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La crevasse
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|année=1993
|page=11}}
 
== ''La Crevasse'', 1996 ==
{{citation|
Les milliards d'heures passées par des millions de nos contemporains devant leur télévision ne laisseront aucune trace, sauf un châtiment : l'abêtissement. Les livres, eux, sont des bombes à retardement. Le retard à l'allumage, c'est prévu.
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{{Réf Livre
|titre=La Crevasse
|auteur=Vladimir Volkoff
|éditeur=Éditions de Fallois/L'Age d'Homme
|année=1996
|ISBN=2-87706-283-X
|page=110
}}
 
{{citation|
On déteste toujours les livres, Douchane, quand on déteste la liberté, parce que les livres, Douchane, ce sont des lingots de liberté.<br />
Je regardais les flics communistes arrachant les plats, déchirant les dos, s'escrimant sur les brochures, le les voyais piétiner des Oscar Wilde enluminés par Beardsley et des Elzvir et des Hégérus, et je me faisais une promesse : un jour, coûte que coûte, je fabriquerais des livres, des millions de livres, cent livres nouveaux pour chaque livre détruit aujourd'hui, selon le principe des otages : j'étoufferais l'imposture communiste sous une avalanche de livres. Dites souvent la vérité : il en restera quelque chose.
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{{Réf Livre
|titre=La Crevasse
|auteur=Vladimir Volkoff
|éditeur=Éditions de Fallois/L'Age d'Homme
|année=1996
|ISBN=2-87706-283-X
|page=112, 113
}}
 
{{citation|
Le lendemain, conformément au plan établi en collaboration avec les services spéciaux de l'OTAN, les musulmans attaquèrent. Le pont sur la Grabovitsa ayant été détruit, les renforts de l'armée douklienne ne purent secourir Sokolnitsi qui tomba après une heure de fusillade à peine, une bonne partie des défenseurs étant morts la veille sous les balles de l'avion français.
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{{Réf Livre
|titre=La Crevasse
|auteur=Vladimir Volkoff
|éditeur=Éditions de Fallois/L'Age d'Homme
|année=1996
|ISBN=2-87706-283-X
|page=173
}}
 
{{citation|
Ils n'étaient pas encore très bien entraînés à égorger, si bien qu'ils durent souvent s'y prendre à plusieurs fois. Lorsqu'il y eut échange de cadavres entre belligérants, le docteur Simonovitch, qui pratiqua les autopsies, releva cinq entailles sur le tranchant de la main droite de Rakhela - elle avait essayé de se protéger -, et neuf entailles sur son cou, la dernière ayant finalement tranché l'œsophage, la trachée artère et la carotide.
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{{Réf Livre
|titre=La Crevasse
|auteur=Vladimir Volkoff
|éditeur=Éditions de Fallois/L'Age d'Homme
|année=1996
|ISBN=2-87706-283-X
|page=173, 174
}}
 
{{citation|
Alors, les ''potouristas'' ouvrirent la crypte où le pope Trifoun Trofimovitch et les siens avaient enseveli les ossements des cents cinquante-trois suppliciés chrétiens de l'autre guerre. Ils les déterrèrent, y compris les petits Lazar, Bojidar, Katarina, Douchane, Militsa, Stéfane et le nourrisson Sava. Ils les amoncelèrent, urinèrent dessus, les arrosèrent d'essence et y mirent le feu.
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{{Réf Livre
|titre=La Crevasse
|auteur=Vladimir Volkoff
|éditeur=Éditions de Fallois/L'Age d'Homme
|année=1996
|ISBN=2-87706-283-X
|page=174
}}
 
== ''Opération Barbarie'', 2001 ==