« Michel Henry » : différence entre les versions

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=== Adnen Jdey et Rolf Kühn (sous la direction de) ===
 
'''PréfaceIntroduction de Adnen Jdey et Rolf Kühn'''
 
{{citation|Bien qu'elle n'ait que rarement fait l'objet d'une attention particulière, la contribution de Michel Henry au champ esthétique marque, plus qu'une position tout à la fois critique et distante à l'égard des philosophies et phénoménologies de l'art, une refonte radicale du statut de l'affectivité dans l'expérience esthétique. La démarche singulière de cette pensée tendue à l'extrême, son effort pour dire la vie même en sa substance invisible irréductible à celle du monde, exhibent en effet la spécificité d'une pratique phénoménologique avide d'accéder au fondement de l'apparaître, et qui, loin de s'en tenir au mode dérivé de la manifestation, replace le devenir abstrait de l'art, son ''esthétique'' et la plasticité rythmique de ses œuvres au foyer de la structure transcendantale de l'affectivité.}}
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'''Article de Frédéric Pouillaude intitulé ''La danse les yeux fermés ?'' de Frédéric Pouillaude'''
 
{{citation|Et s'il suffisait d'un geste pour accomplir la pensée de Michel Henry ? Rassurez-vous, un tout petit geste, peu fatigant et peu voyant. A peine un geste en fait. Si, en lieu et place de l'ordinaire commerce d'écriture et de lecture, nous nous contentions précisément de ce geste, et lui donnions le temps de s'éprouver, de se ramifier, de se complexifier, pour qu'enfin quelque chose de la philosophie de Michel Henry justement s'éprouve, se touche, s'étreigne, dans ce qui fut son inlassable objet, nos corps ? Si tout simplement, plutôt que de lire et d'écrire, nous ''fermions les yeux'' ?}}