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|année=1997
|page=21}}
 
{{citation|Comme le gnostique sans doute, Plotin sent au moment même où il est dans le corps, qu'il est toujours ce qu'il était avant d'être dans le corps. Son moi, son vrai moi, n'est pas de ce monde. Mais Plotin n'a pas à attendre la fin du monde sensible, pour que son moi, d'essence spirituelle, retourne dans le monde spirituel. Ce monde spirituel n'est pas un lieu supra-terrestre ou supra-cosmique dont les espaces célestes le sépareraient. Ce n'est pas non plus un état originel irrémédiablement perdu auquel seule la grâce divine pourrait le ramener. Non, ce monde spirituel n'est autre que le moi le plus profond. On peut l'atteindre immédiatement en rentrant en soi-même.}
{{Réf Livre|titre de la contribution=
|titre=Plotin ou la simplicité du regard
|auteur=Pierre Hadot
|éditeur=Gallimard
|année=1997
|page=28}}
 
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