« L'Homme sans qualités » : différence entre les versions

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m →‎À propos de L'Homme sans qualités : EHESS folie et lien social 452-456 § 2
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m →‎I. Une manière d'introduction : LHSQ, I, 119 (moosbrugger, folie)
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|jour=14
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{{citation|Alors, cependant, l'esprit de Moosbrugger chancela ; il recula, impuissant devant l'orgueil des incompréhensifs ; il se retourna, tandis que les gendarmes déjà l'emmenaient, chercha ses mots, leva les mains au-dessus de sa tête et s'écria, d'une voix qui fit cesser les bourrades de ses gardiens : « Je suis satisfait, encore que je doive vous avouer que vous avez condamné un fou ! »<br/>
C'était là une inconséquence ; mais Ulrich, sur son banc, en eut le souffle coupé. C'était nettement de la folie, et tout aussi nettement pourtant une simple déformation des rapports qui unissent les éléments de notre propre nature. C'était démantelé, enténébré : Ulrich pensa néanmoins, Dieu sait comment, que l'humanité, si elle pouvait avoir des rêves collectifs, rêverait Moosbrugger.
}}
{{Réf Livre|titre=L'Homme sans qualités
|auteur=Robert Musil
|éditeur=Seuil
|collection=Points
|année=2004
|ISBN=978-2-7578-0368-4
|chapitre=18 Moosbrugger.
|page=119
|tome=1
|traducteur=Philippe Jaccottet
|année d'origine=1930}}
 
=== II. Toujours la même histoire ===