« François Mitterrand » : différence entre les versions

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====''Aux frontières de l'Union française''====
{{citation|citation=[...] Mais l'[[Afrique]] aime la France et espère d'elle son unité, son équilibre, son idéal. En soudant nos possessions continentales, la [[w:bataille de Kousseri|bataille de Kousseri]], l'une des plus décisives de notre Histoire, a rendu possible une construction homogène. Tout est à faire cependant et tout de suite. Deux pays protégés, deux pays sous tutelle, douze territoires d'outre-mer, trois départements réclament une économie complémentaire, une société harmonieuse, des institutions réalistes et libérales. De nouvelles métropoles s'éveillent, telles qu'[[w:Abidjan|Abidjan]], [[w:Fort-Lamy|Fort-Lamy]], [[w:Douala|Douala]], et prétendent à la direction de vastes régions adaptées aux besoins économiques mieux que les fédérations actuelles, étalées sur des distances excessives. [...] Le fer, le manganèse, le charbon, l'or, le diamant, le cuivre, la bauxite, les salines, les phosphates, peut-être l'uranium, peut-être le pétrole, dictent à l'Afrique noire ses premiers refus. Pendant des siècles on lui a volé ses hommes et ses biens. Maintenant, elle veut vivre à égalité.}}
{{Réf Livre
|titre=Aux frontières de l'Union française
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|année=1965}}
 
{{citation|citation=Il existe dans notre pays une solide permanence du [[Napoléon Ier|bonapartisme]], où se rencontrent la vocation de la grandeur nationale, tradition monarchique, et la passion de l’unitél'unité nationale, tradition [[w:Jacobinisme|jacobine]].}}
{{Réf Livre
|titre=Le Coup d'État permanent
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|chapitre=I}}
 
{{citation|Il y a en France des ministres. On murmure même qu'il y a encore un [[w:Premier Ministre français|Premier Ministre]]. Mais il n'y a plus de gouvernement. Seul le président de la République ordonne et décide. Certes les ministres sont appelés rituellement à lui fournir assistance et conseils. Mais comme les chérubins de l'Ancien Testament, ils n'occupent qu'un rang modeste dans la hiérarchie des serviteurs élus et ne remplissent leur auguste office qu'après avoir attendu qu'on les sonne.}}
{{Réf Livre
|titre=Le Coup d'État permanent
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|année=1969}}
 
{{citation|citation=J'ai crié sur les toits, depuis plus de dix ans, qu'il n'y avait pas de démocratie possible sans responsabilité des citoyens, je crierai plus fort encore qu'il n'est pas de démocratie économique sans responsabilité des travailleurs dans l’entreprisel'entreprise, et sans leur intervention dans l’élaborationl'élaboration, la décision et l’exécutionl'exécution du Plan ''[la planification d’Étatd'État, qui a existé en France de 1945 à 2006]''.}}
{{Réf Livre|titre=Ma Part de vérité. De la rupture à l'unité
|auteur=François Mitterrand
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====''La Rose au poing''====
{{citation|citation=J’avaisJ'avais vingt ans quand l’Europel'Europe, fouettée à vif, fouettée à mort par Hitler, Mussolini, Franco, Staline, et rendue folle, avait sombré. Comment guérir de cette souffrance ? À Lanzberg, le 4 mai 1945, il avait fallu forcer la grande porte du camp des Juifs. Seule la mort nous avait reçus. Les gardiens, avant de filer, avaient cadenassé les déportés dans les baraques, et ils avaient brûlé le tout. Des enfants avaient couru, pour échapper. Le lance-flammes les avait rattrapés. Nous avions enjambé les petits corps noircis. La neige était tombée, vers midi, du ciel sale, et les avait recouverts. […] Plus tard, j'ai assisté à la projection de la bande filmée par les services hitlériens lors du procès des conjurés du 20 juillet 1944, en Allemagne. Images terribles, ineffaçables. Un président du tribunal convulsionnaire, hurlait, tendait le poing, insultait. Un général accusé qui serait, le soir même, pendu la gorge ouverte à un croc de boucher et qui s’occupaits'occupait à retenir son pantalon, dont on avait coupé les bretelles. Ces images, je ne m’enm'en suis jamais défait. D’autresD'autres encore, de sang, de boue, de honte. Scénario interchangeable. Pas plus que la liberté, la tyrannie n’an'a de frontière. […] Ô nuit de l’âmel'âme ! Cet univers polaire où l’hommel'homme cède à la raison d’Étatd'État, à la loi du parti, au fanatisme de la race, et chavire dans la servitude, je l’exècrel'exècre. Charlot s’ests'est trompé de rôle. Je ne ris pas des dictateurs.
Je me crois un homme libre. Il me semble que ma vie n’auraitn'aurait pas de sens autrement.}}
{{Réf Livre|titre=La Rose au poing
|auteur=François Mitterrand
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|année=1972}}
 
