« Structuralisme » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
S.L. G.G
 
Ligne 1 :
Le '''{{w|structuralisme}}''' est un ensemble de courants de pensée holistes apparus principalement en sciences humaines et sociales au milieu du XXe siècle, ayant en commun l'utilisation du terme de structure entendue comme modèle théorique (inconscient, ou non empiriquement perceptible) organisant la forme de l'objet étudié pris comme un système, l'accent étant mis moins sur les unités élémentaires de ce système que sur les relations qui les unissent. D'un point de vue philosophique, il fait suite au déclin de l'existentialisme de Jean Paul Sartre. Il veut aussi s'opposer à la phénoménologie d'Edmund Husserl. Sa conception anhistorique, son statisme, son anti-humanisme, son anti-dialectique et son déconstructionnisme conduisent à un ultra-empirisme dans les domaines scientifiques.
 
== George[[Georges Gastaud]] ==
 
{{citation| La « déconstruction » de l'« effet-sujet » pratiquée jusqu'à plus soif dans les années 60/70 par les courants structuralistes perclus de linguistique sausurienne (Levi-Strauss, Lacan, Derrida, Foucault, mais aussi par les marxistes, Althusser ou Godelier) aura moins contribué au final à penser le sujet humain qu'à renforcer le halo de mystère et d'obscurantisme religieux qui l'enveloppe depuis toujours, soit en réputant... sans objet le concept même de sujet (ce qui est une concession énorme aux religions et à l'idéalisme !)., soit en faisant celle d'une illusion, réelle en tant qu'illusion, mais mensongère par son contenu : haro sur Descartes et son lumineux Cogito ergo sum ! Si bien que l'idéologie dominante reste sur ce point celle des « énigmes du moi »... .}}
{{Réf Livre
|titre=Lumières communes
|auteur=George[[Georges Gastaud]]
|éditeur=Delga
|tome= IV - Tome IV - pour une approche marxiste de l'homme
|année=20152016
|page=389
|ISBN=
}}
 
 
==[[Émile Jalley]]==