulu donner l'exemple. Je trouve que vous avez eu là, docteur, une belle et noble inspiration. Mais, je connais mes gens. J'ai pensé : "Ils n'en ont pas l'habitude, ils n'iront pas. Et ce monsieur en sera pour sa générosité." Et je me suis dit : "S'ils voient qu'une dame Pons, demoiselle Lempoumas, n'hésite pas à inaugurer les consultations gratuites, ils n'auront plus honte de s'y montrer." Car mes moindres gestes sont observés et commentés. C'est bien naturel.}}
{{Réf Livre|titre=Knock ou le triomphe de la médecine
|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=2018 (première parution 1924)
|page=96
|acte=II
|scène=5}}
 
{{citation|citation={{Personnage|Madame Rémy}} : Il y en a qui s'imaginent que dans nos campagnes nous sommes encore des sauvages, que nous n'avons aucun souci de notre personne, que nous attendons que notre heure soit venue de crever comme les animaux, et que les remèdes, les régimes, les appareils et tous les progrès, c'est pour les grandes villes. Erreur, monsieur Parpalaid. Nous nous apprécions autant que quiconque ; et bien qu'on n'aime pas à gaspiller son argent, on n'hésite pas à se payer le nécessaire. Vous, monsieur Parpalaid, vous en êtes au paysan d'autrefois, qui coupait les sous en quatre, et qui aurait mieux aimé perdre un œil et une jambe que d'acheter trois francs de médicaments. Les choses ont changé, Dieu merci.}}
{{Réf Livre|titre=Knock ou le triomphe de la médecine
|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=2018 (première parution 1924)
|page=121
|acte=III
|scène=3}}
 
{{citation|citation={{Personnage|Le docteur Parpalaid}} : Enfin, si les gens en ont assez d'être bien portants, et s'ils veulent s'offrir le luxe d'être malades, ils auraient tort de se gêner. C'est d'ailleurs tout bénéfice pour le médecin.}}
{{Réf Livre|titre=Knock ou le triomphe de la médecine
|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=2018 (première parution 1924)
|page=121-122
|acte=III
|scène=3}}
 
{{citation|citation={{Personnage|Knock}} : Par elle-même la consultation ne m'intéresse qu'à demi : c'est un art un peu rudimentaire, une sorte de pêche au filet. Mais le traitement, c'est de la pisciculture.}}
{{Réf Livre|titre=Knock ou le triomphe de la médecine
|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=2018 (première parution 1924)
|page=129
|acte=III
|scène=6}}
 
{{citation|citation={{Personnage|Knock}} : Vous ne pouvez tout de même pas imposer la charge d'un malade en permanence à une famille dont le revenu n'atteint pas douze mille francs. Ce serait abusif. Et pour les autres non plus, l'on ne saurait prévoir un régime uniforme. J'ai quatre échelons de traitements. Le plus modeste, pour les revenus de douze à vingt mille, ne comporte qu'une visite par semaine, et cinquante francs environ de frais pharmaceutiques par mois. Au sommet, le traitement de luxe, pour revenus supérieurs à cinquante mille francs, entraîne un minimum de quatre visites par semaine, et de trois cents francs par mois de frais divers : rayons X, radium, massages électriques, analyses, médication courante, etc.}}
{{Réf Livre|titre=Knock ou le triomphe de la médecine
|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=2018 (première parution 1924)
|page=129
|acte=III
|scène=6}}
 
 
{{citation|citation={{Personnage|Le docteur Parpalaid}}, au docteur Knock : Vous allez dire que je donne dans le rigorisme, que je coupe les cheveux en quatre. Mais est-ce que, dans votre méthode, l'intérêt du malade n'est pas un peu subordonné à l'intérêt du médecin ?}}
{{Réf Livre|titre=Knock ou le triomphe de la médecine
|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=2018 (première parution 1924)
|page=134
|acte=III
|scène=6}}
 
{{citation|citation={{Personnage|Knock}} : Rien ne m'agace comme cet être ni chair ni poisson que vous appelez un homme bien portant.}}
{{Réf Livre|titre=Knock ou le triomphe de la médecine
|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=2018 (première parution 1924)
|page=135
|acte=III
|scène=6}}
 
{{citation|citation={{Personnage|Knock}} : Songez que, dans quelques instants, il va sonner dix heures, que pour tous mes malades, dix heures, c'est la deuxième prise de température rectale, et que, dans quelques instants, deux cent cinquante thermomètres vont pénétrer à la fois...}}
{{Réf Livre|titre=Knock ou le triomphe de la médecine
|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=2018 (première parution 1924)
|page=139
|acte=III
|scène=6}}
 
{{citation|citation={{Personnage|Knock}} : Que voulez-vous ! Cela se fait un peu malgré moi. Dès que je suis en présence de quelqu'un, je ne puis pas empêcher qu'un diagnostic s'ébauche en moi... même si c'est parfaitement inutile, et hors de propos. (Confidentiel.) A ce point que, depuis quelque temps, j'évite de me regarder dans la glace.}}
{{Réf Livre|titre=Knock ou le triomphe de la médecine
|auteur=Jules Romains
|éditeur=Gallimard
|année=2018 (première parution 1924)
|page=150
|acte=III
|scène=9}}
 
== Divers ==