{{citation|citation=Cet été, on a jugé en Tchécoslovaquie les derniers témoins du printemps de Prague. La droite française m’am'a aussitôt sommé de dénoncer le crime. Le jeu était de m’enfermerm'enfermer dans ce dilemme : ou bien je protestais, et il était prouvé que le Programme commun de la gauche repose sur un malentendu, ou bien je ne me taisais, et il devenait évident que les socialistes français avaient capitulé devant les communistes. J’aiJ'ai dit à l’époquel'époque ce que j’avaisj'avais à dire, et des procès, et des indignations simulées de la droite. […] J’aiJ'ai extrait pêle-mêle des rapports d’Amnestyd'Amnesty International, organisation qui travaille pour l’Ol'O.N.U. et l’Ul'U.N.E.S.C.O., d’articlesd'articles du ''Monde'', de livres, de brochures, de lettres personnelles, un aperçu de ce que je puis appeler, sans risquer de choquer personne, un pot-pourri de la répression. On verra que la sensibilité de la droite française est proprement hémiplégique.}}
{{Réf Livre|titre=La Rose au poing
|auteur=François Mitterrand
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|année=1972}}
 
{{citation|citation=Je n’ignoren'ignore pas qu’ilqu'il arrive aux textes de mentir. Qu’unQu'un dictateur ait besoin de tricher justifie La Rochefoucauld : « L’hypocrisieL'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu. » La démocratie n’estn'est pas responsable de ces contrefaçons. Staline a simplement démontré que la tyrannie n’avouaitn'avouait jamais, redoutant que, sans masque, nul ne supportât sa vue. Je ne connais pas le secret des sociétés heureuses. Je cherche comme tant d’autresd'autres, et j’avantj'avant pas à pas. Mais je sais ce qu’ilqu'il ne faut pas faire, si l’onl'on veut que les individus disposent de leur droit, et l’Étatl'État d’und'un pouvoir doté du consentement général. Un régime sans loi ne résiste pas à l’attractionl'attraction de l’arbitrairel'arbitraire.}}
{{Réf Livre|titre=La Rose au poing
|auteur=François Mitterrand
Ligne 219 :
 
====''La Paille et le Grain''====
{{citation|citation=Un article de Vercors paraît dans ''Le Monde'' sous le titre « Hitler a gagné la guerre ». Un cri de colère et de dégoût pour dénoncer la répression qui s’abats'abat sur les communistes tchécoslovaques coupables de penser autrement que M. Husak. […] Sic transit. Nous voilà ramenés à Prague, et à son printemps sans été.
Que faire ? « Nous avons tous assez de force pour supporter les maux d’autruid'autrui », a remarqué La Rochefoucauld. Laissera-t-on sans défense ces hommes bâillonnés, coupables d’avoird'avoir rêvé à un socialisme inactuel dans ce pays qui est le leur ? Les convenances internationales invitent au silence. L’oubliL'oubli est un agréable compère. Le malheur des autres est toujours si lointain. Une lueur, pourtant : le parti socialiste français a réagi. Qu’ilQu'il insiste, qu’ilqu'il prenne l’initiativel'initiative d’uned'une protestation solennelle et pressante. Il n’yn'y aura pas de murs assez épais pour étouffer sa voix.
|précisions=8 février 1972.}}
{{Réf Livre|titre=La Paille et le Grain
Ligne 228 :
|année=1975}}
 
{{citation|citation=La grève, un chantage ? L’aL'a-t-on assez souvent entonné, cet odieux refrain, dans tous les partis conservateurs ! La grève n’estn'est un plaisir pour personne. Et elle atteint d’abordd'abord ceux qui n’ontn'ont plus que ce moyen-là pour défendre leur droit de vivre. La perte de salaire, la crainte du chômage, l’angoissel'angoisse au foyer de chacun, la gêne pour tous, le danger d’êtred'être mal compris par d’autresd'autres catégories de travailleurs, tout cela il faut que les grévistes le supportent, tandis que les maîtres de l’appareill'appareil de production spéculent sur la lassitude engendrée par tant de misère.
|précisions=14 février 1972.}}
{{Réf Livre|titre=La Paille et le Grain
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|année=1975}}
 
{{citation|citation=L’hommeL'homme de droite honnête parle de la liberté comme d’und'un axiome de droit public, et non comme d’uned'une réalité vivante et quotidienne. Il fait un beau discours, rentre chez lui et dort en paix. On devine qu’ilqu'il sera très surpris le jour où la liberté, passant sous sa fenêtre, chantera le « Ça ira ».
|précisions=18 septembre 1972.}}
{{Réf Livre|titre=La Paille et le Grain
Ligne 244 :
|année=1975}}
 
