« Arthur Schopenhauer » : différence entre les versions

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{{citation|citation=Mais le monde comme représentation, le seul que nous examinons ici, ne commence assurément qu'avec l'ouverture du premier œil. Sans ce moyen de connaissance, le monde ne peut être, et donc il n'existait pas non plus avant lui. Sans cet œil, c'est-à-dire hors de la connaissance, il n'y avait non plus pas d'avant, pas de temps. Cependant, le temps n'a pas de commencement, mais tout commencement est en lui : en effet, le temps étant la forme la plus générale de la cognoscibilité, à laquelle se conforment tous les phénomènes au moyen du lien de causalité, il apparait aussi, avec toute son infinité bidimensionnelle, dès le premier acte de connaissance, et le phénomène, qui remplit ce premier présent, doit d'emblée être connu comme relié causalement, et dépendant d'une série de phénomènes, qui s'étendent dans le passé à l'infini, lequel passé est cependant à son touttour conditionné par ce premier présent, comme à l'inverse il le conditionne.}}
{{Réf Livre
|titre=Le monde comme volonté et comme représentation