« Apollonios de Rhodes » : différence entre les versions

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== ''Argonautiques'' ==
=== Chant I ===
{{citation|C'est en commençant par toi, Phoibos, que je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les Roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison d'or la solide nef Argô.
|original = <poem>Ἀρχόμενος σέο Φοῖβε παλαιγενέων κλέα φωτῶν
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|langue = grc}}
 
=== Chant II ===
{{citation|C'est assez maintenant et, quelque que soit l'homme que tu prétends être, tu n'as pas à faire montre envers nous de mauvaise violence.
|original =
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|langue = grc}}
 
=== Chant III ===
 
{{citation|Allons, Ératô, viens m'assister et conte-moi comment, de là-bas, Jason rapporta à Iôlcos la toison grâce à Médée. Toi, en effet, tu as aussi ta part de l'apanage de Cypris et tu charmes les vierges ignorantes du joug par les soucis que tu leur causes ; de là vient le nom aimable attaché à ta personne.
|original = <poem>Εἰ δ᾽ ἄγε νῦν, Ἐρατώ, παρά θ᾽ ἵστασο, καί μοι ἔνισπε,
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|éditeur= Les Belles Lettres
|collection= Collection des universités de France
|année= 19741980 (réédition consultée : 2002)
|page =50
|section=III, 1-5
|traducteur = Francis Vian
|langue = grc}}
 
=== Chant IV ===
{{citation|Dis maintenant toi-même, déesse, les tourments et les pensées de la jeune Colque, ô Muse, fille de Zeus ; car, en vérité, mon esprit, réduit au silence, se tourne et retourne en moi, quand je me demande si je dois parler du fatal égarement d'une funeste passion ou si ce fut plutôt une épouvante pitoyable qui lui fit quitter les nations de Colchide.
|original =
|langue = grc
|précisions = Premiers vers du chant IV. Le poète évoque les raisons qui poussent Médée à fuir son pays natal, la Colchide, pour s'embarquer avec Jason et les Argonautes.
}}
{{Réf Livre
|titre= Argonautiques, tome I, chant IV
|auteur= Apollonios de Rhodes
|éditeur= Les Belles Lettres
|collection= Collection des universités de France
|année= 1981 (réédition consultée : 2002)
|page =70
|section=IV, 1-5
|traducteur = Francis Vian
|langue = grc}}
 
{{citation|Soyez-moi propices, héros, race des Bienheureux ; puissent ces chants, d'année en année, être pour les hommes toujours plus doux à chanter. Me voici en effet parvenu au terme de vos glorieux travaux : aucune nouvelle épreuve ne vous est arrivée après votre départ d'Égine, ni aucune tempête ne s'est levée. Après avoir longé paisiblement la terre de Kécrops et Aulis qu'enserre l'Eubée, et les cités des Locriens d'Oponte, vous avez — avec quelle joie ! — mis le pied sur la côte de Pagase.
|original =
|langue = grc
|précisions = Derniers vers de l'épopée.
}}
{{Réf Livre
|titre= Argonautiques, tome I, chant IV
|auteur= Apollonios de Rhodes
|éditeur= Les Belles Lettres
|collection= Collection des universités de France
|année= 1981 (réédition consultée : 2002)
|page =146
|section=IV, 1773-1781
|traducteur = Francis Vian
|langue = grc}}