{{citation|citation=Limiter notre critique au seul aspect économique du système en cours réduirait par trop notre capacité de convaincre. Au socialisme, il faut une morale. Un projet de société qui se passerait d’und'un projet de civilisation buterait vite sur l’impossiblel'impossible. L’amourL'amour et la beauté, la liberté et le savoir sont toujours à réinventer.
|précisions=25 septembre 1973.}}
{{Réf Livre|titre=La Paille et le Grain
Ligne 252 :
|année=1975}}
 
{{citation|citation=Quand je dis et écris que France et Chili ne sont pas comparables, je veux signifier que la gauche française ne se trouverait pas devant la situation économique et sociale qu’aqu'a dû affronter l’Unitél'Unité populaire. […]
Comparable, par contre, est la volonté forcenée des milieux dirigeants de ne renoncer à aucun de leurs privilèges, de ne consentir à aucun compromis. En ce sens, un gouvernement socialiste chez nous s’abandonneras'abandonnera dangereusement s’ils'il oublie qu’auxqu'aux yeux de ses ennemis, il n’auran'aura jamais droit de cité. Les propos de Jean-Pierre Soisson, aimable libéral en titre, dénotaient, quand il était poussé à bout, la froide résolution du parti conservateur : d’alternanced'alternance il n’estn'est pas question.
|précisions=26 octobre 1973.}}
{{Réf Livre|titre=La Paille et le Grain
Ligne 261 :
|année=1975}}
 
{{citation|citation=Dernier en date des paradoxes français, le gaullisme meurt, non de la mort du général de Gaulle, mais de la septicémie qui, au soir ce mardi 2 avril 1974, a terrassé Georges Pompidou. Ce n’estn'est pas la moindre ironie du sort. Vue de près, la politique de Pompidou démentait la raison d’êtred'être du gaullisme. Vue de loin, elle apparaîtra comme son ultime projection.
|précisions=6 avril 1974.}}
{{Réf Livre|titre=La Paille et le Grain
Ligne 286 :
|année=1978}}
 
{{citation|citation=Ce vieil homme [''[Franco]''] qui va mourir, et qui n'a plus que le temps de tuer encore un peu, de tuer et de prier pour son âme dévote, agenouillé soir et matin et tête nue devant son Dieu, dont il n’an'a jamais vu qu’ilqu'il saignait, par les mains, par les pieds et à l’endroitl'endroit du cœur, de toutes les blessures qu’infligentqu'infligent à tous les suppliciés tous les bourreaux du monde ''[…]'', ce vieil homme maître des Espagnes, vainqueur des Espagnols qu’ilqu'il a tués plus que personne sur la terre, si j’étaisj'étais peintre, je ne ferais pas son portrait comme celui d’und'un monstre ou d’und'un fou, mais comme celui d’und'un homme très ordinaire, tel qu’enqu'en produit notre Occident chaque fois qu’estqu'est en péril l’ordrel'ordre qu’ilqu'il a sécrété, Monsieur Thiers de l’Inquisitionl'Inquisition.
|précisions=12 octobre 1975.}}
{{Réf Livre|titre=L’AbeilleL'Abeille et l’Architectel'Architecte
|auteur=François Mitterrand
|éditeur=Flammarion
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|année=1978}}
 
{{citation|citation=On ne peut parler du Vietnam comme de n'importe qui. Son peuple a porté haut l’honneurl'honneur de notre temps. Son l’onl'on m’interrogeaitm'interrogeait, je dirais qu’ilqu'il est le plus grand. Mais j’aij'ai besoin de savoir. Brigitte Friang se trompe-t-elle ? Je ne puis me satisfaire de la référence-révérence au martyre d’hierd'hier [la guerre du Vietnam] pour rester muet aujourd’huiaujourd'hui [sur la répression menée par le régime communiste]. Quand, en avril dernier, j’aij'ai demandé des explications au gouvernement du Cambodge sur les informations que diffusait la presse au lendemain de l’évucationl'évacuation de Phnom Penh, certains m’ontm'ont accusé de joindre ma voix aux revanchards de l’impérialismel'impérialisme vaincu. Je ne néglige pas l’objectionl'objection. Mais je crains trop qu’unqu'un Dogme socialiste ne se substitue à la Raison d’Étatd'État, tout aussi détestable, tout aussi redoutable, pour accepter cet argument. Le socialisme ne représente pas une valeur supérieure à l’humblel'humble réalité des faits. Il ne constitue pas davantage la vérité en soi. Il est débat, recherche, approche. Il abat les idoles et les sujets tabous.
Hanoi doit répondre.
|précisions=15 janvier 1977.}}
{{Réf Livre|titre=L’AbeilleL'Abeille et l’Architectel'Architecte
|auteur=François Mitterrand
|éditeur=Flammarion
Ligne 421 :
|page=12}}
 
