« Frithjof Schuon » : différence entre les versions

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|éditeur=Le Courrier du Livre
|année=1984
|page=21-22
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{{Citation
|citation=Il y a dans l'homme deux sujets – ou deux subjectivités – sans commune mesure et à tendances opposées, bien qu’il y ait aussi coïncidence sous un certain rapport. D'une part, il y a l'''anima'' ou l'ego empirique, qui est tissé de contingences tant objectives que subjectives, tels les souvenirs et les désirs ; d'autre part, il y a le ''spiritus'' ou l'Intelligence pure, dont la subjectivité est enracinée dans l'Absolu et qui de ce fait ne voit dans l'ego empirique qu'une écorce, donc quelque chose d'extérieur et d'étranger au véritable « moi-même », ou plutôt au « Soi-même » à la fois transcendant et immanent.
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{{Réf Livre
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{{Citation
|citation=La perception de la beauté, laquelle est une adéquation rigoureuse et non une illusion subjective, implique essentiellement, d’une part une satisfaction de l’intelligence et d’autre part un sentiment à la fois de sécurité, d’infinité et d’amour. De sécurité : parce que la beauté est unitive et qu’elle exclut, avec une sorte d’évidence musicale, les fissures du doute et de l’inquiétude ; d’infinité : parce que la beauté, par sa musicalité même, fait fondre les durcissements et les limites et libère ainsi l’âme de ses étroitesses, et ne serait-ce que d'une façon lointaine et infime ; d’amour : parce que la beauté appelle l’amour, c’est-à-dire qu’elle invite à l’union et partant à l’extinction unitive.
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{{Réf Livre
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{{Citation
|citation=On ne saurait affirmer avec assez de netteté qu'une formulation doctrinale est parfaite, non point parce qu'elle épuise sur le plan de la logique la Vérité infinie, ce qui est impossible, mais parce qu'elle réalise une forme mentale susceptible de communiquer, à celui qui est intellectuellement apte à la recevoir, un rayon de cette Vérité, et par là une virtualité de la Vérité totale ; c'est ce qui explique pourquoi les doctrines traditionnelles seront toujours apparemment naïves, du moins au point de vue des philosophes – c'est-à-dire des hommes qui ne comprennent pas que le but et la raison suffisante de la sagesse ne se situent point sur le plan de son affirmation formelle ; qu'il n'y a, par définition, aucune commune mesure et aucune continuité entre la pensée, dont les évolutions n'ont somme toute qu'une valeur symbolique, et la Vérité pure, qui s'identifie à ce qui « est » et qui de ce fait englobe celui qui pense.
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{{Réf Livre
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{{Citation
|citation=La beauté et l’amour de la beauté donnent à l’âme le bonheur auquel elle aspire de par sa nature. Si l’âme veut être heureuse d’une façon inconditionnelle et permanente, elle doit porter le beau en elle-même ; or elle ne le peut qu’en réalisant la vertu, que nous pourrions appeler la bonté ou la piété.
}}
{{Réf Livre