« Friedrich Nietzsche » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Balise : HotCats
Soujas (discussion | contributions)
m →‎{{w|Généalogie de la morale}}, 1887 : LGDLM, 84 (voir LHSQ I 71-72)
Ligne 628 :
}}
 
== ''{{w|Généalogie de la morale}}'' (''{{Lang|de|Zur Genealogie der Moral. Eine Streitschrift}}''), 1887 ==
 
{{citation|On pourrait imaginer ''un sentiment de puissance'' de la société tel qu'elle pourrait s'offrir le luxe le plus exquis qui soit pour elle, - laisser ''impuni'' celui qui la lèse. « Que m'importent au fond mes parasites, pourrait-elle dire alors, puissent-ils vivre et prospérer, j'ai bien assez de force ! »... La justice, qui a commencé par poser : « tout peut se régler, tout doit se régler », finit par femer les yeux et par laisser courir l'individu insolvable, - elle finit comme toutes les bonnes choses sur cette terre : ''elle s'abolit''. Cette auto-abolition de la justice : on sait de quelle beau nom elle se désigne - ''la grâce'' ; elle demeure, ce qui va de soi, le privilège du plus puissant, mieux : son au-delà du droit.}}
{{Réf Livre
|titre=Généalogie de la morale
|auteur=Friedrich Nietzsche
|éditeur=GF Flammarion
|année=2002
|page=84
|section=10
|ISBN=978-2-0807-0754-3
|traducteur=Éric Blondel, Ole Hansen-Løve, Théo Leydenbach et Pierre Pénisson
|année d’origine=1887
}}
 
{{citation