{{citation|citation=Je ne me sentais pas né pour vivre citoyen d’und'un peuple humilié. L’HistoireL'Histoire de la France me possédait, j’aimaisj'aimais ses héros, ses fastes, et les grandes idées venues d’elled'elle qui avaient soulevé le monde. J’avaisJ'avais la conviction, depuis l’enfancel'enfance, que j’auraisj'aurais à la continuer. Je ressentais également l’occupationl'occupation de mon pays comme un viol. […] J’aiJ'ai noté ailleurs que pour moi le génie le plus représentatif de la France était Vauban. Lui n’avaitn'avait pensé qu’àqu'à renforcer les fondations, fermer les issues, sauver le pré carré qu’unequ'une prescience miraculeuse avait déjà dessiné dans l’espritl'esprit d’und'un Philippe Auguste ou d’und'un Charles V.}}
{{Réf Livre
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
Ligne 433 :
|page=23-24}}
 
{{citation|citation=Quand on est dans l’actionl'action, il n’yn'y a pas d’immensed'immense déception !}}
{{Réf Livre
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
Ligne 439 :
|page=47}}
 
{{citation|citation=Ce qui prête à la Seconde Guerre mondiale son caractère abominable tient à la perversion née — très au-delà des conflits nationaux, que j'appellerai, faute de mieux, traditionnels — de l’idéologiel'idéologie nazie, du racisme érigé en doctrine : l’humanitél'humanité découpée en race supérieure et en races inférieures avec, au bas de l’échellel'échelle, les « sous-hommes », tout étant permis à la race supérieure, chargée par je ne sais quel décret de je ne sais quel dieu de conduire les affaires du monde, de distinguer le bien du mal, de refabriquer les individus par la médecine, la biologie et la rééducation mentale selon des critères aberrants. De ce point de vue, ''Nuit et Brouillard'' et le sort réservé aux déportés dans les camps de la mort représentaient un sommet d’iniquitéd'iniquité et de barbarie.}}
{{Réf Livre
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
Ligne 445 :
|page=62}}
 
{{citation|citation=Quand j’utilisej'utilise le mot « pétaudière », cela signifie que personne ne tenait plus rien, que Pétain servait de couvercle à une marmite en pleine ébullition. […] Vichy, c’étaitc'était un régime faible, informe et sans âme, inspiré par des fascistes, des antisémites et des idéologues déterminés, n’ayantn'ayant pas froid aux yeux. […] Profitant de cette « pétaudière », ils avaient occupé le terrain. Vichy n’étaitn'était pas un bloc monolithique et, très rapidement, ces gens allaient prendre plus d’importanced'importance que les autres.}}
{{Réf Livre
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
Ligne 479 :
|page=137-138}}
 
{{citation|citation=Sympathique ou antipathique, en ce qui concerne de Gaulle il n’estn'est pas possible de trancher. Il me surprenait. J’appréciaisJ'appréciais qu’ilqu'il fût d’und'un modèle peu courant. Autoritaire, il savait aussi se montrer diplomate et courtois. Sa maîtrise, sa force d’âmed'âme m'attiraient. Mais il considérait la France comme sa chose et cela me rebutait. Son identification au pouvoir était telle qu’ilqu'il ne restait plus d’espaced'espace pour le réveil de la démocratie, réveil dont il était comptable. Il supportait mal que ses avis fussent discutés. Nul n’étaitn'était moins fait que lui pour la période qui commençait, qui était son œuvre.}}
{{Réf Livre
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
Ligne 485 :
|page=153}}
 
{{citation|citation=L’épurationL'épuration était semblable à toutes les périodes qui concluent une guerre civile. Elle était faite, et souvent mal faite. Il y a eu les fusillés qui s’imposaients'imposaient si j’osej'ose dire, et puis ceux qui ne s’imposaients'imposaient pas, et puis d’autresd'autres qui auraient dû s’imposer…s'imposer…}}
{{Réf Livre
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
Ligne 491 :
|page=161}}
 
{{citation|citation=La bourgeoisie a toujours choisi son intérêt ou ce qu’ellequ'elle croyait être son intérêt. Le patriotisme ne fait partie de ses intérêts que sous bénéfice d’inventaired'inventaire.}}
{{Réf Livre
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
Ligne 497 :
|page=168}}
 
