« Madeleine de Scudéry » : différence entre les versions

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|année d'origine=1654-1660
|page=36}}
 
== Citations au sujet de Madeleine de Scudéry ==
=== Marie-Jo Bonnet ===
{{citation|citation=Au lieu de mettre en scène le suicide, Madeleine de Scudéry s'en détourne complètement et préfère envoyer Sappho loin de la ville, au « Pays des Sauromates », territoire des Amazones d'après Hérodote d'Halicarnasse dans ce « coin du monde où l'on [peut] dire que les femmes sont maîtresses d'elles-mêmes ». Ce qui est perdu du côté de l'amour, du plaisir du corps, se retrouve du côté de l'individualité féminine et des valeurs d'affirmation de soi personnifiées par les Amazones.
Paru durant la Fronde et dédié à la Duchesse de Longueville, ''Artamène ou le Grand Cyrus'' est symptomatique de la perte de pouvoir politique infligé aux femmes par la monarchie.
Sa fin marque pourtant l'espoir de la conquête possible d'un territoire propre, forteresse de l'âme, terre de liberté où le génie féminin, sous la double protection des Amazones et de l'amour de soi reconquis, se retire.}}
{{Réf Livre|titre=Les Relations amoureuses entre les femmes|auteur=[[Marie-Jo Bonnet]]|éditeur=Odile Jacob|collection=Poches|année=1981|année d'origine=1995|partie=1. Te nommer corps lesbien (XVIè-XVIIè siècle)|chapitre=''III'' Le pays des Sauromates : Sappho chez les Amazones|section=Introduction|page=76}}
 
=== Emma Demeester ===
{{citation|
« Leur état leur ferme les chemins qui mènent à la gloire », a écrit [[François de La Rochefoucauld]] à propos des femmes de son temps. C'était sans compter [[Madame de La Fayette]], Madeleine de Scudéry et plus encore peut-être [[Marie de Sévigné]], considérée aujourd'hui comme un incontournable témoin du Grand Siècle.
}}
{{Réf Article
|titre=Redécouvrir Madame de Sévigné
|auteur=Emma Demeester
|publication=La Nouvelle Revue d'Histoire
|date=Novembre-décembre 2009
|page=17
|numéro=45
}}
 
=== Octave Gréard ===
{{Citation|citation=À la Renaissance, Érasme et Vivès déclaraient hautement les femmes susceptibles de la culture la plus élevée ; on les égalait aux hommes ; on les plaçait même au-dessus : telle est du moins la thèse que soutiennent Corneille Agrippa, Brantôme et toute la suite des poètes attachés à Marguerite de Valois. Avec le dix-septième siècle, le débat change encore une fois de caractère. C’est dans les académies, les salons et les ruelles que Mlle de Gournay et Mlle de Scudéry aspirent à faire une place à leur sexe, toutes prêtes d’ailleurs à la conquérir elles-mêmes par le travail, à ne rien ménager pour assouplir leur esprit aux exercices littéraires les plus subtils et perfectionner leur raison.}}
{{Réf Livre|titre=L'Éducation des femmes par les femmes|auteur=[[Octave Gréard]]|éditeur=Hachette et {{Cie}}|année=1889|année d'origine=1885|page=3|section=[[Fénelon]]}}
 
== Liens externes ==