« L'Homme sans qualités » : différence entre les versions

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m →‎À propos de L'Homme sans qualités : FV, RMELQA, 32, 34-35, 40, 41
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{{citation|citation=Un mathématicien n'a l'air de rien du tout, c'est-à-dire qu'il a l'air si généralement intelligent que cela n'a plus aucun sens précis ! À l'exception des membres de l'Église catholique romaine, plus personne aujourd'hui n'a l'aspect qu'il devrait avoir, parce que nous faisons de notre tête un usage aussi impersonnel que de nos mains ; mais le mathématicien c'est le comble de tout : un mathématicien sait presque aussi peu de choses sur lui même que les gens n'en sauront sur les prairies, les poules, les jeunes veaux, quand les pilules vitaminées auront remplacé pain et viande !}}
|précisions=Walter, discutant avec Clarisses des vertus et des défauts de leur ami Ulrich, « l'homme sans qualités » du roman}}
{{Réf Livre|titre=L'Homme sans qualités
|auteur=Robert Musil
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{{citation|citation=Il m'a raconté une fois toute une histoire : que si l'on analyse la nature d'un millier d'individus, on les trouve composés de quelque deux douzaines de qualités, sensations, structures, types d'évolution, et ainsi de suite. Et que si l'on analyse notre corps, on ne trouve que de l'eau et quelques douzaines de petits amas de matière qui flottent dessus. L'eau monte en nous exactement comme dans les arbres ; les créatures animales, comme les nuages, sont formées d'eau. Je trouve cela charmant. Dès lors on ne sait plus très bien ce que l'on doit penser de soi. Ni ce que l'on doit faire.}}
|précisions=Clarisse, répondant à Walter}}
{{Réf Livre|titre=L'Homme sans qualités
|auteur=Robert Musil