{{citation|citation=Après son départ, de mauvais gré, en 1946, il [Charles de Gaulle] lança en 1947 cette curieuse aventure du RPF. J’enJ'en ai fait l’expériencel'expérience à l'échelon de la Nièvre. Certains leaders locaux du RPF m’avaientm'avaient alors fait des avances. Cela n’an'a pas duré. Il suffisait de voir quels en étaient les adhérents. Ils appartenaient tous à la pire des droites : la droite petite, la droite rancunière, la droite détestable. Le mouvement était calqué sur le modèle des ligues d’avantd'avant guerre. Malgré son fondateur, il attira des notables pétainistes. La droite passait par-dessus ses querelles sans oublier vraiment les origines de la discorde. Mais le réflexe conservateur débordait tous les autres. Le RPF a échoué, car il ne correspondait pas au tempérament des Français et reposait sur trop d’équivoquesd'équivoques.}}
{{Réf Livre
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
Ligne 503 :
|page=173}}
 
{{citation|citation=Le congrès de La Haye a été le premier du genre. Il a réuni les principaux ennemis de la veille. Présidé par Churchill, j’yj'y ai vu la plupart des dirigeants européens, allemands, italiens, français, britanniques. […] J’yJ'y suis venu un peu par hasard. Touché par une invitation dont j’ignorej'ignore les détours. Mais je ressentais profondément l’importancel'importance de ce rassemblement placé à la charnière des temps, deux ans seulement après la fin de la plus cruelle des guerres intestines de l’Europel'Europe.}}
{{Réf Livre
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
Ligne 595 :
 
====Politique intérieure====
{{citation|citation=Lorsque, le 10 septembre 1944, le général de Gaulle s’ests'est présenté devant l’Assembléel'Assemblée consultative provisoire issue des combats de l’extérieurl'extérieur ou de la Résistance, il avait près de lui deux compagnons qui s’appelaients'appelaient l’honneurl'honneur et la patrie.
Ses compagnons d’aujourd’huid'aujourd'hui, qu’ilqu'il n’an'a sans doute pas choisi, mais qui l’ontl'ont suivi jusqu’icijusqu'ici, se nomment le coup de force et la sédition. […] En droit, le général de Gaulle tiendra ce soir ses pouvoirs de la représentation nationale ; en fait, il les détient déjà du coup de force.
|précisions=Réponse au discours d’investitured'investiture de Charles de Gaulle, Assemblée nationale, 1{{er}} juin 1958.}}
{{Réf Livre
|titre=Les Grands Discours socialistes français du XX{{e}} siècle
Ligne 613 :
|auteur= Michel Charasse, sur le site de l'Institut François Mitterrand}}
 
{{citation|citation=Notre objectif fondamental, c’estc'est de refaire un grand Parti socialiste sur le terrain occupé par le PC, afin de faire la démonstration que, sur les cinq millions d’électeursd'électeurs communistes, trois millions peuvent voter socialiste.
|précisions=Discours prononcé devant le congrès de l’Internationalel'Internationale socialiste, le 27 juin 1972, quelques heures après avoir signé le Programme commun.}}
{{Réf Livre
|titre=Mitterrand, une histoire de Français
Ligne 624 :
|auteur=Jean Lacouture}}
 
{{citation|citation=Je suis pour la vocation majoritaire de ce parti. Je souhaite que ce parti prenne le pouvoir. Déjà, le péché d’électoralismed'électoralisme. Je commence mal. Je voudrais que nous soyons disposés à considérer que la transformation de notre société ne commence pas avec la prise du pouvoir, elle commence d’abordd'abord avec la prise de conscience de nous-mêmes et la prise de conscience des masses. Mais il faut aussi passer par la conquête du pouvoir.
|précisions=Discours prononcé lors du congrès d’Épinayd'Épinay.}}
{{Réf Livre
|titre=Les Grands Discours socialistes français du XX{{e}} siècle
Ligne 636 :
{{Réf Livre|titre= Un si cher ami|auteur= Jean-marie Pontaut|année= 2016|page= 53|éditeur= Michel Lafon}}
 
{{citation|citation=Et puis, il faut reconquérir les libéraux. Selon une excellente définition de Guy Mollet, et il me permettra de lui emprunter […], les libéraux [sont ceux], qui, évidemment acceptent comme nous l’héritagel'héritage démocratique dans le domaine politique, mais qui refusent nos méthodes et nos structures sur le plan de l’économiel'économie.
|précisions=Discours prononcé lors du congrès d’Épinayd'Épinay.}}
{{Réf Livre
|titre=Les Grands Discours socialistes français du XX{{e}} siècle
Ligne 645 :
|auteur=Mehdi Ouraoui}}
 
{{citation|citation=Celui qui ne consent pas la rupture — la méthode, cela passe ensuite — avec l’ordrel'ordre établi […], avec la société capitaliste, celui-là, je le dis, il ne peut pas être adhérent au Parti socialiste.
|précisions=Discours prononcé lors du congrès d’Épinayd'Épinay.}}
{{Réf Livre
|titre=Les Grands Discours socialistes français du XX{{e}} siècle
Ligne 654 :
|auteur=Mehdi Ouraoui}}
 
