« Jules Barbey d'Aurevilly » : différence entre les versions

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Le Chevalier Des touches
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[[Fichier:Barbey.jpg|vignette|Barbey d'Aurevilly par {{w|Émile Lévy}}.]]
'''[[w:Jules Barbey d'Aurevilly|Jules Amédée Barbey d'Aurevilly]]''', habituellement appelé '''Jules Barbey d'Aurevilly''', né à Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche) le {{Date|2|novembre|1808}} et mort le {{Date|23|avril|1889}} à Paris est un écrivain français et un journaliste au style polémique. Surnommé le « Connétable des lettres », il contribua à animer la vie littéraire française de la seconde moitié du {{s-|XIX|e}}.
 
== ''Le Chevalier des Touches'' ==
{{citation|
Cette femme avait un grotesque si supérieur qu'on l'eût remarquée même en Angleterre, ce pays des grotesques, où le spleen, l'excentricité, la richesse et le gin travaillent perpétuellement à faire un carnaval de figures auprès desquelles les masques du carnaval de Venise ne seraient que du carton vulgairement badigeonné.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le Chevalier des Touches
|auteur=Jules Barbey d'Aurevilly
|éditeur=CreateSpace Independent Publishing Platform
|année=2014
|année d'origine=1864
|ISBN=978-1500509774
|page=16, 17
}}
 
{{citation|
Qui, sur les âmes élevées, aurait eu plus d'empire que cette Aimée de quarante ans, la femme de son nom autrefois, - car personne n'avait jamais inspiré plus de sentiments ardents et tendres… Richesse et conquêtes inutiles ! Don de grâce ironique et cruel ! qui n'avait jamais rien pu pour son bonheur, mais qui avait fait de sa vie manquée quelque chose de plus beau que la vie réussies des autres.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le Chevalier des Touches
|auteur=Jules Barbey d'Aurevilly
|éditeur=CreateSpace Independent Publishing Platform
|année=2014
|année d'origine=1864
|ISBN=978-1500509774
|page=48
}}
 
{{citation|
- Il n'est pas à plaindre, - dit M. de Fierdrap, qui crut répondre à la pensée secrète de mademoiselle de Percy. - Il est mort de la mort d'un Chouan, sa vrai place ! tandis de Des Touches, que l'abbé vient de voir sur la place des capucins, est probablement fou, errant, misérable, et que Jean Cottereau, le grand Jean Cottereau, qui a nommé la Chouannerie et qui est resté seul de six frères et sœurs, tués à la bataille ou à la guillotine, est mort le cœur brisé par les maîtres qu'il avait servis, auxquels il a vainement demandé, pauvre grand cœur romanesque, le simple droit, ridicule maintenant, de porter l'épée ! L'abbé a raison : ils mourront comme les Stuarts.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le Chevalier des Touches
|auteur=Jules Barbey d'Aurevilly
|éditeur=CreateSpace Independent Publishing Platform
|année=2014
|année d'origine=1864
|ISBN=978-1500509774
|page=156, 157
}}
 
{{citation|
Mais l'enfant dont j'ai parlé grandit, et la vie, la vie passionnée avec ses distractions furieuses et les horribles dégoûts qui les suivent, ne purent jamais lui faire oublier cette impression d'enfance, cette histoire faite, comme un thyrse, de deux récits entrelacés, l'un si fier et l'autre si triste ! et tous les deux, comme tout ce qui est beau sur la terre et qui périt sans avoir dit son dernier mot, n'ayant pas eu de dénoûment ! Qu'est devenu le chevalier Des touches ?... Le lendemain, sur lequel le baron de Fierdrap comptait pour avoir de ses nouvelles, n'en donna point. Nul dans Valognes n'avait connaissance du chevalier Des Touches, et cependant l'abbé n'était pas un rêveur qui voyait à son coude ses rêves, comme mesdemoiselles de Touffedelys et Couyart. Il avait vu Des touches.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le Chevalier des Touches
|auteur=Jules Barbey d'Aurevilly
|éditeur=CreateSpace Independent Publishing Platform
|année=2014
|année d'origine=1864
|ISBN=978-1500509774
|page=189
}}
 
== ''Les Diaboliques'' ==