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==== Concernant Claire de Duras ====
{{citation|citation=Il y avait entre les cercles doctrinaires studieux, raisonneurs, bien nobles alors assurément, mais surtout fructueux, et les cercles purement aristocratiques et frivoles, il y avait un intervalle fort marqué, un divorce obstiné et complet ; d'un côté les lumières, les idées modernes, de l'autre le charme ancien, séparés par des prétentions et une morgue réciproque. En quelque endroit pourtant la conciliation devait naître et s'essayer. De même que du sein des rangs royalistes une voix éloquente s'élevait par accès, qui conviait à une chevaleresque alliance la légitimité et la liberté, et qui, dans l'ordre politique, invoquait un idéal de monarchie selon la Charte, de même, tout à côté, et avec plus de réussite, dans la haute compagnie, il se trouvait une femme rare, qui opérait naturellement autour d'elle un compromis merveilleux entre le goût, le ton d'autrefois et les puissances nouvelles. Le salon de Mme de Duras, sa personne, son ascendant, tout ce qui s'y rattache, exprime, on ne saurait mieux, l'époque de la Restauration par un aspect de grande existence encore et d'accès à demi aplani, par un composé d'aristocratie et d'affabilité, de sérieux sans pesanteur, d'esprit brillant et surtout non vulgaire, semi-libéral et progressif insensiblement, par toute cette face d'illusions et de transactions dont on avait ailleurs l'effort et la tentative, et dont on ne sentait là que la grâce.
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=105|section=Madame de Duras|ISBN=2-07-039493-X}}
{{citation|citation=L'idée
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=112|section=Madame de Duras|ISBN=2-07-039493-X}}
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