{{citation|citation=Il est dans la nature d’uned'une grande nation de concevoir de grands desseins. Dans le monde d’aujourd’huid'aujourd'hui, quelle plus haute exigence pour notre pays que de réaliser la nouvelle alliance du socialisme et de la liberté, quelle plus belle ambition que l’offrirl'offrir au monde de demain ?
C’estC'est, en tout cas, l’idéel'idée que je m’enm'en fais et la volonté qui me porte, assuré qu’ilqu'il ne peut y avoir d’ordred'ordre et de sécurité là où règnerait l’injusticel'injustice, gouvernerait l’intolérancel'intolérance. C’estC'est convaincre qui m’importem'importe et non vaincre.
Il n’yn'y a eu qu’unqu'un vainqueur le 10 mai 1981, c’estc'est l’espoirl'espoir. Puisse-t-il devenir la chose de France la mieux partagée ! Pour cela, j’avanceraij'avancerai sans jamais me lasser sur le chemin du pluralisme, confrontation des différences dans le respect d’autruid'autrui. Président de tous les Français, je veux les rassembler pour les grandes causes qui nous attendent et créer en toutes circonstances les conditions d’uned'une véritable communauté nationale.
|précisions=Discours prononcé le 21 mai 1981.}}
{{Réf Livre
Ligne 676 :
 
====Politique européenne====
{{citation|citation=Socialisme moderne : oui ; libéralisme politique : oui. Mais rien de tout cela ne sera valable, mes chers camarades, sans l’Europel'Europe. Il n’yn'y a pas de réalisation possible dans l’étenduel'étendue de notre pays, et nous échouerions dans notre tâche si nous essayions de bâtir un socialisme français. Il n’yn'y a plus pour nous aucune possibilité de modernisation technique dans le cadre de nos frontières. Rien n’estn'est possible, et surtout pas la paix, si la France n’estn'est pas, chaque jour davantage, le premier agent de l’Europel'Europe.
|précisions=Discours prononcé au V{{e}} congrès de l’UDSRl'UDSR, tenu à Marseille en octobre 1951.}}
{{Réf Livre
|titre=Politique
Ligne 685 :
|auteur=François Mitterrand}}
 
{{citation|citation=Je suis moi aussi contre les euromissiles, seulement je constate que les pacifistes sont à l’ouest, et les euromissiles à l’estl'est.
|précisions=À l’hôtell'hôtel de ville de Bruxelles, octobre 1983}}
{{Réf Livre
|titre=La Décennie Mitterrand
Ligne 696 :
|auteur=Pierre Favier et Michel Martin-Roland}}
 
{{citation|citation=Lorsque, en mai 1948, trois ans exactement après la fin de la guerre, lorsque l’idéel'idée européenne a pris forme, j’yj'y étais et j’yj'y croyais. Lorsque, en 1950, Robert Schuman a lancé le projet de Communauté européenne du charbon et de l’acierl'acier, j’yj'y adhérais et j’yj'y croyais. Lorsque, en 1956, le vaste chantier du Marché commun s’ests'est ouvert, avec la participation très active du gouvernement français de l’époquel'époque, j’yj'y étais et j’yj'y croyais. Et aujourd’huiaujourd'hui, alors qu’ilqu'il nous faut sortir l’Europel'Europe des Dix de ses querelles, et la conduire résolument sur les chemins de l’avenirl'avenir, je puis le dire encore, j’yj'y suis et j’yj'y crois.
|précisions=Discours prononcé devant le Parlement européen le 24 mai 1984.}}
{{Réf Livre
|titre=Onze discours sur l’Europel'Europe
|éditeur=Istituto Italiano per gli Studi Filosofici
|année=1995
Ligne 705 :
|auteur=François Mitterrand}}
 
{{citation|citation=Rien ne résiste, ni les systèmes les plus fermes, les plus durs, ni une histoire déjà ancienne, ni une tradition idéologique forte, ni un système de pensée cohérent. Voilà que tout s’ens'en va parce que vient quelque chose d’autred'autre, et ce quelque chose, c’estc'est ce que nous avons la chance, nous-mêmes [en Europe occidentale], de posséder. C’estC'est pourquoi nous sommes là, c’estc'est pourquoi vous êtes là, représentants de douze pays démocratique. […] C’estC'est une rengaine ? Non, c’estc'est la liberté !
|précisions=Discours prononcé devant le Parlement européen le 24 novembre 1989.}}
{{Réf Livre
Ligne 714 :
|auteur=Tilo Schabert}}
 
