« Michel Henry » : différence entre les versions

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==== Alain David, professeur de philosophie ====
 
'''- Article intitulé ''Michel Henry, le problème de la réception'' :'''
 
{{citation|Peut-on s'en tenir à ce constat de la non-réception de l'œuvre de Michel Henry : non-réception par les philosophes qui renvoient l'œuvre à sa supposée dimension idéologique, et non-réception par cet autre public, subséquent (catholiques de droite ou d'extrême droite), censé se reconnaître dans l'œuvre ? Mais la situation est en réalité plus complexe, car les moins ouverts aux thèses de Michel Henry -- à ce qu'ils prennent pour les thèses de Michel Henry -- concèdent qu'ils sont impressionnés par sa "puissance" -- c'est là l'expression qui revient le plus fréquemment. La puissance est donc reconnue, reçue, à défaut de la thèse. Qu'est-ce alors que la puissance ? Quel affect accompagne ce mot ? Sans doute, au moins l'étonnement devant la constance d'une affirmation, qui d'un bout à l'autre de l'œuvre, d'un bout à l'autre des lectures que cette œuvre effectue pour se déployer, ne varie pas, déblayant tout sur son passage et produisant un effet sidérant. Un effet sidérant, qui cependant n’emporte pas la conviction, s'il provoque l’admiration, une certaine admiration : car on ne sait pas si l’on se trouve confronté à la violence d’une parole prophétique ou à une pure folie -- équivoque récurrente et indémêlable aussi bien quant à la prophétie que quant à la folie. En contrepartie de quoi le lecteur prudent ou pusillanime s'abstient de se prononcer et passe son chemin.}}
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==== Rolf Kühn, philosophe allemand (1944- ) ====
 
'''- Article intitulé ''Réception et réceptivité'' :'''
 
{{citation|On pourrait dire, en ce sens d'un certain partage qui existe déjà à travers le monde, que la phénoménologie de la vie fait déjà "école", si l'on songe par exemple -- outre les traductions -- aux colloques consacrés à la pensée de Michel Henry, à Beyrouth, Cerisy, Namur, Prague et maintenant Paris. Mais une véritable réception, c'est le fait de ''revivre'' l'intuition profonde des œuvres du passé ou du présent ; et par cette descente à la source d'une inspiration première pour la reprendre ou la prolonger, il y a donc un ''sentiment'' qui fait que toute réception plonge dans la réceptivité affective phénoménologique. Car s'il faut d'abord partager un sentiment pour comprendre la généalogie d'une œuvre, il y a à la base de toute pensée une affection unique, comme Michel Henry l'a montré très tôt dans son travail de diplôme d'étude, ''Le bonheur de Spinoza''.}}
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==== [[w:Georges Van Riet|Georges Van Riet]], philosophe et théologien belge (1916-1998) ====
 
'''- Citations sur ''l'Essence de la manifestation'' :'''
 
{{citation|C'est dans le prolongement de ces essais qu'on peut situer la nouvelle ontologie phénoménologique développée par M. Michel Henry, professeur à l'Université de Montpellier, dans les deux thèses qu'il a présentées pour le Doctorat ès-lettres, ''L' essence de la manifestation'' et ''Philosophie et phénoménologie du corps''. Nous analyserons le premier de ces ouvrages, et chercherons un complément d'information dans le second.}}