« L'Homme sans qualités » : différence entre les versions

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|chapitre=II L'anthropologie en question, Nietzsche contre Nietzsche
|page=41
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{{citation|citation=Dans le roman musilien, c'est à Moosbrugger que revient un tel rôle. L'assassin incarne les terreurs et les fantasmes refoulés de ses congénères et polarise la violence ambiante : « [Ulrich] se remémora, en passant, l'idée que ces infortunés sont la personnification d'instincts simplement réprimés par les autres hommes, l'incarnation de leurs meurtres imaginaires, de leurs violences rêvées. Ainsi, ceux qui croyaient cela pouvaient liquider Moosbrugger à leur manière, le justifier pour le rétablissement de leur morale après s'être soulagé sur lui. »
|précisions=Moosbrugger, assasin de prositutées condamné à mort, est un des personnages principaux du livre et revient régulièrement tout au long des deux romans, permettant à Musil d'explorer différents thèmes comme le droit, la morale, la sexualité et la folie, etc.
}}
{{Réf Livre|titre=Robert Musil et la question anthropologique
|auteur=Florence Vatan
|éditeur=PUF
|collection=Perspectives germaniques
|année=2000
|ISBN=2-13-050791-3
|chapitre=IV L'amorphisme humain
|page=69
}}