« Ahmad al-Alawi » : différence entre les versions

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citations complémentaires
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{{En travaux}}
[[Image:Saint_Ahmad_Alawi.jpg |thumb|right|]]
 
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{{citation|Le gnostique n’a pas atteint la gnose s’il ne reconnaît Dieu dans toute situation et dans toutes les directions vers lesquelles il se tourne. Le gnostique ne connaît qu’une seule orientation, c’est la Vérité elle-même. ''De quelque côté que vous vous tourniez, là est la Face de Dieu'' [Coran], c’est-à-dire, de quelque côté que vous tourniez vos sens vers les choses sensibles, ou votre intelligence vers les choses intelligibles, ou votre imagination vers des choses imaginables, là est la Face de Dieu.}}
{{Réf Livre|titre=[Al-Mina al-Quddūsiyya |auteur=repris dans] ''Un saint soufi du XXeXX<sup>e</sup> siècle|auteur='', Martin Lings |éditeur=Le Seuil |année=1990 |page=162 |ISBN=9782020126588}}
 
{{citation|Comment, celui qui comprend que la mort spirituelle a pour conséquence les délices de la contemplation du Divin, n'abandonnerait-il pas son âme à la destruction, considérant comme vanité tout ce qu'il laisse derrière lui, car? Car bien vaines, en vérité, sont ces choses aux yeux de celui qui sait ce qu'il recherche ?. En effet, bien que l'âme soit précieuse, au-delà réside Ce qui est encore plus précieux qu'elle.}}
 
{{citation|Comment, celui qui comprend que la mort spirituelle a pour conséquence les délices de la contemplation du Divin, n'abandonnerait-il pas son âme à la destruction, considérant comme vanité tout ce qu'il laisse derrière lui, car bien vaines, en vérité, sont ces choses aux yeux de celui qui sait ce qu'il recherche ? En effet, bien que l'âme soit précieuse, au-delà réside Ce qui est encore plus précieux qu'elle.}}
{{Réf Livre|titre=Al-Mina al-Quddūsiyya|auteur=repris dans ''Un saint musulman du vingtième siècle'', Martin Lings |éditeur=Traditionnelles |année=1982 |page=243 |}}
 
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Car, par-delà les cimes les plus hautes, resplendissent nos esprits.}}
{{Réf Livre|titre=Dīwān|auteur=repris dans ''Un saint musulman du vingtième siècle'', Martin Lings |éditeur=Traditionnelles |année=1982 |page=247 |}}
 
{{citation|
Mais que peux-tu savoir de mes états,<br>
Toi qui n'a pas la connaissance des élus ?<br>
Tu crois qu'en moi, il n'est que vide.<br>
Crois à ta guise : puisque le Bien-Aimé<br>
est mien, je ne m'occupe plus du monde.<br>
Quelque jugement que mes détracteurs<br>
Viennent à porter contre moi,<br>
Mon Cœur est mien, Il reste mien,<br>
Mes sens, je les leur donne.<br>
Dans mes jours maintenant sereins,<br>
Je ne m'afflige plus des malheurs comme font les autres.<br>
Eût-il perdu le monde, celui qui connaît Dieu<br>
Par là même, déjà, en serait consolé.
}}
{{Réf Livre|titre=Dīwān|auteur=repris dans ''Un saint musulman du vingtième siècle'', Martin Lings |éditeur=Traditionnelles |année=1982 |page=255}}
 
{{citation|
Celui dont l'âme est vide et opaque le cœur,<br>
N'a d'yeux que pour cette vie éphémère.<br>
Aveuglément, dans l'erreur il se jette<br>
Pour amasser quelques biens en ce monde.<br>
II ne regarde pas la fin inéluctable<br>
De toutes choses, ni la mort qui approche.<br>
Il ne fréquente point d'homme parfait<br>
Mais, dans sa transgression sans issue enfermé,<br>
Enraciné dans sa discorde,<br>
Contre Dieu il lutte à jamais.
}}
{{Réf Livre|titre=Dīwān|auteur=repris dans ''Un saint musulman du vingtième siècle'', Martin Lings |éditeur=Traditionnelles |année=1982 |page=255}}
 
{{citation|
Si c'est folie d'aimer Celui pour qui je brûle,<br>
De cette dévorante maladie, Dieu veuille ne point me guérir.
}}
{{Réf Livre|titre=Hādiya 'l-Qaum|auteur=repris dans ''Un saint musulman du vingtième siècle'', Martin Lings |éditeur=Traditionnelles |année=1982 |page=256}}
 
{{citation|
''Le Cheikh al-Alawi au Dr Carret, son médecin'':<br>
La foi est nécessaire pour les religions, mais elle cesse de l'être pour ceux qui vont plus loin et parviennent à se réaliser en Dieu. Alors, on ne croit plus, on voit. Il n'est plus besoin de croire quand on voit la Vérité.
Il vous manque, pour être des nôtres et percevoir la Vérité, le désir d'élever votre esprit au-dessus de vous-même. Et cela est irrémédiable.}}
{{Réf Livre|titre=Un saint musulman du vingtième siècle |auteur=Martin Lings |éditeur=Traditionnelles |année=1982 |page=35, 41}}
 
{{citation|
Je te transmets ce que mon Maître<br>
Būzīdī, déjà mort à la création,<br>
Me transmit avant sa fin corporelle.<br>
Abandonne ici tout ce qui est tien,<br>
Élève-toi vers Dieu, dépouille-toi des mondes<br>
Et d'eux ne laisse sur toi nulle trace.
}}
{{Réf Livre|titre=Hādiya 'l-Qaum|auteur=repris dans ''Un saint musulman du vingtième siècle'', Martin Lings |éditeur=Traditionnelles |année=1982 |page=260}}
 
{{citation|
Toi qui veux connaître ma sagesse,<br>
À Dieu adresse tes questions.<br>
Les hommes ne me connaissent point,<br>
Celés leur sont mes états.<br>
Cherche-moi en t'approchant<br>
De Lui, par delà l'état de serviteur,<br>
Car dans l'univers créé,<br>
De moi nul reste ne demeure.<br>
Je suis une manifestation<br>
De la Présence suprême du Seigneur,<br>
Ainsi que mon état clairement en témoigne.<br>
Je suis, visible aux yeux des hommes,<br>
La rivière débordante<br>
Du Tout-Miséricordieux.
}}
{{Réf Livre|titre=Hādiya 'l-Qaum|auteur=repris dans ''Un saint musulman du vingtième siècle'', Martin Lings |éditeur=Traditionnelles |année=1982 |page=260}}