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=== ''Jeanne'', 1844 ===
{{Loupe|Jeanne (roman)}}
{{citation|Ce but, le but du roman, c'est de peindre l'homme ; et, qu'on le prenne dans un milieu ou dans l'autre, aux prises avec ses idées ou avec ses passions, en lutte contre un monde intérieur qui l'agite, ou contre un monde extérieur qui le secoue, c'est toujours l'homme en proie à toutes les émotions et à toutes les chances de la vie.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Jeanne|éditeur=Presses universitaires de Grenoble|section=Notice|année=1978|année d'origine=1852|page=29}}
 
{{citation|Dans les montagnes de la Creuse, en tirant vers le Bourbonnais et le pays de Combraille, au milieu du site le plus pauvre, le plus triste, le plus désert qui soit en France, le plus inconnu aux industriels et aux artistes, vous voudrez bien remarquer, si vous y passez jamais, une colline haute et nue, couronnée de quelques roches qui ne frapperaient guère votre attention, sans l'avertissement que je vais vous donner.|précisions=Première phrase du roman.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Jeanne|éditeur=Presses universitaires de Grenoble|section=Prologue|année=1978|année d'origine=1844|page=33}}
 
{{citation|La véritable beauté est toujours chaste et inspire un respect involontaire.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Jeanne|éditeur=Presses universitaires de Grenoble|section=Prologue|année=1978|année d'origine=1844|page=41}}
 
{{citation|Vous autres savants, vous avez vos idées, et nous avons les nôtres. Nous sommes simples, je le veux bien, mais nous voyons aux champs, où nous vivons de jour et de nuit, des choses que vous ne voyez pas et que vous ne connaîtrez jamais.|précisions=Jeanne à Léon Marsillat.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Jeanne|éditeur=Presses universitaires de Grenoble|section=chapitre XVI|année=1978|année d'origine=1844|page=190}}
 
{{citation|Je hais la superstition, et déplore l'erreur grossière, sous quelque forme qu'elles se présentent. Je ne laisse jamais échapper l'occasion de m'en moquer, et je crois que c'est un devoir à remplir envers ces gens simples, qui seront peut-être nos égaux le jour où nous voudrons les éclairer, au lieu de les tenir dans les ténèbres de l'abrutissement.|précisions=Léon Marsillat à Guillaume de Boussac, dans une conversation sur l'attitude à adopter au sujet des croyances paysannes.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Jeanne|éditeur=Presses universitaires de Grenoble|section=chapitre XVI|année=1978|année d'origine=1844|page=190}}
 
{{citation|Il entre dans les idées de votre caste de perpétuer l'ignorance chez les pauvres, afin d'y perpétuer la soumission.|précisions=Léon Marsillat à Guillaume de Boussac.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Jeanne|éditeur=Presses universitaires de Grenoble|section=chapitre XVI|année=1978|année d'origine=1844|page=190}}
 
{{citation|Mais les esprits qui se contentent d'une certaine portion, étroite et distincte, de la vérité acquise, auront toujours, dans la discussion, beaucoup d'avantage apparent sur ceux qui cherchent dans l'inconnu une vérité plus vaste et plus idéale.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Jeanne|éditeur=Presses universitaires de Grenoble|section=chapitre XVI|année=1978|année d'origine=1844|page=191}}
 
{{citation|On se trompe ainsi : on prend pour de l'attachement ce qui n'est que l'émotion du désir, et on traite de froideur ce qui est la sérénité d'une affection à toute épreuve.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Jeanne|éditeur=Presses universitaires de Grenoble|section=chapitre XVIII|année=1978|année d'origine=1844|page=206}}
 
=== ''La Mare au diable'', 1846 ===