« Fred Vargas » : différence entre les versions

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|année=2002
|page=208
}}
 
== ''Debout les morts'' ==
 
{{citation|On a quand même autre chose à faire dans la vie que de mâchonner ses déceptions. Vous vous rendez compte? Si tous les largués du monde mâchonnaient leur truc pour ce venger, la terre serait un vrai champ de bataille. Un désert... Pas vrai?}}
{{Réf Livre
|titre={{w|Debout les morts}}
|auteur=Fred Vargas
|éditeur=J'ai lu
|année=2000
|page=69
}}
 
{{citation|Mon amis, dit Lucien sans lever la tête et en suivant du doigt une des colonnes de l'annuaire, «la quête des paroxysmes oblige à se confronter à l'essentiel qui est ordinairement caché».<br><br>
Marc, qui n'était pas de mauvaise foi, réfléchit sérieusement à cette phrase. Elle l'ébranla. Il se demanda dans quelle mesure sa tendance à travailler sur l'ordinaire médiéval plutôt que sur ses secousses paroxysmiques pouvait l'éloigner de l'essentiel caché. Il avait toujours pensé jusqu'ici que les petites choses ne se révélaient bien que dans les grandes et les grandes dans les petites, dans l'Histoire comme dans la vie.}}
{{Réf Livre
|titre={{w|Debout les morts}}
|auteur=Fred Vargas
|éditeur=J'ai lu
|année=2000
|page=220
}}
 
== ''Un peu plus loin sur la droite'' ==
 
{{citation|[...]l’histoire de la main gauche et de la main droite. Main gauche, annonçait Louis en levant les bras et en étendant les doigts, imparfaite, malhabile, hésitante, et donc productrice salutaire du cafouillis et du doute. Main droite, assurée, ferme, détentrice du savoir-faire, conductrice du génie humain. Avec elle, la maîtrise, la méthode et la logique. [...] Que tu penches un peu trop vers ta main droite, deux pas de plus, et c’est la bascule tragique dans la perfection, dans l’impeccable, et puis dans l’infaillible et l’impitoyable. Tu n’es plus alors qu’une moitié d’homme qui marche penché à l’extrême sur ta droite, inconscient de le haute valeur du cafouillis, cruel imbécile fermé aux vertus du doute ; ça peut venir plus sournoisement que tu ne te le figures, te crois pas à l’abri, faut se surveiller, t’as deux mains, c’est pas fait pour les chiens.
}}