{{citation|citation=Mesdames et messieurs, la conscience européenne ne date pas de ce jour. Mais il n’yn'y a guère eu de traduction politique de ce qui, dans l’ordrel'ordre intellectuel, artistique, spirituel, est perceptible depuis des siècles. Plus exactement, le mythe de l’unitél'unité européenne ne s’ests'est jamais incarné que sous des formes brutales de tentatives d’hégémonied'hégémonie. Si nous le voulons, l’utopiel'utopie d’hierd'hier peut commencer à devenir réalité. Assurons à chacun des États ici présents une qualité particulière de relations fondée sur l’égalitél'égalité des droits, la sécurité, la solidarité. Si nous accomplissons ce tour de force, quel exemple adressé à ceux qui, aux quatre coins de la planète, refusent la résignation et le désespoir. Il nous faut donner corps à cette belle promesse, qui a pour nom Europe.
|précisions=Discours d’ouvertured'ouverture de la Conférence pour la sécurité et la coopération en Europe, tenue à Paris le 19 novembre 1990.}}
{{Réf Livre
|titre=Les Grands Discours socialistes français du XX{{e}} siècle
Ligne 723 :
|auteur=Mehdi Ouraoui}}
 
{{citation|citation=Ce traité ''[de Maastricht]'', je suis heureux d’yd'y avoir participé, avec plusieurs d’entred'entre vous ici. Il est très attaqué ; nos opinions publiques semblent parfois s’ens'en détourner, parce que la récession économique, dont nous ne sommes pas responsables, et nous frappe, et que, par ailleurs, le spectacle de l’impuissancel'impuissance générale autour du drame de l’anciennel'ancienne Yougoslavie crée un doute dans les esprits. Comment répondre aux questions qu’onqu'on nous pose ? Y avait-il trop d’Europed'Europe ? Ou l’Europel'Europe communautaire était-elle impuissante par nature ? Ma réponse est : non, il n’yn'y avait ''pas assez'' d’Europed'Europe ; et je demande à ceux qui m’entendentm'entendent de bien vouloir se souvenir que le traité de Maastricht n’estn'est pas encore ratifié par tous les pays de la Communauté.
|précisions=Discours prononcé devant le Conseil de l’Europel'Europe, conférence de Vienne, le 8 octobre 1993.}}
{{Réf Livre
|titre=Onze discours sur l’Europel'Europe
|éditeur=Istituto Italiano per gli Studi Filosofici
|année=1995
Ligne 732 :
|auteur=François Mitterrand}}
 
{{citation|citation=J’aiJ'ai tendance — c’estc'est peut-être un nationalisme européen tout à fait regrettable —, j’aij'ai tendance à reprendre, en l’adaptantl'adaptant, le mot du premier roi d’Italied'Italie : « Europa farà da sé ». Si les Européens ne prennent pas en main leur propre destin, qui le fera ? Le Japon, la Chine, le Nigeria, le Brésil, le Texas, enfin, je ne sais qui… Si vous ne décidez pas vous-même de votre sort, quelqu’unquelqu'un s’ens'en chargera, soyez-en sûrs ; mais ce ne sera pas forcément la meilleure solution.
|précisions=Discours prononcé devant le Conseil de l’Europel'Europe, conférence de Vienne, le 8 octobre 1993.}}
{{Réf Livre
|titre=Onze discours sur l’Europel'Europe
|éditeur=Istituto Italiano per gli Studi Filosofici
|année=1995
Ligne 741 :
|auteur=François Mitterrand}}
 
{{citation|citation=Quant à moi, je suis guidé par une idée simple : les compétences et les droits du Parlement ''[européen]'' doivent accompagner le renforcement des structures de l’Europel'Europe. Plus il y aura d’Europed'Europe, plus cette Europe doit être démocratique, plus elle doit être parlementaire. Alors, travaillons-y.
|précisions=Discours prononcé devant le Parlement européen, 17 janvier 1995.}}
{{Réf Livre
|titre=Onze discours sur l’Europel'Europe
|éditeur=Istituto Italiano per gli Studi Filosofici
|année=1995
Ligne 751 :
 
{{citation|citation=Il faut vaincre ses préjugés.
Ce que je vous demande là est presque impossible, car il faut vaincre notre histoire. Et pourtant, si on ne la vainc pas, il faut savoir qu’unequ'une règle s’imposeras'imposera, mesdames et messieurs : le nationalisme, c’estc'est la guerre ! La guerre, ce n’estn'est pas seulement le passé, cela peut être notre avenir ; et c’estc'est vous, mesdames et messieurs les députés, qui êtes désormais les gardiens de notre paix, de notre sécurité et de cet avenir.
|précisions=[http://www.dailymotion.com/video/xatlov_quand-le-president-etait-un-grand-h_news Discours prononcé devant le Parlement européen, 17 janvier 1995].}}
{{Réf Livre
|titre=Onze discours sur l’Europel'Europe
|éditeur=Istituto Italiano per gli Studi Filosofici
|année=1995
Ligne 763 :
 
