« Andreï Kourkov » : différence entre les versions

écrivain ukrainien de langue maternelle russe
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Andréï Kourkov, né en Russie en 1961 est un écrivain vivant à Kiev et à Londres. Il commence sa carrière littéraire pendant son service militaire comme gardien de prison.

Le dernier amour du président, 2004

L'aide de camp fait un bond. Son livre tombe au sol et je vois enfin qu'il lit Les Âmes mortes de Gogol. C'est bon qu'il fasse son auto-éducation.
  • Le dernier amour du président, Andreï Kourkov, éd. Liana Levi, 2005  (ISBN 97782757801451[à vérifier : ISBN invalide]), p. 24


Nous vivons dans une société feuilletée. Comme un mille-feuilles. Il y a une couche de pauvres, mais toutes sortes de couches de riches et des couches intermédiaires de demi-riches qui croient qu'on se crée une fortune personnelle par la politique et non par l'économie.
  • Le dernier amour du président, Andreï Kourkov, éd. Liana Levi, 2005  (ISBN 97782757801451[à vérifier : ISBN invalide]), p. 42


[.] tu es un technocrate dépourvu de sentiment et qui ne connaît rien à la technique. Même à la technique de l'amour ! Et tu ne fais toujours que foncer, sans savoir toi-même où.
  • Le dernier amour du président, Andreï Kourkov, éd. Liana Levi, 2005  (ISBN 97782757801451[à vérifier : ISBN invalide]), p. 44


Le mariage est une chose, l'amour en est une autre. Ils coïncident rarement. [.] C'est un dur labeur que d'être une belle femme. Pas seulement de l'être, mais de vivre en tant que femme belle. [.] Ce genre de vie débouche souvent sur la solitude, comme une route qui s'interrompt brusquement
  • Le dernier amour du président, Andreï Kourkov, éd. Liana Levi, 2005  (ISBN 97782757801451[à vérifier : ISBN invalide]), p. 45


Les 10 jours de balyage au poste de police m'ont été profitables. [.] Avant tout parce que cela m'a fourni l'occaxsion et donné le temps de réfléchir aux valeurs morales et humaines. Ça, c'est pour parler avec des grands mots. Mais, dans un langage plus personnel, je dirais que j'ai eu le temps, là-bas, non seulement de pleurer sur mon destin, mais de penser à l'avenir. [.] et maintenant, cela dépendait de moi [.]
  • Le dernier amour du président, Andreï Kourkov, éd. Liana Levi, 2005  (ISBN 97782757801451[à vérifier : ISBN invalide]), p. 52


L'idée de l'échelon supérieur ne me plaît guère. Je suis à présent vice-ministre. Un vice-ministre, ça vit généralement plus longtemps qu'un ministre. et puis, je ne suis pas grand amateur des feux de la rampe et de la gloire d’État. Ma petite chandelle me suffit.
  • Le dernier amour du président, Andreï Kourkov, éd. Liana Levi, 2005  (ISBN 97782757801451[à vérifier : ISBN invalide]), p. 70


Les femmes, en fait, aiment rarement, le plus souvent, elles choisissent un de ceux qui les aiment. [.] Je suis marié. J'ai deux enfants, mais il s'agit seulement de ma "situation familiale"...
  • Le dernier amour du président, Andreï Kourkov, éd. Liana Levi, 2005  (ISBN 97782757801451[à vérifier : ISBN invalide]), p. 127 et 128


La politique, c'est les vers de terre qui en parlent [.]. Nous, on va discuter de la vie. Parce que la vie c'est l'amour !
  • Le dernier amour du président, Andreï Kourkov, éd. Liana Levi, 2005  (ISBN 97782757801451[à vérifier : ISBN invalide]), p. 139


[Les raisons des 2 semaines de prison ?]Quand on a trouvé chez lui une Kalachnikov et de la drogue. D'abord il a comparu comme accusé, puis comme témoin, et puis, vous comprenez bien le procureur général a ordonné sa mise en liberté afin de ne pas rompre les équilibres dans l'économie illégale. Disons que personne ne voulait que soit remise en cause la répartition des privatisations.
  • Le dernier amour du président, Andreï Kourkov, éd. Liana Levi, 2005  (ISBN 97782757801451[à vérifier : ISBN invalide]), p. 177


[.] tout ceux qui font carrière dans les hautes sphères de l’État, s'écartent de plus en plus de la norme, [.] Du fait que je suis président, je ne suis plus normal depuis longtemps. Chez nous un président ne peut pas être normal. C'est notre particularité nationale. On ne peut pas élire quelqu'un de normal. Il serait trop bêta, trop naïf, trop bon...
  • Le dernier amour du président, Andreï Kourkov, éd. Liana Levi, 2005  (ISBN 97782757801451[à vérifier : ISBN invalide]), p. 195