« Michel Henry » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Antoine Vidalin, philosophe et docteur en théologie : Citations du livre Acte du Christ et actes de l'homme
→‎Citations sur l'œuvre de Michel Henry : Suppression section dédoublée par erreur ???
Ligne 2 567 :
|page=457
|url=https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1966_num_64_83_1338}}
 
=== Antoine Vidalin, philosophe et docteur en théologie ===
 
'''Citations du livre ''La Parole de la Vie'''''
 
{{citation|Les paroles du Christ sont à elles-mêmes leur propre preuve. L'homme y découvre à la fois la vérité de Dieu et la vérité de son être, de sa vie, de son éternelle vocation. Il est fils. Appelés que nous sommes, dès avant la fondation du monde, à être fils dans le Fils, jaillit l'éclair d'une re-con-naissance entre le Premier des fils et celui qui est appelé à laisser vivre en lui ce Fils unique. Ce surgissement de la foi comme reconnaissance mutuelle, Michel Henry le décrit de manière éblouissante dans son livre intitulé ''Paroles du Christ''. Mais c'est l'ensemble de sa Phénoménologie -- exposée et méditée par Antoine Vidalin dans la première partie de ce livre -- qui permet une approche renouvelée de tous les domaines de la théologie. Nous voudrions le montrer sur un point, à nos yeux capital, celui de la compréhension des Ecritures. Pas seulement des Evangiles, mais de toute l'Ecriture, car toute l'Ecriture parle du Christ.}}
{{Réf Livre|titre=La Parole de la Vie
|auteur=Antoine Vidalin
|éditeur=Parole et Silence
|année=2006
|page=9-10 (préface de Jean-Marie Hennaux, s.j., professeur à l'Institut d'Etudes Théologiques de Bruxelles)}}
 
{{citation|Nous sommes persuadé que la philosophie de Michel Henry permettra le renouvellement et l'approfondissement de nombreuses questions théologiques. De cette fécondité, le livre qu'on va lire est plus qu'une promesse. C'en est déjà un fruit très précieux.}}
{{Réf Livre|titre=La Parole de la Vie
|auteur=Antoine Vidalin
|éditeur=Parole et Silence
|année=2006
|page=11-12 (préface de Jean-Marie Hennaux, s.j., professeur à l'Institut d'Etudes Théologiques de Bruxelles)}}
 
{{citation|Ma rencontre avec la philosophie de Michel Henry remonte à mes premières années de séminaire ; ce fut un cours de Pierre Piret s. j. qui suscita en moi le désir d'approfondir l'œuvre de ce philosophe en commençant la lecture de ''C'est moi la Vérité''. Occupé à l'époque par l'étude des athéismes du XIXe siècle et en particulier de Nietzsche, j'y découvrais une réponse nouvelle, à la fois philosophique et pastorale, à l'athéisme contemporain. Annoncer aux hommes d'aujourd'hui un Dieu plus intime à eux-mêmes qu'eux-mêmes, voilà ce que la phénoménologie de la Vie développée par Michel Henry me semblait permettre. Au « je l'ai voulu et je le voudrai » par lequel Nietzsche tente, dans l'éternel retour, de surmonter la souffrance d'être soi, dans une affirmation orgueilleuse de la vie, Michel Henry répondait en montrant que cette souffrance d'être soi doit être traversée, parce qu'elle est l'épreuve de notre engendrement dans la Vie, comme fils dans le Fils, et qu'en cette épreuve, le Fils est présent comme Vie de notre vie, capable de recueillir en sa Passion la moindre de nos souffrances, de les souffrir en nous, pour nous faire entrer dans la jouissance inouïe de sa Résurrection. Mon intuition première se développa par la suite et Michel Henry me permit de me libérer de l'emprise de Heidegger et d'une philosophie de l'être impersonnelle ainsi que de Freud et du soupçon que font peser les sciences humaines sur notre vie.}}
{{Réf Livre|titre=La Parole de la Vie
|auteur=Antoine Vidalin
|éditeur=Parole et Silence
|année=2006
|page=13}}
 
{{citation|Notre travail a découvert, avec Michel Henry, une Parole plus originelle que celle du monde : la Parole de la Vie, le Verbe fait chair, en qui toute chair est donnée à elle-même comme passible. Cette Parole parle à chacun, en sa chair, pour lui dire sa propre vie donnée dans l'auto-génération de la Vie. Elle parle dans un pathos, l'épreuve qui joint chaque soi à soi. Elle parle au cœur. C'est elle qu'il s'agit d'entendre.}}
{{Réf Livre|titre=La Parole de la Vie
|auteur=Antoine Vidalin
|éditeur=Parole et Silence
|année=2006
|page=168}}
 
{{citation|Le cœur est le lieu biblique qui désigne l'intériorité et l'affectivité. C'est là que Dieu parle : « ''près de toi est la Parole, dans ta bouche et dans ton cœur'' » (Rm 10,8), affirme saint Paul, citant le livre du ''Deutéronome''. S'adressant aux Thessaloniciens, il dit : « ''ayant reçu la parole de Dieu que nous vous faisions entendre, vous l'avez accueillie, non comme une parole d'hommes, mais selon ce qu'elle est vraiment, comme une Parole de Dieu qui agit en vous les croyants'' » (1 Th 2,13). L'action de la Parole de Dieu est intérieure, immanente, elle parle dans les croyants et les révèle à eux-mêmes comme Fils de Dieu. Elle leur dit leur propre vie en leur disant la vie de Celui en qui, depuis toujours, toute vie est venue en elle-même, le Verbe fait chair, Jésus-Christ, Fils du Père. En cette épreuve, il n'y a pas de distance entre Parole et Ecoute, car la Parole, engendrant celui à qui elle s'adresse, crée par la même l'écoute, étant autorévélation. Il se reproduit en chacun ce qui depuis toujours est le propre du Verbe, l'autorévélation de la Vie.}}
{{Réf Livre|titre=La Parole de la Vie
|auteur=Antoine Vidalin
|éditeur=Parole et Silence
|année=2006
|page=168-169}}
 
'''Citations du livre ''Acte du Christ et actes de l'homme'''''
 
{{citation|« L'homme est invisible. Personne n'a jamais vu un homme. » C'est par ces paroles étonnantes que Michel Henry débutait l'une de ses dernières conférences données avant sa mort. Sous l'apparent paradoxe, se cache, ou plutôt se révèle, la découverte essentielle à laquelle sans cesse son œuvre a voulu nous reconduire : la réalité du monde ne trouve pas son être dans le monde, dans sa vérité où tout nous est donné dans la contingence et l'altérité, mais dans une sphère d'immanence radicale, invisible, celle de la subjectivité, que Michel Henry appelle aussi la vérité de la vie. A fortiori, l'homme, cet être pour qui il y a un monde, et sans lequel il n'y aurait de monde pour personne, l'homme ne trouve pas sa réalité dans le monde. Ni dans ce qui s'offre à son regard, dans son corps qui apparaît dans le monde et que la biologie n'aura de cesse de scruter, ni dans son regard qui constitue le monde, mais là où il s'éprouve lui-même comme vivant, dans toutes les modalités effectives de la vie : ce lieu est sa chair, purement invisible, immanente et impressionnelle de part en part.}}
{{Réf Livre|titre=Acte du Christ et actes de l'homme. La théologie morale à l'épreuve de la phénoménologie de la vie
|auteur=Antoine Vidalin
|éditeur=Parole et Silence
|année=2012
|page=43}}
 
=== Antoine Vidalin, philosophe et docteur en théologie ===