« Jean de La Varende » : différence entre les versions

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Mes contes de chouanneries
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== ''Mes contes de chouanneries'' ==
{{citation|
Il est vrai que nous sommes en Vendée, sur cette terre où l'honneur et le sacrifice ont spontanément fleuri, et qui garde, derrière ses horizons calmes, une renommée toujours étincelante. Rien n'a pu ternir l'immense statue de gloire dont les reflets secrets colorent toute l'atmosphère du pays.
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{{Réf Livre
|titre=Mes contes de chouanneries
|auteur=Jean de La Varende
|éditeur=Via Romana
|année=2018
|ISBN=978-2-37271-117-3
|page=29
}}
 
{{citation|
Galart était dominé. Qu'on excuse… des quinze membres de sa famille vivant en 1789, il ne restait que trois en 1805 : les autres ? Morts sous le couperet, crevés de fatigue sur la lande, fusillés ou désentripés à la baïonnette, dans le fossé… Alors, en écoutant ce grand paysan que l'émotion pâlissait, le jeune homme croyait entendre l'esprit de la terre, de la terre pourrie de sang, la voix du ''vengeur sortie des os'' ; il subissait une sorte de griserie qui permettait toutes les actions héroïques ou absurdes. Le paysan menait le seigneur, exactement comme jadis les furieux appels de Cathelineau, ou ceux du garde-chasse rendaient une âme violente aux jeunes gentilshommes insouciants, et les aspiraient vers la bataille.
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{{Réf Livre
|titre=Mes contes de chouanneries
|auteur=Jean de La Varende
|éditeur=Via Romana
|année=2018
|ISBN=978-2-37271-117-3
|page=214,215
}}