« Walter Isaacson » : différence entre les versions

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| ISBN = 978-2-88915-263-6}}
 
{{Citation|Dans les marges d’une page très fournie du Codex Leicester, Léonard dessine 14 magnifiques croquis montrant comment différents obstacles peuvent perturber l’écoulement de l’eau. En associant textes et illustrations, il explore la manière dont le détournement d’un cours d’eau peut contribuer à l’érosion des rives et comment la présence d’obstacles perturbe l’écoulement des eaux sous la surface. […] Mais plus il plonge dans le sujet, plus il cède à sa curiosité pour le mouvement de l’eau, hors de toute autre considération.}}
{{Réf Livre
| titre = Léonard de Vinci : La biographie
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| éditeur = Presses polytechniques et universitaires romandes
| année = 2019
| chapitre=28. Le monde et ses eaux. Détournements, tourbillons, turbulences et vortex
| ISBN = 978-2-88915-263-6
| page =4..425}}
 
[[Image: Leonardo da Vinci - RCIN 912660, v, Studies of water c.1510-12.jpg|vignette]]
{{Citation|Léonard trace d’abord les courbes entrelacées de l’eau dont le débit s’accélère au contournement des obstacles. Les courant ressemblent à des fanions qui s’entremêlent dans le vent à l’occasion d’un cortège, à la crinière d’un cheval au galop ou encore aux boucles de cheveux angéliques […] il établit une analogie, en comparant les forces qui créent les tourbillons d’eau à celles qui créent une boucle de cheveux : « observe le mouvement de l’eau à sa surface, combien il ressemble à celui de la chevelure […] ». Cette brève note contient l’essence de ce qui motive Léonard : la joie de découvrir les correspondances entres deux choses qui l’enchantent, en l’occurrence, les boucles de cheveux et les tourbillons dans l’eau.}}
{{Réf Livre
| titre = Léonard de Vinci : La biographie
| auteur = Walter Isaacson
| éditeur = Presses polytechniques et universitaires romandes
| année = 2019
| chapitre=28. Le monde et ses eaux. Détournements, tourbillons, turbulences et vortex
| ISBN = 978-2-88915-263-6
| page =426-427}}
 
{{Citation|L’intérêt de Léonard pour l’art et la science du mouvement, et en particulier pour l’écoulement et les tourbillons de l’eau et du vent, culmine dans une série de dessins impétueux qu’il réalise durant ses dernières années en France. […] Profondément personnels mais froidement analytiques par endroits, ils fournissent une expression puissante et sombre de plusieurs thèmes qui lui sont chers : l’art et la science, la frontière floue qui sépare expérience et fantaisie, et le terrifiant pouvoir de la nature.}}