« Pierre Hadot » : différence entre les versions

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|page=21}}
 
{{citation|Comme le gnostique sans doute, Plotin sent au moment même où il est dans le corps, qu'il est toujours ce qu'il était avant d'être dans le corps. Son moi, son vrai moi, n'est pas de ce monde. Mais Plotin n'a pas à attendre la fin du monde sensible, pour que son moi, d'essence spirituelle, retourne dans le monde spirituel. Ce monde spirituel n'est pas un lieu supra-terrestre ou supra-cosmique dont les espaces célestes le sépareraient. Ce n'est pas non plus un état originel irrémédiablement perdu auquel seule la grâce divine pourrait le ramener. Non, ce monde spirituel n'est autre que le moi le plus profond. On peut l'atteindre immédiatement en rentrant en soi-même [...] Ce vrai moi, ce moi en Dieu, nous est intérieur.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=
|titre=Plotin ou la simplicité du regard
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|éditeur=Gallimard
|année=1997
|page=28, 31}}
 
{{citation|[…]Chaque degré de la réalité ne peut s'expliquer sans le degré supérieur : l'unité du corps, sans l'unité de l'âme qui l'anime ; la vie de l'âme, sans la vie de l’Intellect supérieur qui contient le monde des Formes et des Idées platoniciennes et qui illumine l'âme et lui permet de penser ; la vie de l’Intellect lui-même, sans la simplicité féconde du Principe divin et absolu.}}