« Michel Henry » : différence entre les versions

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Article intitulé : ''« Existence esthétique » et phénoménologie matérielle''.
 
{{citation|Dans la mesure où la phénoménologie de la vie de Michel Henry relève d’une matérialité affective et sensible, elle forme, en son intégralité, une esthétique fondamentale, élémentaire ou transcendantale. Il convient donc, pour l’analyse qui va suivre, de cerner une telle donation esthétique, avant tout voir spécifique, dans sa fulguration même qui n’est rien d’autre que la fulguration de la vie phénoménologique pure. […] Or « se sentir » à tout moment, en tant que vivant sensible à partir d’une chair affectée dans la vie et par celle-ci, renvoie la transcendantalité du sentir à une élémentarité affective qui équivaudrait à une « existence esthétique » originaire, puisqu’en tout moment, la vie accompli "''en"'' moi sa révélation, c’est-à-dire le fait de vivre toute modalisation interne en tant qu’une manifestation de l’"''auto-valorisation"'' de la vie. De là que « valeur » signifie foncièrement, pour une sensibilité, la beauté ou la laideur, l’accroissement de soi ou la monotonie du vécu. L’« existence esthétique » implique et vise, par conséquent, une réalisation immanente de la vie qui ne connaît d’autre loi intérieure que le Dire sensible ou esthétique de la Vie.}}
{{Réf Livre|titre=Michel Henry et l'affect de l'art. Recherches sur l'esthétique de la phénoménologie matérielle
|auteur=Article de Rolf Kühn (sous la direction de Adnen Jdey et Rolf Kühn)
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Article intitulé : ''Transcendance du visible et immanence du pathos''.
 
{{citation|L’invisibilité des couleurs et des formes signifie leur appartenance au régime d’apparaître du se-sentir affectif de la vie. L’idée est donc que la manière dont est choisie et sentie une couleur picturale n’est pas l’apparaître d’un "''voir"'', mais celui d’un "''éprouver"'' qui ne se confond pas avec le voir extériorisant et objectivant de la perception ordinaire, qui est la perception du monde, l’information perceptive portant sur le réel qui nous environne. La conception kandinskienne de l’abstraction et, à travers elle, l’interprétation henryenne de la peinture en général reposent entièrement sur la validité de cette thèse de fond : la couleur picturale est d’"''essence"'' affective, elle n’est pas « liée à » une tonalité affective, elle "''est une tonalité affective"'', de part en part. Faute d’admettre et de justifier un tel paradoxe en effet, la possibilité de la peinture deviendrait incompréhensible […]. }}
{{Réf Livre|titre=Michel Henry et l'affect de l'art. Recherches sur l'esthétique de la phénoménologie matérielle
|auteur=Article de Jean-François Lavigne (sous la direction de Adnen Jdey et Rolf Kühn)