« Edmond Baudoin » : différence entre les versions

{{citation|Appelé pour le service militaire en 1962, on m'a sorti du rang. Il manquait un tireur d'élite dans le club des officiers. Un «appelé du contingent» dans l'équipe, c'était pour eux un déclassement, mais ils n'avaient personne sous leurs mains manucurées et il leur fallait gagner un concours important à Versailles pour l'honneur de la caserne. Ils m'avaient repéré lors d'un exercice. Ils m'ont fait fait suivre un entraînement intense qui m'a rendu à moitié sourd mais a développé mes facultés de concentration, de présence, qui, avec la répétition des gestes, inventent le «magique».}}

{{Réf Livre

|auteur=Edmond Baudoin

|éditeur=Les éditions du sonneur

{{citation|J'entre dans cet espace singulier où les intimités se confondent. Je ne connais pas la personne devant moi et je la connais depuis toujours. Nous sommes des milliards d'humains et nous sommes un. Un et tous les autres. Ensemble nous descendons très loin, des milliers d'années en arrière. Une promenade. On ne peut pas aller plus loin. Le pinceau continue sans moi. Alors , doucement je remonte à la surface, nous remontons ensemble, on se réveille en même temps. Notre humanité se dépose sur le papier, c'est son portrait, c'est un autoportrait.}}

{{Réf Livre

|auteur=Edmond Baudoin

|éditeur=Les éditions du sonneur

Ensuite je tente de traduire mon ressenti en noircissant des quantités de feuilles blanches. Seulement quelques dixièmes de ce qui est en moi se déposeront sur le papier, j'ai pas tous les traits, j'ai pas tous les mots; il faudra au lecteur emplir avec sa culture, son histoire, son humanité les vides de mes incapacités.}}

{{Réf Livre

|auteur=Edmond Baudoin

|éditeur=Les éditions du sonneur

{{citation|Naître, c'est s'engager.}}

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|auteur=Edmond Baudoin

|éditeur=Les éditions du sonneur