====Politique mondiale====
{{citation|citation=Il n’yn'y a et ne peut y avoir de stabilité politique sans justice sociale. Et quand les inégalités, les injustices ou les retards d'un société dépassent la mesure, il n’yn'y a pas d’ordred'ordre établi, pour répressif qu’ilqu'il soit, qui puisse résister au soulèvement de la vie.
L’antagonismeL'antagonisme Est-Ouest ne saurait expliquer la lutte pour l’émancipationl'émancipation des ''« ''damnés de la terre »'' », pas plus qu’ilqu'il n’aiden'aide à les résoudre. Zapata et les siens n’ontn'ont pas attendu que Lénine soit au pouvoir à Moscou pour prendre eux-mêmes les armes contre l’insoutenablel'insoutenable dictature de Porfirio Diaz.
|précisions=Discours prononcé devant le monument de la Révolution à Mexico, le 20 octobre 1981, appelé à tort « discours de Cancun ».}}
{{Réf Livre
Ligne 773 :
|auteur=Mehdi Ouraoui}}
 
{{citation|citation=À tous les combattants de la liberté, la France lance son message d’espoird'espoir. […]
Salut aux émigrés, aux humiliés, aux exilés sur leur propre terre, qui veulent vivre et vivre libres. Salut à celles et à ceux qu’onqu'on bâillonne, qu’onqu'on persécute ou qu’onqu'on torture, qui veulent vivre et vivre libre. […]
À tous, la France dit : « Courage, la liberté vaincra. » Et si elle le dit depuis la capitale du Mexique, c’estc'est qu’iciqu'ici, ces mots possèdent tout leur sens.
|précisions=Discours prononcé devant le monument de la Révolution à Mexico, le 20 octobre 1981, appelé à tort « discours de Cancun ».}}
{{Réf Livre
Ligne 784 :
|auteur=Mehdi Ouraoui}}
 
{{citation|citation=Pourquoi ai-je souhaité que les habitants arabes de Cisjordanie et de Gaza disposent d’uned'une patrie ? Parce qu’onqu'on ne peut demander à quiconque de renoncer à son identité, ni répondre à sa place à la question posée. […] Le dialogue suppose la reconnaissance préalable et mutuelle du droit des autres à l’existencel'existence, le renoncement préalable et mutuel à la guerre, directe ou indirecte, étant entendu que chacun retrouvera sa liberté d’agird'agir en cas d’échecd'échec. Le dialogue suppose que chaque partie puisse aller jusqu’aujusqu'au bout de son droit, ce qui, pour les Palestiniens comme pour les autres, peut, le moment venu, signifier un État.
|précisions=Discours prononcé devant la Knesset, 4 mars 1982.}}
{{Réf Livre
Ligne 793 :
|auteur=François Mitterrand}}
 
{{citation|citation=Je ne sais s’ils'il y a une réponse acceptable par tous au problème palestinien. Mais nul doute qu’ilqu'il y a un problème, et que, non résolu, il pèsera d’und'un poids tragique et durable sur cette région du monde. […] Toute crise locale, Mesdames et messieurs, toute crise régionale qui dure, attire, comme un aimant, les puissants de ce monde qui cherchent toute occasion d’exercerd'exercer leur rapport de force. Toute crise régionale ou locale qui dure échappe un jour à ses protagonistes, au bénéfice de plus forts qu’euxqu'eux.
|précisions=Discours prononcé devant la Knesset, 4 mars 1982.}}
{{Réf Livre
Ligne 817 :
{{Réf Pub|nom=François Mitterrand
|date=Vœux aux français, 31 décembre 1994
|source= [http://www.mitterrand.org/spip.php?article331 « Je crois aux forces de l’espritl'esprit »]
|lieu=à la télévision française
|parution=le 20 octobre 2006
Ligne 862 :
|auteur=Tilo Schabert}}
 
{{citation|citation=Il y a une colossale hypocrisie, un énorme mensonge ! Le Parti socialiste est le parti le plus honnête de tous les partis ! Le moins malin, par beaucoup d'aspects, mais le plus honnête ! […] Quand il y a un contrôle fiscal au Parti socialiste on retrouve toutes les pièces ; quand il y a un contrôle au RPR on ne trouve plus rien parce que le contrôleur s’entends'entend dire : “La"La loi ne permet pas de faire remonter les enquêtes fiscales au-delà de trois ans, on a donc tout brûlé”…brûlé"… Le Parti socialiste s’ys'y est mal pris, tant pis pour lui, mais il n’estn'est pas particulièrement coupable.}}
 
{{Réf Pub|nom=Entretien avec des journalistes