« Capitalisme » : différence entre les versions

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Le '''[[w:capitalisme|capitalisme]]''' désigne le régime économique fondé sur le salariat et l'accumulation de capital.
 
== Capitalisme ==
== [[Adam Smith]], ''[[w:Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations|Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations]]'' (1776) ==
 
=== [[Adam Smith]], ''[[w:Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations|Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations]]'' (1776) ===
{{citation|citation=Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme.
|original=It is not from the benevolence of the butcher, the brewer, or the baker, that we expect our dinner, but from regard to their own interest. We address ourselves, not to their humanity but to their self-love.
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|s=en:The Wealth of Nations/Book I/Chapter 2}}
 
=== [[Jean Jaurès]], ''Discours à la chambre'' (1895) ===
{{citation
|citation=Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage.
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|}}
 
=== [[Gilbert Keith Chesterton]], ''Utopie des usuriers'', (1917) ===
{{citation|Le capitalisme est un être particulièrement rusé doté d'un tas de qualités dont la plus remarquable à mes yeux est un manque absolu de vergogne. A ses yeux, rien n'est saint, rien n'est sacré ; pas plus l'heure de la mort que le jour du jugement, la maison de deuil ou la tente de l'exil, la chevalerie ou le patriotisme, la féminité ou le veuvage ; rien n'échappe à ses sales petits tripatouillages. Tout ce qui compte pour lui, c'est de mettre au régime celui qui travaille afin de lui faire rendre le maximum. Et tout comme on voit des collecteurs d'impôts glisser un pied insolent dans l'embrasure de la porte du taudis où ils ont affaire, les capitalistes, eux, sont toujours prêts à enfoncer un coin boueux partout où il se trouve une fente dans une maisonnée en train de se fissurer ou une fêlure dans un cœur en train de se briser.
}}
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}}
 
=== [[Gilbert Keith Chesterton]], ''Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste'', (1926) ===
{{citation|Quand je dis : « Capitalisme », j'entends communément quelque chose qui peut s'exprimer de la façon suivante : un ensemble de conditions économiques permettant à une classe de capitalistes, facilement reconnaissable et relativement restreinte, entre les mains de laquelle est concentrée une si grande portion du capital que la grande majorité des citoyens se voit contrainte de servir ces capitalistes en échange d'un salaire.
}}
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}}
 
=== [[David Thesmar]] & Augustin Landier, ''Le Grand méchant marché'', (2007) ===
{{citation|citation=Cette nouvelle pensée unique qu'est la révolte contre le « grand méchant loup » du libéralisme financier résiste mal à la confrontation aux faits. Le capitalisme financier n'est pas l'instrument du vieux conflit capital-travail qui hante le débat politique depuis plus d'un siècle. [..] Le capitalisme actionnarial n'induit pas non plus la myopie industrielle pour laquelle on le blâme, mais permet au contraire le financement de projets de très longue haleine. De manière générale, le constant quantitatif est univoque : la finance est l'amie de l'emploi, pas son fossoyeur.
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}}
 
=== [[Georges Bataille]], ''La Part maudite'' (1949) ===
 
{{citation|citation=… je puis dire du calvinisme ayant le capitalisme pour conséquence qu’il annonce un problème fondamental : ''comment l’homme pourrait-il se trouver – ou se retrouver – puisque l’action, à laquelle l’engage de quelque façon la recherche est justement ce qui l’éloigne de lui-même ?''}}
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|page=167}}
 
=== [[Maurice G. Dantec]], ''Le Théâtre des opérations'' (2002) ===
 
{{citation|Le capitalisme est le ''système d'exploitation'' dont l'homme est l'ordinateur.}}
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}}
 
=== [[Corinne Maier]], ''Bonjour paresse'', (2004) ===
 
{{citation|
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}}
 
=== [[Jean-Claude Michéa]], ''Impasse Adam Smith'', (2002) ===
{{citation|De nos jours, la pire des illusions que puisse entretenir un militant de gauche, c'est donc de continuer à croire que ce système capitaliste qu'il affirme combattre, constitue par essence, un ordre conservateur, autoritaire et patriarcal, dont l'Église, l'Armée et la Famille définiraient les piliers fondamentaux.}}
 
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}}
 
=== [[Johan Norberg]] ===
{{citation|citation=C'est pour cette raison que nous sommes désignés les « pays riches », parce que c'est le capitalisme qui a donné aux gens la liberté et le pouvoir de créer, de produire et de commercer, suscitant ainsi l'émergence de la prospérité.}}
{{Réf Livre|titre=Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste
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}}
 
=== [[Enzo Traverso]], ''Un Système inhumain'' (2007) ===
 
{{Citation|citation=Le capitalisme n'a certes pas inventé le sida, mais il a organisé sa propagation, en soumettant à un impératif marchand la production et la distribution des médicaments qui permettent de le combattre.}}
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}}
 
=== [[Bernard Maris]], ''Houellebecq économiste'' (2014) ===
{{Citation
|citation=Mais la destruction créatrice, l'essence du capitalisme, cache sous sa pseudo-nouveauté et son clinquant quelque chose de beaucoup plus terrible : elle cache la terreur que le changement perpétuel fait vivre aux subalternes, en même temps que le contrôle de fer qu'il leur impose. La destruction créatrice, c'est le fouet et la peur.
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|ISBN=978-2-0812-9607-7
|page=63
}}
 
== Capitalisme du désastre ==
=== [[Naomi Klein]], ''La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre'' (2008) ===
{{Citation
|citation=Les propos de Battles pourraient servir de slogan au capitalisme du désastre – la [[peur]] et le [[désordre]] sont les moteurs du [[progrès]].}}
{{Réf Livre|titre=La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre
|auteur=[[Naomi Klein]]
|éditeur=Leméac/Actes Sud
|année=2008
|ISBN=978-2-7427-7544-6
|page=18
}}