« Jean-Christophe Rufin » : différence entre les versions

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Le Collier rouge
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|ISBN=978-2-0814-2025-0
|page=237
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== ''Le Flambeur de la Caspienne'', 2020 ==
{{citation|
Il tenait les yeux fixés sur Aurel avec un regard si destructeur que celui-ci se sentit rabaissé au rang de bête. Encore ne s'agissait-il pas d'une bête que l'on affectionne et que l'on respecte mais d'un nuisible, d'un insecte répugnant dont la vie importe peu et que le dégoût commande d'écraser.
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{{Réf Livre
|titre=Le Flambeur de la Caspienne
|auteur=Jean-Christophe Rufin
|éditeur=Flammarion
|année=2020
|ISBN=978-2-0814-2847-8
|page=26
}}
 
{{citation|
Cette conviction soudaine faisait à Aurel l'effet d'une bouée providentielle lancée à un naufragé. Elle ne lui assurerait pas nécessairement la survie mais elle lui donnait un combat à mener. Elle désignait un but, le plus délicieux qui se puisse proposer à un être blessé : la vengeance.<br />
Trempé, dégoulinant mais digne et surtout heureux, il retraversa toute la ville et rentra chez lui.
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{{Réf Livre
|titre=Le Flambeur de la Caspienne
|auteur=Jean-Christophe Rufin
|éditeur=Flammarion
|année=2020
|ISBN=978-2-0814-2847-8
|page=33
}}
 
{{citation|
Heureusement, ce n'est jamais en vain qu'on tend la main à un homme politique. Fût-il sur son lit de mort, il aura toujours le réflexe de la serrer et de sourire. C'est ce que fit le sénateur, puis l'esprit lui revint.<br />
- Je croyais que nous n'avions rien de prévu aujourd'hui…
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{{Réf Livre
|titre=Le Flambeur de la Caspienne
|auteur=Jean-Christophe Rufin
|éditeur=Flammarion
|année=2020
|ISBN=978-2-0814-2847-8
|page=173
}}
 
 
{{citation|
L'Ambassadeur se disposait d'avance à obéir à tout, à applaudir n'importe quel propos, à approuver les décisions les plus absurdes pourvu qu'ils émanent de la divinité à laquelle, pour toujours, il avait dédié sa vie : l'autorité. Et cela, quelque forme qu'elle prît : le pouvoir politique, la richesse, la supériorité hiérarchique.
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{{Réf Livre
|titre=Le Flambeur de la Caspienne
|auteur=Jean-Christophe Rufin
|éditeur=Flammarion
|année=2020
|ISBN=978-2-0814-2847-8
|page=220, 221
}}
 
{{citation|
Il faut nommer les choses, si on veut les combattre.
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{{Réf Livre
|titre=Le Flambeur de la Caspienne
|auteur=Jean-Christophe Rufin
|éditeur=Flammarion
|année=2020
|ISBN=978-2-0814-2847-8
|page=265
}}
 
{{citation|
Amélie reconnaissait bien là l'effet du charme irrésistible de Marie-Virginie. Ce qu'elle dégageait ne relevait pas du sexe mais en avait la force. Elle suscitait un désir puissant qui ne prenait pas la forme d'une union des corps mais qui se déployait dans l'ordre de l'esprit. Le plaisir que l'on recherchait avec elle, c'était celui que l'on pouvait lui procurer en comblant ses attentes, en répondant à ses espoirs, en calmant ses doutes.
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{{Réf Livre
|titre=Le Flambeur de la Caspienne
|auteur=Jean-Christophe Rufin
|éditeur=Flammarion
|année=2020
|ISBN=978-2-0814-2847-8
|page=271
}}
 
{{citation|
Ils pouvaient tout acheter mais ne voyaient rien de désirable autour d'eux. Il fallait aller ailleurs pour convertir l'argent en plaisir, copier, copier toujours ce que d'autres avaient inventé.<br />
Ces nouveaux riches revenaient chaque fois avec des innovations qu'ils portaient comme des habits trop grands pour eux. Paris, Londres, New York, aujourd'hui Singapour ou Shanghai leur servaient de modèle. L'ogre de la modernité dévorait tout.
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{{Réf Livre
|titre=Le Flambeur de la Caspienne
|auteur=Jean-Christophe Rufin
|éditeur=Flammarion
|année=2020
|ISBN=978-2-0814-2847-8
|page=311, 312
}}