« Michel Henry » : différence entre les versions

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→‎Gabrielle Dufour-Kowalska, philosophe française (1939-2015) : Le mal ou la fuite de la vie dans l'extériorité du monde
→‎Citations de livres ou de monographies : Citations de Frédéric Seyler, docteur en philosophie
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|année=2005
|page=293}}
 
==== Frédéric Seyler, docteur en philosophie ====
 
'''- L'opposition entre la culture et la barbarie ou le désespoir :'''
 
{{citation|L'opposition barbarie / culture -- en tant qu'elle renvoie à la distinction essentielle entre une « mort dans la vie » et une vie retrouvée, cultivée précisément, -- fournit la clé d'intelligibilité de l'ensemble des textes henryens possédant une dimension de normativité critique, voire dans l'ensemble de la Phénoménologie de la vie en tant que possédant une portée éthique.}}
{{Réf Livre|titre=Barbarie ou Culture : L’éthique de l’affectivité dans la phénoménologie de Michel Henry
|auteur=Frédéric Seyler
|éditeur=Kimé
|année=2010
|page=13}}
 
{{citation|Le lecteur attentif de ''La Barbarie'' s'aperçoit, en effet, très vite du parallèle qu'effectue Michel Henry entre la barbarie et le désespoir. La première est l'expression du second dans l'ordre social et à travers les grandes tendances d'une civilisation. Quittant le plan du seul malaise individuel, l'auteur nous convie à une analyse du malaise dans la civilisation. De même que Freud avait rattaché ce thème à celui de deux forces à l'œuvre dans le psychisme humain, Michel Henry trouve dans le mouvement désespéré de la vie pour se fuir, d'une part, et dans l'abandon actif à cette vie, d'autre part, la racine de ce qui distingue la barbarie de la culture. Il n'y a de culture que ''de'' la vie, et de barbarie que comme projet de négation de la vie, c'est-à-dire comme négation de ''soi''.}}
{{Réf Livre|titre=Barbarie ou Culture : L’éthique de l’affectivité dans la phénoménologie de Michel Henry
|auteur=Frédéric Seyler
|éditeur=Kimé
|année=2010
|page=13-14}}
 
{{citation|Fuyant [son angoisse] dans l'extériorité objective, ce n'est plus la vie que l'homme rencontre, mais l'univers mort des choses. En ce sens, la barbarie est ''morbide'' car elle laisse envahir la vie par son autre, plus même : elle veut cet envahissement. Et comme l'aboutissement de ce projet est impossible (la vie ne pouvant se défaire d'elle-même), la fuite de soi conduit à une mort dans la vie, c'est-à-dire à un devenir étranger à soi, à un « oubli » de la vie par elle-même et au profit de ce qui en est dépourvu. Sur ce point, la barbarie et donc la fuite de soi rencontrent bien la figure de la ''maladie à la mort'', c'est-à-dire le désespoir kierkegaardien. Dans l'Evangile selon Jean, dont s'inspire Kierkegaard et Michel Henry, le Christ dit à propos de Lazare mourant : « Cette maladie n'est pas à la mort », c'est-à-dire ne conduit pas à la mort, laissant entendre par là qu'il y a précisément pire que la mort au sens physique du terme. Ce qu'il y a de pire, c'est d'être en quelque sorte un « mort vivant ».}}
{{Réf Livre|titre=Barbarie ou Culture : L’éthique de l’affectivité dans la phénoménologie de Michel Henry
|auteur=Frédéric Seyler
|éditeur=Kimé
|année=2010
|page=42}}
 
==== Magali Uhl et [[w:Jean-Marie Brohm|Jean-Marie Brohm]] ====